Que souhaiter, pour les fêtes de fin d'année, à la caste dirigeante du Liban, tous secteurs compris?
Leur souhaiter un Joyeux Noël et une Bonne Année ? Certainement pas.
Les insulter ? Les maudire ? Les damner ? Les vouer aux gémonies ? C’est déjà fait. La majorité de la population a déployé des trésors d’imagination pour le leur faire comprendre. Peine perdue. Une telle caste appartient, métaphore oblige, à la catégorie des narcissiques pervers. Ils voient le mal. Ils savent ce que c’est que faire souffrir quelqu’un. Ils connaissent la différence entre le bien et le mal. Et pourtant, c’est le mal qu’ils choisissent, sciemment, avec jubilation, par pur narcissisme. On dirait que la souffrance imposée à l’autre leur procure une sorte d’orgasme.
Non, il ne s’agit pas seulement de l’hypertrophie d’un ego narcissique, possédé par la volonté de puissance. Il s’agit d’autre chose. Certes, nous nous livrons tous, selon les circonstances, à des manœuvres retorses. Il nous arrive tous de nous comporter parfois en manipulateurs. Mais il y a un abîme entre faire de la manipulation et être manipulateur. Cette caste dirigeante est faite d’êtres qui se rendent valables en vous laminant, en vous écrasant, en vous dépouillant, rien que pour se sentir supérieurs. Sont-ils une des formes de la lie de l’humanité ? Ils seraient plutôt comme ces virus pandémiques qui engendrent plusieurs variants.
Il ne faut surtout pas croire que ce sont de tristes sires. Ils peuvent être très drôles, manier brillamment le sens de l’humour, voire passer de la compassion la plus éplorée à la fureur la plus féroce. La caste dirigeante libanaise a fourni la preuve, au monde entier, de sa capacité inouïe de malfaisance arrogante. Et elle le fait ouvertement. Rien ne l'impressionne tant elle est sûre que sa victime, le Liban et les libanais, ne lui échapperont pas. Elle les tient par la gorge, comme jadis les kapos tenaient les prisonniers faméliques dans les camps de concentration des nazis tout en continuant à exploiter les derniers lambeaux qui leur restaient collés à la peau.
La terre entière, en attendant le ciel, vient tendre la main à un pays-otage. Les kapos du Liban reçoivent l’hôte correctement. Ils organisent l’une ou l’autre cérémonie protocolaire et se dépêchent de dire "bon débarras" à l’ami, vrai ou faux, venu offrir ses services en leur faisant comprendre qu’ils n’auront pas un centime avant d’entreprendre des réformes structurelles dans un pays qu’ils ont réduit à néant.
Des réformes ? Des audits avec de vrais magistrats autonomes ? Vous n’y pensez pas. De quoi allons-nous vivre et faire vivre nos enfants ? La moitié de la dette publique est due au secteur de l’Électricité inexistante. Pourquoi ? Parce que les responsables ont pillé le trésor public et les dépôts privés. La même situation prévaut dans tous les autres secteurs de l’État. Le président de la République a avoué, hier à Bkerké, qu’il existerait des impératifs plus contraignants que la souveraineté de l’État. On est en droit de se demander : Mais qui donc contrôle la puissance publique libanaise en dehors de l’État ?
On les dit mafieux. Ils n’en sont pas dignes. La société mafieuse ne fut pas, à l’origine, une association de malfaiteurs mais une "onorabilità società" contrôlant une localité ou une région, et servant d’intermédiaire entre le service public et les gens, tout en engrangeant, au passage, quelques prébendes. Plus tard, ce type de mafia deviendra le crime organisé. Au Liban, le crime organisé est l’œuvre de la caste dirigeante et de ses complicités financières qui tiennent l’État en otage.
Des étrennes pour le Nouvel An à leur offrir ? Que nenni.
On ne doit pas, moralement, les vouer à la potence ou à la guillotine quand on a passé sa vie à lutter contre la peine de mort On ne peut pas, non plus, leur souhaiter les affres de la maladie. C’est la nature qui décide. On doit d’abord proclamer tous les membres de la caste dirigeante comme justiciables et les déférer devant leurs juges. Que la justice proclame leur innocence, ou qu’elle les condamne comme coupables et leur fasse subir le châtiment qui s’impose. Tel serait le programme prioritaire de tout suffrage universel qui débarrasserait le Liban d’une telle fange.
En cette nouvelle année 2022, à l’ombre d’une telle association de gangsters, on leur souhaite une longue vie, la plus longue possible. Une vie qui leur apprendrait les souffrances qu’ils ont imposées, en jouissant, à la population. On leur souhaite, comme Caïn, de ne pas connaître ni sommeil ni repos à cause du supplice que leur impose le regard interrogateur de Dieu : "Qu’as-tu fait ?"
Torturés par leur conscience enfin retrouvée, car ils en ont une, on leur souhaite d’abord la prison ferme, mais surtout la déchéance sociale aussi misérable que la misère noire à laquelle ils ont réduit le peuple du Liban. Ils ont consciemment pillé et assassiné le Liban. Que leurs crimes retombent sur eux et sur leur descendance.
