Maliki: « Le Hezbollah ne représente pas le peuple libanais et les Houthis ne représentent pas le peuple yéménite »
©Le porte-parole officiel de la Coalition arabe Turki al-Maliki a tenu un discours musclé contre les milices houthies. (Photo : porte-parole)
Lors d’une réunion générale suivie d’une conférence de presse ce dimanche après-midi, le porte-parole de la Coalition arabe engagée dans la guerre au Yémen n’a pas mâché ses mots contre les milices houthies et ses alliés, en expliquant qu’il a « des preuves prouvant l'implication du mouvement terroriste libanais Hezbollah au Yémen » et dans « l'utilisation de l'aéroport pour cibler l'Arabie saoudite ».

Le général Turki al-Maliki, le porte-parole officiel de la Coalition arabe, a déclaré lors de la conférence de presse : « le Hezbollah terroriste a propagé la destruction dans la région et dans le monde, et c'est un cancer au Liban qui a touché les Libanais en premier lieu. Il porte la responsabilité des civils tués au Yémen et en Arabie saoudite ». Le général Al-Maliki a rappelé que 30 000 houthis avaient été tué par la Coalition et a réitéré ses mises en garde « pour la dernière fois ».

Le brigadier a également ajouté que « les Houthis n’ont aucune intention de faire partie d'une solution politique au Yémen. Il a souligné que « le régime iranien a le monopole des armes dans la région », notant que « les milices houthies ont adopté la pensée sectaire de l'Iran ».
Le porte-parole officiel de la coalition a ajouté que « la guerre au Yémen est idéologique, sociale et sectaire, comme c'est le cas au Liban ».

Lors de sa conférence de presse, Le général Al-Maliki a souligné que « la solution politique au Yémen est l’unique voie possible », en continuant de tacler la milice houthie « qui a rejeté tous les efforts des Nations Unies pour résoudre la crise politiquement ». Celui-ci a accusé la milice « d’exploiter l'accord de désescalade et de déplacer ses forces sur plusieurs fronts », soulignant que « la Coalition surveille les mouvements de la milice houthie 24 heures sur 24 ».

Le conflit actuel menace la ville de Marib depuis plusieurs semaines. Al-Maliki a déclaré que « la tentative contrôler Marib menace 3 millions de Yéménites », révélant que l'ambassadeur iranien auprès des Houthis, Hassan Erlo, menait des opérations militaires au Yémen.


L'enjeu actuel : sécuriser la navigation

Concernant la sécurisation de la navigation en haute mer, Al-Maliki a ajouté que « les efforts de la Coalition ont contribué à sécuriser la navigation en mer rouge », notant que « la milice houthie utilise l’aéroport de Sanaa comme point de lancement de missiles balistiques ».

Selon le porte-parole, « 100 bateaux utilisés par les Houthis ont été détruits ». En ce qui concerne le bombardement de l’aéroport de Sanaa, Al-Maliki a déclaré que « le bombardement de l'aéroport de Sanaa visait un entrepôt d’armes », et que « la Coalition a concentré ses opérations sur le fait de ne pas affecter la capacité opérationnelle de l'aéroport », notamment en ce qui concerne l’opération des vols des Nations Unies.

Quelques jours plus tôt, la Coalition arabe avait diffusé une vidéo montrant la transformation de l'aéroport de Sanaa « en base militaire ». Ce regain de tensions et de déclarations musclées intervient alors que les États-Unis, la France et les pays arabes ont condamné l'attaque terroriste contre le gouvernorat de Samtah dans la région de Jazan en Arabie saoudite, qui a causé tué et blessé plusieurs saoudien.

Samedi, l'ambassade des États-Unis à Riyad a condamné de l'attaque houthie contre la région de Jazan. L'ambassade des États-Unis a confirmé que l'escalade de la milice soutenue par l'Iran prolonge le conflit, qu’elle met en danger le peuple saoudien et plus de 70 000 Américains résidant dans le royaume.

(Avec Al-Markazia ; agences)
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