Les forces productives libanaises ont lancé lundi un appel au secours pour sauver le Liban de l’effondrement. Lors d’une rencontre placée sous le thème «Sauvez la patrie», tenue au siège de la Confédération générale des travailleurs libanais (CGTL), le chef des organismes économiques libanais, l’ancien ministre, Mohammad Choucair et le chef du Conseil économique, social et environnemental, Charles Arbid, se sont dits inquiets quant à l’avenir du pays. Selon eux, le Liban est en danger et son sauvetage passe par un plan de redressement, des réformes et surtout par le renoncement à l’avidité politique personnelle.
«Les années passent et rien ne change», s’est désolé M. Choucqir. Selon lui, certaines forces politiques n’ont rien appris des expériences passées. «Elles ne se préoccupent pas de la situation désastreuse du pays, mais se soucient uniquement de préserver leurs gains politiques personnels ainsi que leurs sièges», a-t-il dénoncé.
M. Choucair a rappelé que durant ces années de crise, «les forces productives (employeurs et travailleurs) ont été les parties les plus unies, puisqu’elles sont convenues d’augmenter à plusieurs reprises les salaires et les avantages sociaux pour améliorer les conditions de vie des travailleurs du secteur privé». «Nous sommes prêts à envisager à nouveau les mêmes mesures, même si cela ne constituera pas la solution appropriée et ne donnera pas le rendement souhaité vu la vitesse de l’écroulement du pays, a affirmé M. Choucair. Si le secteur privé tombe, le pays sera sérieusement ébranlé.» Il a conclu en insistant sur la nécessité d’élire un président de la République dans les plus brefs délais et de former un gouvernement susceptible de «mener les réformes nécessaires et d’approuver un plan de redressement économique, financier et social».
«Les années passent et rien ne change», s’est désolé M. Choucqir. Selon lui, certaines forces politiques n’ont rien appris des expériences passées. «Elles ne se préoccupent pas de la situation désastreuse du pays, mais se soucient uniquement de préserver leurs gains politiques personnels ainsi que leurs sièges», a-t-il dénoncé.
M. Choucair a rappelé que durant ces années de crise, «les forces productives (employeurs et travailleurs) ont été les parties les plus unies, puisqu’elles sont convenues d’augmenter à plusieurs reprises les salaires et les avantages sociaux pour améliorer les conditions de vie des travailleurs du secteur privé». «Nous sommes prêts à envisager à nouveau les mêmes mesures, même si cela ne constituera pas la solution appropriée et ne donnera pas le rendement souhaité vu la vitesse de l’écroulement du pays, a affirmé M. Choucair. Si le secteur privé tombe, le pays sera sérieusement ébranlé.» Il a conclu en insistant sur la nécessité d’élire un président de la République dans les plus brefs délais et de former un gouvernement susceptible de «mener les réformes nécessaires et d’approuver un plan de redressement économique, financier et social».
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