©Le milieu ukrainien de Chelsea Mykhailo Mudryk (en bleu) à la lutte avec le milieu de Dortmund Marius Wolf lors du huitième de finale aller de Ligue des champions entre le BVB Borussia Dortmund et Chelsea FC, en Allemagne le 15 février 2023. John MacDougall/AFP
Avec 31 joueurs dans son effectif, presque tous internationaux, chaque feuille de match est un casse-tête pour l'entraîneur de Chelsea, Graham Potter, qui ne devra pas se tromper, mardi, pour le huitième de finale retour de Ligue des champions contre Dortmund (22h00, Beyrouth).
C'est "le problème à 600 millions de livres (680 M EUR)", comme l'a baptisé récemment la chaîne de télévision Sky Sports, en référence à la somme dépensée par les Blues l'été dernier et cet hiver pour leurs 17 recrues.
Un problème qui ne résume pas à lui seul les difficultés de Chelsea, mais qui est sans doute le plus urgent à régler.
En battant Leeds (1-0) samedi, en championnat, les Londoniens ont offert à leur coach de 47 ans une petite bouffée d'oxygène.
Mais ils restent 10e en championnat et une élimination de la Ligue des champions face à Dortmund, qui l'a emporté 1-0 à l'aller, réduirait quasiment à néant leurs chances de disputer la C1 l'an prochain.
Et face à des Jaunes et noirs qui ont remporté leurs 10 matches en 2023 pour rattraper le Bayern Munich en tête de la Bundesliga, ce scénario est tout à fait plausible.
Une période d'adaptation était prévisible pour Potter, nommé début septembre, surtout en arrivant de Brighton, un club sans commune mesure avec les Blues.
Chaises musicales permanentes
S'il a hérité d'un effectif qu'il n'avait pas choisi et surtout déséquilibré, l'hyper-activité de son club sur le marché des transferts ne lui a, paradoxalement, pas facilité sa tâche en empilant les joueurs pour un seul départ, celui de Jorginho à Arsenal.
"C'est un défi quand on a autant de joueurs", avait-il reconnu juste à la clôture du mercato d'hiver, début février.
"La plupart des joueurs veulent jouer, être sur le terrain, aider l'équipe. Et quand ils n'y sont pas, c'est un défi à plusieurs égards dans ce club", avait-il ajouté, dans une allusion à peine voilée aux problèmes d'égo qui couvent.
Gérer les entraînements est devenu très compliqué, certains joueurs devant parfois travailler en petits groupes ou individuellement pour qu'il puisse se focaliser sur la préparation du prochain match avec le groupe concerné.
Avec plus de 80 changements effectués dans les 19 onze de départs alignés en Premier League depuis qu'il est en poste, tous les joueurs ont eu l'occasion de se montrer.
Mais ces chaises musicales permanentes ont ralenti la constitution des automatismes en six mois.
"Nous avons besoin de stabilité (...) Il nous manque la complicité, la fluidité et la confiance qui vient quand on se connaît les uns les autres", a reconnu Potter.
Ecrémage indispensable
Au moment d'aborder la phase finale de la Ligue des champions, il a cependant déjà dû faire des choix forts pour ne coucher que 23 noms sur la liste donnée à l'UEFA.
Pierre-Emerick Aubameyang a ainsi été laissé sur le bord de la route, au profit de Mykhailo Mudryk qui avait coûté 100 M EUR cet hiver ou Joao Felix et son prêt onéreux en provenance de l'Atlético Madrid.
Pour le match contre Dortmund, sa sélection sera "simplifiée" par les absences possibles ou prévues.
Edouard Mendy dans les cages, Thiago Silva, Cesar Azpilicueta et peut-être Reece James en défense, N'Golo Kanté, Christian Pulisic et Mason Mount au milieu sont blessés ou incertains.
Mais à terme, alors que Malo Gusto et Andrey Santos, achetés cet hiver et reprêtés dans la foulée, ou Christopher Nkunku, annoncé avec insistance en provenance de Leipzig, étofferont encore le groupe cet été, un écrémage paraît indispensable en fin de la saison.
Une phase à laquelle Potter espère bien participer pour façonner enfin son groupe.
