Le ministre des télécom, Johnny Corm, s’est entretenu lundi avec le Premier ministre Najib Mikati. A l’issue de la réunion, le ministre Corm a insisté sur le fait que la voie du salut pour le secteur des télécommunications au Liban réside dans la mise en œuvre de la loi n° 431/2002 et la nomination d’une autorité de régulation des télécommunications et de Liban Télécom.
Le ministre a indiqué dans ca cadre qu'il mène une série de contacts avec les responsables politiques "car la politique, malheureusement, s'invite dans les nominations". "J'ai également discuté avec le président du conseil de plusieurs questions liées au fait que le Conseil des ministres ne se réunit pas, ce qui nous rend la tâche difficile à l'heure actuelle", a souligné M. Corm.
Concernant les pertes subies par le secteur des télécommunications alors que c’était le troisième secteur contribuant aux recettes du Trésor public, il a déclaré : « La question du gaspillage dans le secteur est souvent évoquée mais nous pouvons dire que nous avons dépassé ce sujet, vu que 64% des dépenses couvrent le prix du mazout, et nous nous concentrons actuellement sur la question du gaspillage de cette substance, alors que les salaires des employés du secteur constituent 7% des dépenses. Donc même si l'on supprime tous les salaires dans les sociétés Alfa et Touch, on n'aura pas réglé le problème, car aucun secteur ne peut survivre pendant deux ans au prix de change de 1500 livres. C'est un gros problème ».
Et de poursuivre : "Il existe trois solutions, la première est de reconsidérer le tarif approuvé, la deuxième est que l'État continue de soutenir le secteur comme il soutenait l'électricité par le passé, et nous avons vu où nous en sommes, et la troisième solution est d'arrêter le secteur. Je ne pense pas qu'il y ait une quatrième solution. A partir de là on se concerte avec les instances économiques et avec tous les intéressés pour trouver des solutions appropriées".
Concernant l’arrêt complet du service Internet, comme il l'a déjà annoncé M. Corm a souligné qu’à long terme, cela est possible, car tout est lié au « dollar frais» : la maintenance, les pièces de rechange et le mazout.
Le ministre a indiqué dans ca cadre qu'il mène une série de contacts avec les responsables politiques "car la politique, malheureusement, s'invite dans les nominations". "J'ai également discuté avec le président du conseil de plusieurs questions liées au fait que le Conseil des ministres ne se réunit pas, ce qui nous rend la tâche difficile à l'heure actuelle", a souligné M. Corm.
Concernant les pertes subies par le secteur des télécommunications alors que c’était le troisième secteur contribuant aux recettes du Trésor public, il a déclaré : « La question du gaspillage dans le secteur est souvent évoquée mais nous pouvons dire que nous avons dépassé ce sujet, vu que 64% des dépenses couvrent le prix du mazout, et nous nous concentrons actuellement sur la question du gaspillage de cette substance, alors que les salaires des employés du secteur constituent 7% des dépenses. Donc même si l'on supprime tous les salaires dans les sociétés Alfa et Touch, on n'aura pas réglé le problème, car aucun secteur ne peut survivre pendant deux ans au prix de change de 1500 livres. C'est un gros problème ».
Et de poursuivre : "Il existe trois solutions, la première est de reconsidérer le tarif approuvé, la deuxième est que l'État continue de soutenir le secteur comme il soutenait l'électricité par le passé, et nous avons vu où nous en sommes, et la troisième solution est d'arrêter le secteur. Je ne pense pas qu'il y ait une quatrième solution. A partir de là on se concerte avec les instances économiques et avec tous les intéressés pour trouver des solutions appropriées".
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