Leur souhaiter un Joyeux Noël et une Bonne Année ? Certainement pas.
Les insulter ? Les maudire ? Les damner ? Les vouer aux gémonies ? C’est déjà fait. La majorité de la population a déployé des trésors d’imagination pour le leur faire comprendre. Peine perdue. Une telle caste appartient, métaphore oblige, à la catégorie des narcissiques pervers. Ils voient le mal. Ils savent ce que c’est que faire souffrir quelqu’un. Ils connaissent la différence entre le bien et le mal. Et pourtant, c’est le mal qu’ils choisissent, sciemment, avec jubilation, par pur narcissisme. On dirait que la souffrance imposée à l’autre leur procure une sorte d’orgasme.
Non, il ne s’agit pas seulement de l’hypertrophie d’un ego narcissique, possédé par la volonté de puissance. Il s’agit d’autre chose. Certes, nous nous livrons tous, selon les circonstances, à des manœuvres retorses. Il nous arrive tous de nous comporter parfois en manipulateurs. Mais il y a un abîme entre faire de la manipulation et être manipulateur. Cette caste dirigeante est faite d’êtres qui se rendent valables en vous laminant, en vous écrasant, en vous dépouillant, rien que pour se sentir supérieurs. Sont-ils une des formes de la lie de l’humanité ? Ils seraient plutôt comme ces virus pandémiques qui engendrent plusieurs variants.
Il ne faut surtout pas croire que ce sont de tristes sires. Ils peuvent être très drôles, manier brillamment le sens de l’humour, voire passer de la compassion la plus éplorée à la fureur la plus féroce. La caste dirigeante libanaise a fourni la preuve, au monde entier, de sa capacité inouïe de malfaisance arrogante. Et elle le fait ouvertement. Rien ne l'impressionne tant elle est sûre que sa victime, le Liban et les libanais, ne lui échapperont pas. Elle les tient par la gorge, comme jadis les kapos tenaient les prisonniers faméliques dans les camps de concentration des nazis tout en continuant à exploiter les derniers lambeaux qui leur restaient collés à la peau.
La terre entière, en attendant le ciel, vient tendre la main à un pays-otage. Les kapos du Liban reçoivent l’hôte correctement. Ils organisent l’une ou l’autre cérémonie protocolaire et se dépêchent de dire "bon débarras" à l’ami, vrai ou faux, venu offrir ses services en leur faisant comprendre qu’ils n’auront pas un centime avant d’entreprendre des réformes structurelles dans un pays qu’ils ont réduit à néant.
Des réformes ? Des audits avec de vrais magistrats autonomes ? Vous n’y pensez pas. De quoi allons-nous vivre et faire vivre nos enfants ? La moitié de la dette publique est due au secteur de l’Électricité inexistante. Pourquoi ? Parce que les responsables ont pillé le trésor public et les dépôts privés. La même situation prévaut dans tous les autres secteurs de l’État. Le président de la République a avoué, hier à Bkerké, qu’il existerait des impératifs plus contraignants que la souveraineté de l’État. On est en droit de se demander : Mais qui donc contrôle la puissance publique libanaise en dehors de l’État ?
On les dit mafieux. Ils n’en sont pas dignes. La société mafieuse ne fut pas, à l’origine, une association de malfaiteurs mais une "onorabilità società" contrôlant une localité ou une région, et servant d’intermédiaire entre le service public et les gens, tout en engrangeant, au passage, quelques prébendes. Plus tard, ce type de mafia deviendra le crime organisé. Au Liban, le crime organisé est l’œuvre de la caste dirigeante et de ses complicités financières qui tiennent l’État en otage.
Des étrennes pour le Nouvel An à leur offrir ? Que nenni.
On ne doit pas, moralement, les vouer à la potence ou à la guillotine quand on a passé sa vie à lutter contre la peine de mort On ne peut pas, non plus, leur souhaiter les affres de la maladie. C’est la nature qui décide. On doit d’abord proclamer tous les membres de la caste dirigeante comme justiciables et les déférer devant leurs juges. Que la justice proclame leur innocence, ou qu’elle les condamne comme coupables et leur fasse subir le châtiment qui s’impose. Tel serait le programme prioritaire de tout suffrage universel qui débarrasserait le Liban d’une telle fange.
En cette nouvelle année 2022, à l’ombre d’une telle association de gangsters, on leur souhaite une longue vie, la plus longue possible. Une vie qui leur apprendrait les souffrances qu’ils ont imposées, en jouissant, à la population. On leur souhaite, comme Caïn, de ne pas connaître ni sommeil ni repos à cause du supplice que leur impose le regard interrogateur de Dieu : "Qu’as-tu fait ?"
Torturés par leur conscience enfin retrouvée, car ils en ont une, on leur souhaite d’abord la prison ferme, mais surtout la déchéance sociale aussi misérable que la misère noire à laquelle ils ont réduit le peuple du Liban. Ils ont consciemment pillé et assassiné le Liban. Que leurs crimes retombent sur eux et sur leur descendance.
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