De nouveaux empoisonnements de jeunes écolières iraniennes ont été signalés ce mercredi 1er mars dans des propensions de plus en plus importantes. C'est au total plus de mille cas d'empoisonnements ont eu lieu depuis novembre. Néanmoins, malgré les enquêtes menées à ce sujet, les autorités ne parviennent pas à identifier ni les acteurs ni la substance responsables de ces attaques ciblées.
Plus d'une centaine de jeunes filles ont été intoxiquées par des gaz mercredi dans des écoles d'Iran, après une série de cas similaires depuis novembre qui suscite une émotion grandissante dans le pays, selon des médias locaux.
Les élèves de sept écoles de filles de la ville d'Ardabil (nord) ont été indisposées dans la matinée par des émanations de gaz et 108 personnes ont été transportées à l'hôpital, a annoncé le chef du service hospitalier à l'agence de presse Tasnim.
L'état général des élèves, qui ont souffert de difficultés respiratoires et de nausées, évolue favorablement, a-t-il précisé.
Les médias ont également fait état de nouveaux cas d'intoxication dans au moins trois établissements de Téhéran.
https://twitter.com/b52malmet/status/1630904791101497350?s=46&t=GLnb1qk5nGVHvxJqDUGvlA
Dans un lycée de Tehransar, dans l'ouest de la capitale, des élèves ont été "intoxiquées par la projection d'une sorte de spray", a indiqué de son côté l'agence de presse Fars, qui cite des parents d'élèves. La même source a fait état de la mobilisation des services d'urgence sur place.
D'après les estimations données mercredi par la porte-parole de la commission parlementaire de la santé, Zahra Sheikhi, près de 800 élèves ont été affectées depuis les premiers cas d'empoisonnement par voies respiratoires fin novembre dans la ville sainte de Qom et 400 autres à Boroujerd (ouest).
Selon les résultats d'examens toxicologiques fournis par le ministère de la Santé et cités par un député, la substance toxique utilisée à Qom était composée notamment de gaz N2, à base d'azote, utilisé dans l'industrie ou comme engrais agricoles.
Le président iranien Ebrahim Raïssi a chargé mercredi le ministre de l'Intérieur, Ahmad Vahidi, de "suivre l'affaire au plus vite", et d'"informer" le public sur l'enquête afin de "balayer les inquiétudes des familles", selon le site de la présidence.
Dans l'après-midi, M. Vahidi a annoncé à la presse que les autorités enquêtaient toujours sur les "responsables éventuels" des intoxications mais qu'aucune arrestation n'avait encore été faite.
https://twitter.com/mmirsae/status/1630555262346985473?s=46&t=GLnb1qk5nGVHvxJqDUGvlA
"Jusqu'à présent, nous n'avons pas de rapport définitif précisant qu'une substance spécifique de nature toxique a été utilisée" pour empoisonner des élèves, a-t-il ajouté.
L'affaire a provoqué une vague de colère dans le pays, où des voix ont dénoncé le silence des autorités face au nombre croissant d'écoles touchées. Certaines écolières ont été brièvement hospitalisées mais aucune n'a été gravement affectée.
Le ministère de la Santé avait expliqué dimanche que "certains individus" cherchaient, par ces actions, à "fermer toutes les écoles, en particulier les écoles de filles".
Objet d'un large consensus, l'éducation pour tous est obligatoire en Iran, où les filles représentent même une majorité des étudiants dans les universités.
Maureen Décor, avec AFP
Plus d'une centaine de jeunes filles ont été intoxiquées par des gaz mercredi dans des écoles d'Iran, après une série de cas similaires depuis novembre qui suscite une émotion grandissante dans le pays, selon des médias locaux.
Les élèves de sept écoles de filles de la ville d'Ardabil (nord) ont été indisposées dans la matinée par des émanations de gaz et 108 personnes ont été transportées à l'hôpital, a annoncé le chef du service hospitalier à l'agence de presse Tasnim.
L'état général des élèves, qui ont souffert de difficultés respiratoires et de nausées, évolue favorablement, a-t-il précisé.
Les médias ont également fait état de nouveaux cas d'intoxication dans au moins trois établissements de Téhéran.
https://twitter.com/b52malmet/status/1630904791101497350?s=46&t=GLnb1qk5nGVHvxJqDUGvlA
Dans un lycée de Tehransar, dans l'ouest de la capitale, des élèves ont été "intoxiquées par la projection d'une sorte de spray", a indiqué de son côté l'agence de presse Fars, qui cite des parents d'élèves. La même source a fait état de la mobilisation des services d'urgence sur place.
D'après les estimations données mercredi par la porte-parole de la commission parlementaire de la santé, Zahra Sheikhi, près de 800 élèves ont été affectées depuis les premiers cas d'empoisonnement par voies respiratoires fin novembre dans la ville sainte de Qom et 400 autres à Boroujerd (ouest).
Selon les résultats d'examens toxicologiques fournis par le ministère de la Santé et cités par un député, la substance toxique utilisée à Qom était composée notamment de gaz N2, à base d'azote, utilisé dans l'industrie ou comme engrais agricoles.
Le président iranien Ebrahim Raïssi a chargé mercredi le ministre de l'Intérieur, Ahmad Vahidi, de "suivre l'affaire au plus vite", et d'"informer" le public sur l'enquête afin de "balayer les inquiétudes des familles", selon le site de la présidence.
Dans l'après-midi, M. Vahidi a annoncé à la presse que les autorités enquêtaient toujours sur les "responsables éventuels" des intoxications mais qu'aucune arrestation n'avait encore été faite.
https://twitter.com/mmirsae/status/1630555262346985473?s=46&t=GLnb1qk5nGVHvxJqDUGvlA
"Jusqu'à présent, nous n'avons pas de rapport définitif précisant qu'une substance spécifique de nature toxique a été utilisée" pour empoisonner des élèves, a-t-il ajouté.
L'affaire a provoqué une vague de colère dans le pays, où des voix ont dénoncé le silence des autorités face au nombre croissant d'écoles touchées. Certaines écolières ont été brièvement hospitalisées mais aucune n'a été gravement affectée.
Le ministère de la Santé avait expliqué dimanche que "certains individus" cherchaient, par ces actions, à "fermer toutes les écoles, en particulier les écoles de filles".
Objet d'un large consensus, l'éducation pour tous est obligatoire en Iran, où les filles représentent même une majorité des étudiants dans les universités.
Maureen Décor, avec AFP
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