«Allégorie», le cèdre qui porte en lui l’amour du Liban
«Allégorie» est un hommage au Liban qui entre dans sa quatrième année d’une crise économique paralysante aux conséquences désastreuses pour près de 80% de sa population. Comme ce cèdre en céramique émaillée de Karine Legay et Valérie Vincent qui traverse un mur pour trouver la lumière, le peuple libanais réalise l’impossible pour survivre.

Le cèdre «Allégorie», c’est l’histoire d’une amitié profonde et d’un amour inconditionnel: «d’une amitié profonde» parce qu’il est né de la volonté de deux amies céramistes de travailler ensemble, et «d’un amour inconditionnel» parce qu’il est le symbole de l’attachement indéfectible d’une artiste pour son pays d’adoption.

Il y a environ six mois, Valérie Vincent et Karine Legay sont sélectionnées pour participer à la 11e édition du festival international Sikka 2023 qui se déroule actuellement à Dubaï jusqu’au 5 mars 2023. Les deux artistes décident alors de combiner leur savoir-faire pour réaliser une œuvre monumentale. L’une est spécialisée dans la sculpture des arbres et l’autre dans l’émaillage bleu, c’est donc tout naturellement qu’elles décident de réaliser un arbre géant dont le feuillage sera dans les tons bleus.



Fin de l’histoire? Que nenni. C’est sans compter avec l’amour inconditionnel de Valérie Vincent pour le Liban, son pays d’adoption. Cette artiste pluridisciplinaire, qui n’a eu de cesse de promouvoir le pays du Cèdre depuis 20 ans avec ses films, ses mises en scène et dernièrement avec ses sculptures, a décidé qu’il s’agirait d’un cèdre du Liban. Et Karine Legay l’a suivie dans l’aventure de cette petite graine de cèdre oubliée dans une maison abandonnée, qui grandit et parvient à traverser un mur pour trouver la lumière, pour ne pas mourir.


C’est ainsi qu’est né «Allégorie», un cèdre du Liban entièrement réalisé en céramique, mesurant plus de 3 mètres d’envergure et installé au cœur du site de Sikka Art Fair pour le plus grand plaisir des 80.000 visiteurs qui se rendent chaque année à ce festival international.

«Avec ce cèdre, je voulais rendre hommage au Liban et à tous mes amis qui se sentent oubliés, abandonnés dans ce pays en crise. Je voulais leur donner du courage, leur dire que je les aime et le faire avec une femme de cœur, mon amie Karine Legay, à qui je vais faire découvrir ce pays merveilleux très prochainement!», atteste Valérie Vincent.

L'histoire contée par les deux artistes est simple et fascinante à la fois:

«Il y avait une graine oubliée dans une maison abandonnée. Elle germa, devint un arbre qui traversa le mur pour trouver la lumière... C'était un cèdre du Liban.»
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