La mise en œuvre de la circulaire 161 de la Banque du Liban connait une période de flottement, créant des mécontents parmi certaines tranches de salariés qui sont en droit de bénéficier pleinement de ses dispositions.
La circulaire, rappelle-t-on, prévoit le paiement en dollars cash des salaires libellés initialement en livres libanaises pour les mois de décembre 2021 et janvier 2022 sur base du taux de change $/LL défini par la plateforme de la Banque centrale Sayrafa la veille du retrait du montant du salaire. Cependant, la BDL a laissé une marge de manœuvre aux établissements de crédit, les autorisant à organiser à l’interne la procédure, en l’occurrence la détermination du plafond autorisé de retrait en liquide pour chaque opération.
Lundi, c’était au tour des employés et contractuels de l’hôpital gouvernemental Rafic Hariri de publier un communiqué dans lequel ils ont dénoncé «le comportement de certaines banques qui rognent leur salaire et transgressent les dispositions de la circulaire 161 en fixant un plafond bas pour les opérations de retrait». Ils ont exhorté le ministre de la Santé, Firas Abiad, à «intervenir pour arrêter cette comédie dont certaines banques sont les acteurs», l'invitant à ne pas les abandonner à leur sort afin de leur permettre de remplir leur devoir envers les malades.
Le 23 décembre, les employés d’Ogero avaient donné de la voix pour que «justice soit faite». Dans un tweet, leur directeur général Imad Kreidié avait déclaré : «Il n’y aurait pas de secteur privé sans le secteur public. Par conséquent, si demain les salariés d’Ogero ne peuvent pas bénéficier de la circulaire n°161 de la BDL dans la préservation de leur pleine dignité, nos services pour les banques qui refusent d’appliquer la circulaire cesseront immédiatement.»
Des délais courts
Force est de relever que les banques ont été mises dans l’embarras vu les délais courts impartis pour la mise en application de la 161 rendue publique le 16 décembre et entrée immédiatement en vigueur. L’application d’un mode de paiement approprié nécessite du temps alors que le versement des salaires des employés des secteurs public et privé devait se faire entre le 23 et le 24 décembre exceptionnellement à l’occasion des fêtes de fin d’année.
Notons que les montants de billets verts en bank-notes qui ont été fournis par la BDL il y a onze jours à chaque établissement de crédit représentent le montant restant de son quota mensuel supposé être initialement en livres libanaises. Or de nombreuses banques avaient épuisé une partie importante de ce montant avant le 16 décembre.
Avec certains ajustements de la structure de toutes les opérations de caisse et de la gestion des liquidités au sein des banques, la procédure de paiement des salaires des secteurs public et privé pour le mois de janvier 2022 devrait être davantage fluide.
La circulaire, rappelle-t-on, prévoit le paiement en dollars cash des salaires libellés initialement en livres libanaises pour les mois de décembre 2021 et janvier 2022 sur base du taux de change $/LL défini par la plateforme de la Banque centrale Sayrafa la veille du retrait du montant du salaire. Cependant, la BDL a laissé une marge de manœuvre aux établissements de crédit, les autorisant à organiser à l’interne la procédure, en l’occurrence la détermination du plafond autorisé de retrait en liquide pour chaque opération.
Lundi, c’était au tour des employés et contractuels de l’hôpital gouvernemental Rafic Hariri de publier un communiqué dans lequel ils ont dénoncé «le comportement de certaines banques qui rognent leur salaire et transgressent les dispositions de la circulaire 161 en fixant un plafond bas pour les opérations de retrait». Ils ont exhorté le ministre de la Santé, Firas Abiad, à «intervenir pour arrêter cette comédie dont certaines banques sont les acteurs», l'invitant à ne pas les abandonner à leur sort afin de leur permettre de remplir leur devoir envers les malades.
Le 23 décembre, les employés d’Ogero avaient donné de la voix pour que «justice soit faite». Dans un tweet, leur directeur général Imad Kreidié avait déclaré : «Il n’y aurait pas de secteur privé sans le secteur public. Par conséquent, si demain les salariés d’Ogero ne peuvent pas bénéficier de la circulaire n°161 de la BDL dans la préservation de leur pleine dignité, nos services pour les banques qui refusent d’appliquer la circulaire cesseront immédiatement.»
Des délais courts
Force est de relever que les banques ont été mises dans l’embarras vu les délais courts impartis pour la mise en application de la 161 rendue publique le 16 décembre et entrée immédiatement en vigueur. L’application d’un mode de paiement approprié nécessite du temps alors que le versement des salaires des employés des secteurs public et privé devait se faire entre le 23 et le 24 décembre exceptionnellement à l’occasion des fêtes de fin d’année.
Notons que les montants de billets verts en bank-notes qui ont été fournis par la BDL il y a onze jours à chaque établissement de crédit représentent le montant restant de son quota mensuel supposé être initialement en livres libanaises. Or de nombreuses banques avaient épuisé une partie importante de ce montant avant le 16 décembre.
Avec certains ajustements de la structure de toutes les opérations de caisse et de la gestion des liquidités au sein des banques, la procédure de paiement des salaires des secteurs public et privé pour le mois de janvier 2022 devrait être davantage fluide.
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