©Le Russe Daniil Medvedev, vainqueur du tournoi de Dubaï, le 4 mars 2023. Karim Sahib/AFP
Retour au premier plan. Le Russe Daniil Medvedev a remporté le tournoi de Dubaï, son troisième titre en autant de semaines, après Rotterdam (Pays-Bas) puis Doha (Qatar), samedi face à son compatriote Andrey Rublev 6-2, 6-2.
L'ancien N°1 mondial avait déjà triomphé de l'actuel roi du circuit, le Serbe Novak Djokovic, en demi-finale de cet ATP 500 6-4, 6-4 vendredi, lors d'une victoire en forme de manifeste.
Plus précis et solide que Rublev, N°6 mondial, Medvedev a remporté son 14e match consécutif, pour glaner, à 27 ans, le 18e titre de sa carrière.
Après une élimination précoce à l'Open d'Australie, première levée du Grand Chelem de l'année, le N°7 mondial a refait le plein de confiance, et sera sans nul doute l'un des joueurs à suivre lors des deux Masters 1000 américains qui attendent le gratin du circuit ATP: Indian Wells (du 8 au 19 mars) puis Miami (du 22 mars au 2 avril).
"Le début d'année n'était pas parfait, a reconnu Medvedev après le match. Je me sens mieux évidemment et je suis très heureux de ces trois semaines. Parfois, on a l'impression de faire les bonnes choses, les bons coups et de perdre les matches. Et parfois, on a l'impression de ne pas faire plus et c'est le contraire. Cela donne beaucoup de confiance quand tout tourne comme cela."
Montagnes russes
Son succès à l'US Open en 2021 avait présagé de nouveaux titres en Grand Chelem, mais Medvedev a, par la suite, connu des hauts et des bas, peinant à confirmer dans les plus grands tournois, son éclosion au sommet du tennis mondial.
L'an dernier, il ne s'était imposé qu'à deux reprises, à Los Cabos (Mexique), ATP 250, puis Vienne (Autriche), ATP 500, lors d'une saison en-deçà des attentes.
Ses trois titres récents semblent indiquer que le Russe est parvenu à retrouver la confiance qui lui avait permis de dominer, en plus du Master de fin d'année (2020), quatre Masters 1000: Cincinnati (États-Unis) et Shanghai (Chine) en 2019, puis Paris (2020) et celui du Canada, à Toronto (2021).
Après sa finale remportée à Doha contre l'Écossais Andy Murray la semaine dernière, Medvedev avait déjà expliqué ses bons résultats par une confiance retrouvée: "Tout est une question de confiance, et certes elle peut revenir très vite, mais elle peut aussi partir tout aussi rapidement avec une défaite."
Samedi, Rublev, de deux ans le cadet de Medvedev, a perdu toutes chances de renverser le match en s'énervant juste après avoir été breaké à 2-2 dans la seconde manche (3-2), perdant rapidement les trois jeux suivants.
"C'était très tactique, Andrey est capable de faire du mal à tout le monde sur le circuit, a expliqué Medvedev samedi. Aujourd'hui, j'ai dominé mais le prochain match pourrait être une autre histoire."
L'ancien N°1 mondial avait déjà triomphé de l'actuel roi du circuit, le Serbe Novak Djokovic, en demi-finale de cet ATP 500 6-4, 6-4 vendredi, lors d'une victoire en forme de manifeste.
Plus précis et solide que Rublev, N°6 mondial, Medvedev a remporté son 14e match consécutif, pour glaner, à 27 ans, le 18e titre de sa carrière.
Après une élimination précoce à l'Open d'Australie, première levée du Grand Chelem de l'année, le N°7 mondial a refait le plein de confiance, et sera sans nul doute l'un des joueurs à suivre lors des deux Masters 1000 américains qui attendent le gratin du circuit ATP: Indian Wells (du 8 au 19 mars) puis Miami (du 22 mars au 2 avril).
"Le début d'année n'était pas parfait, a reconnu Medvedev après le match. Je me sens mieux évidemment et je suis très heureux de ces trois semaines. Parfois, on a l'impression de faire les bonnes choses, les bons coups et de perdre les matches. Et parfois, on a l'impression de ne pas faire plus et c'est le contraire. Cela donne beaucoup de confiance quand tout tourne comme cela."
Montagnes russes
Son succès à l'US Open en 2021 avait présagé de nouveaux titres en Grand Chelem, mais Medvedev a, par la suite, connu des hauts et des bas, peinant à confirmer dans les plus grands tournois, son éclosion au sommet du tennis mondial.
L'an dernier, il ne s'était imposé qu'à deux reprises, à Los Cabos (Mexique), ATP 250, puis Vienne (Autriche), ATP 500, lors d'une saison en-deçà des attentes.
Ses trois titres récents semblent indiquer que le Russe est parvenu à retrouver la confiance qui lui avait permis de dominer, en plus du Master de fin d'année (2020), quatre Masters 1000: Cincinnati (États-Unis) et Shanghai (Chine) en 2019, puis Paris (2020) et celui du Canada, à Toronto (2021).
Après sa finale remportée à Doha contre l'Écossais Andy Murray la semaine dernière, Medvedev avait déjà expliqué ses bons résultats par une confiance retrouvée: "Tout est une question de confiance, et certes elle peut revenir très vite, mais elle peut aussi partir tout aussi rapidement avec une défaite."
Samedi, Rublev, de deux ans le cadet de Medvedev, a perdu toutes chances de renverser le match en s'énervant juste après avoir été breaké à 2-2 dans la seconde manche (3-2), perdant rapidement les trois jeux suivants.
"C'était très tactique, Andrey est capable de faire du mal à tout le monde sur le circuit, a expliqué Medvedev samedi. Aujourd'hui, j'ai dominé mais le prochain match pourrait être une autre histoire."
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