"Il a toujours été question d'entraîner dans des circonstances particulières, mais je ne me plains pas. Cela mettra à l'épreuve mes compétences et mes qualités et je m'en réjouis", avait-il assuré.
"On a besoin de ressources pour gagner, mais il faut plus que cela (...) Il y a des choses que l'argent ne peut pas acheter et c'est là-dessus que je dois faire mon travail".
C'est "le problème à 600 millions de livres (680 M EUR)", comme l'a baptisé récemment la chaîne de télévision Sky Sports, en référence à la somme dépensée par les Blues l'été dernier et cet hiver pour leurs 17 recrues.
Un problème qui ne résume pas à lui seul les difficultés de Chelsea, mais qui est sans doute le plus urgent à régler.
En battant Leeds (1-0) samedi, en championnat, les Londoniens ont offert à leur coach de 47 ans une petite bouffée d'oxygène.
Mais ils restent 10e en championnat et une élimination de la Ligue des champions face à Dortmund, qui l'a emporté 1-0 à l'aller, réduirait quasiment à néant leurs chances de disputer la C1 l'an prochain.
Et face à des Jaunes et noirs qui ont remporté leurs 10 matches en 2023 pour rattraper le Bayern Munich en tête de la Bundesliga, ce scénario est tout à fait plausible.
Une période d'adaptation était prévisible pour Potter, nommé début septembre, surtout en arrivant de Brighton, un club sans commune mesure avec les Blues.
Chaises musicales permanentes
S'il a hérité d'un effectif qu'il n'avait pas choisi et surtout déséquilibré, l'hyper-activité de son club sur le marché des transferts ne lui a, paradoxalement, pas facilité sa tâche en empilant les joueurs pour un seul départ, celui de Jorginho à Arsenal.
"C'est un défi quand on a autant de joueurs", avait-il reconnu juste à la clôture du mercato d'hiver, début février.
"La plupart des joueurs veulent jouer, être sur le terrain, aider l'équipe. Et quand ils n'y sont pas, c'est un défi à plusieurs égards dans ce club", avait-il ajouté, dans une allusion à peine voilée aux problèmes d'égo qui couvent.
Gérer les entraînements est devenu très compliqué, certains joueurs devant parfois travailler en petits groupes ou individuellement pour qu'il puisse se focaliser sur la préparation du prochain match avec le groupe concerné.
Avec plus de 80 changements effectués dans les 19 onze de départs alignés en Premier League depuis qu'il est en poste, tous les joueurs ont eu l'occasion de se montrer.
Mais ces chaises musicales permanentes ont ralenti la constitution des automatismes en six mois.
"Nous avons besoin de stabilité (...) Il nous manque la complicité, la fluidité et la confiance qui vient quand on se connaît les uns les autres", a reconnu Potter.
Ecrémage indispensable
Au moment d'aborder la phase finale de la Ligue des champions, il a cependant déjà dû faire des choix forts pour ne coucher que 23 noms sur la liste donnée à l'UEFA.
Pierre-Emerick Aubameyang a ainsi été laissé sur le bord de la route, au profit de Mykhailo Mudryk qui avait coûté 100 M EUR cet hiver ou Joao Felix et son prêt onéreux en provenance de l'Atlético Madrid.
Pour le match contre Dortmund, sa sélection sera "simplifiée" par les absences possibles ou prévues.
Edouard Mendy dans les cages, Thiago Silva, Cesar Azpilicueta et peut-être Reece James en défense, N'Golo Kanté, Christian Pulisic et Mason Mount au milieu sont blessés ou incertains.
Mais à terme, alors que Malo Gusto et Andrey Santos, achetés cet hiver et reprêtés dans la foulée, ou Christopher Nkunku, annoncé avec insistance en provenance de Leipzig, étofferont encore le groupe cet été, un écrémage paraît indispensable en fin de la saison.
Une phase à laquelle Potter espère bien participer pour façonner enfin son groupe.
"Il a toujours été question d'entraîner dans des circonstances particulières, mais je ne me plains pas. Cela mettra à l'épreuve mes compétences et mes qualités et je m'en réjouis", avait-il assuré.
"On a besoin de ressources pour gagner, mais il faut plus que cela (...) