Plusieurs milliers de manifestants ont défilé lundi à Bruxelles pour réclamer aux pays de l'UE d'inscrire le Corps des Gardiens de la Révolution iranienne (CGRI) dans la liste des organisations terroristes.
Des manifestants portaient des pancartes avec le slogan "woman-life-freedom" (femme-vie-liberté), d'autres brandissaient des drapeaux de l'époque impériale frappés d'un lion et des portraits de l'opposant Reza Pahlavi, le fils du Shah renversé en 1979 par la révolution islamique.
Parmi les intervenants figurait la journaliste et militante installée aux États-Unis Masih Alinejad, une figure du mouvement anti-voile.
L'ancien président américain George W. Bush, le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg, la lauréate iranienne du prix Nobel de la paix Shirin Ebadi, l'ancien conseiller du président américain pour la sécurité nationale John Bolton, ont également prononcé des discours ou envoyé des messages de solidarité avec les manifestants à Bruxelles, selon le média de l'opposition Iran International.
Le rassemblement a eu lieu durant la réunion des ministres de l'UE. Ceux-ci ont décidé de sanctionner deux ministres iraniens et 30 autres représentants du pouvoir qui sont impliqués dans les violations des droits fondamentaux. Le régime des mollahs avait, en effet, procédé à une répression violente des manifestations organisées depuis la mort, le 16 septembre, de la jeune Kurde iranienne, Mahsa Amini.
Les responsables iraniens sanctionnés sont le ministre de la Culture et de l'Orientation islamique Mohammad-Mehdi Esmaïli, le ministre de l'Education Yousef Nouri, plusieurs parlementaires et des magistrats. La liste noire de l'UE compte désormais plus de 120 noms.
Créés en 1979 après la victoire de la révolution contre le pouvoir du Chah, les Gardiens ("Sepah-é Pasdaran" en persan) disposent de forces terrestres, navales et aériennes avec des effectifs évalués à plus de 120.000 hommes.
Ils sont notamment chargés de la sécurité du Golfe et du détroit d'Ormuz, par où passent de nombreux pétroliers, et de la gestion des programmes de développement balistique.
Le 19 janvier 2023, le Parlement européen avait adopté une résolution qui souligne explicitement que les forces de la Brigade Qods, qui interviennent hors des frontières, et la milice Bassidj, toutes deux affiliées au CGRI, doivent être inscrites sur la liste noire. Mais la Commission européenne n'a pas adopté cette résolution, se contentant de sanctionner au cas par cas les responsables iraniens impliqués dans la répression.
Georges Haddad, avec AFP, Iran International et autres comptes d'opposants iraniens sur Twitter.
Des manifestants portaient des pancartes avec le slogan "woman-life-freedom" (femme-vie-liberté), d'autres brandissaient des drapeaux de l'époque impériale frappés d'un lion et des portraits de l'opposant Reza Pahlavi, le fils du Shah renversé en 1979 par la révolution islamique.
Parmi les intervenants figurait la journaliste et militante installée aux États-Unis Masih Alinejad, une figure du mouvement anti-voile.
L'ancien président américain George W. Bush, le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg, la lauréate iranienne du prix Nobel de la paix Shirin Ebadi, l'ancien conseiller du président américain pour la sécurité nationale John Bolton, ont également prononcé des discours ou envoyé des messages de solidarité avec les manifestants à Bruxelles, selon le média de l'opposition Iran International.
Le rassemblement a eu lieu durant la réunion des ministres de l'UE. Ceux-ci ont décidé de sanctionner deux ministres iraniens et 30 autres représentants du pouvoir qui sont impliqués dans les violations des droits fondamentaux. Le régime des mollahs avait, en effet, procédé à une répression violente des manifestations organisées depuis la mort, le 16 septembre, de la jeune Kurde iranienne, Mahsa Amini.
Les responsables iraniens sanctionnés sont le ministre de la Culture et de l'Orientation islamique Mohammad-Mehdi Esmaïli, le ministre de l'Education Yousef Nouri, plusieurs parlementaires et des magistrats. La liste noire de l'UE compte désormais plus de 120 noms.
Créés en 1979 après la victoire de la révolution contre le pouvoir du Chah, les Gardiens ("Sepah-é Pasdaran" en persan) disposent de forces terrestres, navales et aériennes avec des effectifs évalués à plus de 120.000 hommes.
Ils sont notamment chargés de la sécurité du Golfe et du détroit d'Ormuz, par où passent de nombreux pétroliers, et de la gestion des programmes de développement balistique.
Le 19 janvier 2023, le Parlement européen avait adopté une résolution qui souligne explicitement que les forces de la Brigade Qods, qui interviennent hors des frontières, et la milice Bassidj, toutes deux affiliées au CGRI, doivent être inscrites sur la liste noire. Mais la Commission européenne n'a pas adopté cette résolution, se contentant de sanctionner au cas par cas les responsables iraniens impliqués dans la répression.
Georges Haddad, avec AFP, Iran International et autres comptes d'opposants iraniens sur Twitter.
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