Dans le dernier discours qu’il a prononcé mercredi en sa qualité de directeur de la Sûreté générale, à la veille de son passage à la retraite jeudi, le général Abbas Ibrahim a déclaré avoir, tout au long de sa carrière, assumé pleinement ses responsabilités. « Dans le parcours de ceux qui se sont voués à servir le pays, il n'y a pas de place pour la retraite ou l'inaction », a-t-il précisé.
« Mon devoir national m’impose d’occuper tout poste qui sert les citoyens et leurs droits, qui facilite la conduite de leurs transactions et réduit les délais qu’imposent les règles administratives, et c’est ce que j’ai essayé d’accomplir à la Sûreté générale », a-t-il noté.
Après y avoir posé la première pierre du nouveau siège de la Sûreté générale de Beyrouth, dans la région de la Quarantaine, M. Ibrahim a expliqué que « la construction de ce bâtiment s’inscrit dans le cadre de la politique des plans de développement adoptée par la direction générale depuis douze ans ».
Et de préciser que cette initiative répond aux besoins des citoyens, afin que les forces armées puissent, à travers tout le Liban, veiller à la sécurité de la patrie et de ses habitants et leur garantir paix et stabilité, l’État libanais constituant pour eux le premier et le dernier recours en la matière ».
C’est dans ce contexte qu’il a affirmé : « Ce que nous avons fait et continuons de faire n’est qu’une infirme partie de ce que nous nous devons d’offrir à notre peuple, qui mérite des institutions et des administrations ainsi que des responsables qui œuvrent pour le bien du pays ». Il a dénoncé « les rivalités qui ont réduit la nation et son peuple à cet état de pauvreté », avant d’indiquer que la liberté est « la garantie de la diversité politique, confessionnelle et culturelle du Liban».
C’est « grâce à cette liberté que nous avons vaincu le terrorisme et la sédition, que nous l’avons emporté sur les tous les ennemis, notamment les Israéliens et c’est sur cette base que nous devons renforcer notre unité», a-t-il insisté.
Il a par ailleurs rendu hommage aux victimes de la double explosion au port de Beyrouth, soulignant que cette ville a payé un lourd tribut au niveau « des sacrifices et des martyrs ».
Dans une interview accordée à notre confrère « Houna Loubnan », M. Ibrahim n'a pas écarté la possibilité d'être élu député un jour, ajoutant qu'il est prématuré de parler des législatives. À la question de savoir s’il avait été poignardé dans le dos (par les parties politiques qui ont empêché la prorogation de son mandat), il a répondu : " Personne ne me poignarde dans le dos ". Le général Ibrahim a en outre insisté sur l’importance de l’élection d’un président de la République, soulignant qu’il poursuivra ses efforts à cette fin.
La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs députés, du mohafez de Beyrouth, Marwan Abboud, et du président de la municipalité de Beyrouth, Jamal Itani.
M. Itani a pris la parole pour rendre hommage au général Ibrahim, pour le « grand rôle patriotique qu’il a joué sur la scène locale ». De son côté, M. Abboud a souhaité « bonne chance » au général Ibrahim et l’a appelé à « ne pas se retirer de la vie nationale».
« Mon devoir national m’impose d’occuper tout poste qui sert les citoyens et leurs droits, qui facilite la conduite de leurs transactions et réduit les délais qu’imposent les règles administratives, et c’est ce que j’ai essayé d’accomplir à la Sûreté générale », a-t-il noté.
Après y avoir posé la première pierre du nouveau siège de la Sûreté générale de Beyrouth, dans la région de la Quarantaine, M. Ibrahim a expliqué que « la construction de ce bâtiment s’inscrit dans le cadre de la politique des plans de développement adoptée par la direction générale depuis douze ans ».
Et de préciser que cette initiative répond aux besoins des citoyens, afin que les forces armées puissent, à travers tout le Liban, veiller à la sécurité de la patrie et de ses habitants et leur garantir paix et stabilité, l’État libanais constituant pour eux le premier et le dernier recours en la matière ».
C’est dans ce contexte qu’il a affirmé : « Ce que nous avons fait et continuons de faire n’est qu’une infirme partie de ce que nous nous devons d’offrir à notre peuple, qui mérite des institutions et des administrations ainsi que des responsables qui œuvrent pour le bien du pays ». Il a dénoncé « les rivalités qui ont réduit la nation et son peuple à cet état de pauvreté », avant d’indiquer que la liberté est « la garantie de la diversité politique, confessionnelle et culturelle du Liban».
C’est « grâce à cette liberté que nous avons vaincu le terrorisme et la sédition, que nous l’avons emporté sur les tous les ennemis, notamment les Israéliens et c’est sur cette base que nous devons renforcer notre unité», a-t-il insisté.
Il a par ailleurs rendu hommage aux victimes de la double explosion au port de Beyrouth, soulignant que cette ville a payé un lourd tribut au niveau « des sacrifices et des martyrs ».
Dans une interview accordée à notre confrère « Houna Loubnan », M. Ibrahim n'a pas écarté la possibilité d'être élu député un jour, ajoutant qu'il est prématuré de parler des législatives. À la question de savoir s’il avait été poignardé dans le dos (par les parties politiques qui ont empêché la prorogation de son mandat), il a répondu : " Personne ne me poignarde dans le dos ". Le général Ibrahim a en outre insisté sur l’importance de l’élection d’un président de la République, soulignant qu’il poursuivra ses efforts à cette fin.
La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs députés, du mohafez de Beyrouth, Marwan Abboud, et du président de la municipalité de Beyrouth, Jamal Itani.
M. Itani a pris la parole pour rendre hommage au général Ibrahim, pour le « grand rôle patriotique qu’il a joué sur la scène locale ». De son côté, M. Abboud a souhaité « bonne chance » au général Ibrahim et l’a appelé à « ne pas se retirer de la vie nationale».
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