Le Premier ministre sortant Najib Mikati a appelé mardi toutes les factions politiques à se réunir pour résoudre les problèmes auxquels fait face le pays afin de le sauver et de mettre un terme aux différents blocages politiques en élisant un président, notant qu’il n’aspire pas à occuper la fonction de Premier ministre une nouvelle fois.
Dans un entretien télévisé accordé à la chaîne al-Jadeed, le chef du gouvernement a déclaré que "la prorogation du mandat du directeur de la Sûreté générale Abbas Ibrahim ne peut se faire que par le biais d’une loi", n’écartant toutefois pas la possibilité que M. Ibrahim "puisse occuper une autre fonction que celle de directeur de la Sûreté générale, si jamais la prolongation n’a pas lieu". Il a aussi assuré n'avoir subi aucune pression de la part du tandem Amal- Hezbollah à ce sujet.
M. Mikati a cependant profité de cette occasion pour souligner "l’importance de tenir une séance législative lorsqu’elle s’impose, même en pleine vacance présidentielle", condamnant la politique du vide et réitérant "la nécessité pour le gouvernement et le Parlement de poursuivre leurs activités afin de ne pas bloquer la totalité des institutions du pays". Et d’ajouter : "Si un chef de l’État est élu, le taux de change pourrait baisser jusqu’à 30.000 LL, car la flambée du dollar est politique. C'est pourquoi j’appelle pour la énième fois les députés à élire un président de la République au plus tôt".
Abordant le sujet de la cabale contre certaines banques orchestrée par la magistrate Ghada Aoun, M. Mikati a précisé qu’il refuse d’intervenir dans le cours de la justice. "Mme Aoun porte des accusations de blanchiment d’argent contre les banques sans que des interrogations n’aient lieu", a-t-il déploré. "Ces accusations sont dangereuses et peuvent avoir des répercussions sérieuses sur les relations entre les banques libanaises et les banques correspondantes, ce qui mettra le Liban hors du cadre de la loi et le coupera du reste du monde. Généraliser ces accusations, comme le fait Mme Ghada Aoun, nuira au secteur bancaire et au peuple libanais dans son ensemble".
Par ailleurs, M. Mikati a indiqué qu’il œuvrait "pour lever la grève observée par les banques dans les prochaines 48 heures", révélant que "les personnes qui ont attaqué les banques la semaine dernière ne sont pas des déposants", selon les informations sécuritaires qui lui ont été rapportées par les autorités compétentes.
Interrogé sur la possibilité de prolonger le mandat du gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé, M. Mikati a affirmé que son cabinet n’acceptera pas ce cas de figure. "Le gouverneur a lui-même ouvertement déclaré qu’il ne voulait plus occuper cette fonction, une fois son mandat terminé", a-t-il noté.
Se penchant sur le sujet de la présidence, Najib Mikati a nié favoriser la candidature de l’ancien ministre et député Sleiman Frangié, malgré le fait qu’il entretient une relation amicale avec ce dernier. "L’amitié que je porte pour le chef des Marada ne signifie pas que je formerai une alliance en aparté avec lui ou que je n’ai pas une bonne relation avec le commandant en chef de l’armée Joseph Aoun, que je respecte".
Commentant sa relation tumultueuse avec le Courant patriotique libre, M. Mikati a expliqué que le parti aouniste "ne devrait pas avoir pour slogan "la réforme et le changement", mais plutôt le blocage et plus particulièrement l’obstruction des droits des chrétiens. Combien de fois le CPL a-t-il bloqué la formation de gouvernements et les élections présidentielles depuis 2005 ? Le chef du CPL Gebran Bassil, m’accuse toujours de vouloir accaparer le pouvoir et de m’emparer du siège présidentiel, alors que j’agis conformément aux dispositions de la Constitution et non pas comme le veut Gebran Bassil ! Je ne me suis jamais permis d’entreprendre une démarche quelconque sans consulter des experts pour garantir la constitutionnalité de mes actions", s’est-il indigné.
Le Premier ministre sortant a également annoncé qu’il visitera le Vatican pour y rencontrer le pape François le mois prochain, pour discuter de la situation des chrétiens du Liban et du Moyen-Orient.
Dans un entretien télévisé accordé à la chaîne al-Jadeed, le chef du gouvernement a déclaré que "la prorogation du mandat du directeur de la Sûreté générale Abbas Ibrahim ne peut se faire que par le biais d’une loi", n’écartant toutefois pas la possibilité que M. Ibrahim "puisse occuper une autre fonction que celle de directeur de la Sûreté générale, si jamais la prolongation n’a pas lieu". Il a aussi assuré n'avoir subi aucune pression de la part du tandem Amal- Hezbollah à ce sujet.
M. Mikati a cependant profité de cette occasion pour souligner "l’importance de tenir une séance législative lorsqu’elle s’impose, même en pleine vacance présidentielle", condamnant la politique du vide et réitérant "la nécessité pour le gouvernement et le Parlement de poursuivre leurs activités afin de ne pas bloquer la totalité des institutions du pays". Et d’ajouter : "Si un chef de l’État est élu, le taux de change pourrait baisser jusqu’à 30.000 LL, car la flambée du dollar est politique. C'est pourquoi j’appelle pour la énième fois les députés à élire un président de la République au plus tôt".
Abordant le sujet de la cabale contre certaines banques orchestrée par la magistrate Ghada Aoun, M. Mikati a précisé qu’il refuse d’intervenir dans le cours de la justice. "Mme Aoun porte des accusations de blanchiment d’argent contre les banques sans que des interrogations n’aient lieu", a-t-il déploré. "Ces accusations sont dangereuses et peuvent avoir des répercussions sérieuses sur les relations entre les banques libanaises et les banques correspondantes, ce qui mettra le Liban hors du cadre de la loi et le coupera du reste du monde. Généraliser ces accusations, comme le fait Mme Ghada Aoun, nuira au secteur bancaire et au peuple libanais dans son ensemble".
Par ailleurs, M. Mikati a indiqué qu’il œuvrait "pour lever la grève observée par les banques dans les prochaines 48 heures", révélant que "les personnes qui ont attaqué les banques la semaine dernière ne sont pas des déposants", selon les informations sécuritaires qui lui ont été rapportées par les autorités compétentes.
Interrogé sur la possibilité de prolonger le mandat du gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé, M. Mikati a affirmé que son cabinet n’acceptera pas ce cas de figure. "Le gouverneur a lui-même ouvertement déclaré qu’il ne voulait plus occuper cette fonction, une fois son mandat terminé", a-t-il noté.
Se penchant sur le sujet de la présidence, Najib Mikati a nié favoriser la candidature de l’ancien ministre et député Sleiman Frangié, malgré le fait qu’il entretient une relation amicale avec ce dernier. "L’amitié que je porte pour le chef des Marada ne signifie pas que je formerai une alliance en aparté avec lui ou que je n’ai pas une bonne relation avec le commandant en chef de l’armée Joseph Aoun, que je respecte".
Commentant sa relation tumultueuse avec le Courant patriotique libre, M. Mikati a expliqué que le parti aouniste "ne devrait pas avoir pour slogan "la réforme et le changement", mais plutôt le blocage et plus particulièrement l’obstruction des droits des chrétiens. Combien de fois le CPL a-t-il bloqué la formation de gouvernements et les élections présidentielles depuis 2005 ? Le chef du CPL Gebran Bassil, m’accuse toujours de vouloir accaparer le pouvoir et de m’emparer du siège présidentiel, alors que j’agis conformément aux dispositions de la Constitution et non pas comme le veut Gebran Bassil ! Je ne me suis jamais permis d’entreprendre une démarche quelconque sans consulter des experts pour garantir la constitutionnalité de mes actions", s’est-il indigné.
Le Premier ministre sortant a également annoncé qu’il visitera le Vatican pour y rencontrer le pape François le mois prochain, pour discuter de la situation des chrétiens du Liban et du Moyen-Orient.
Lire aussi
Commentaires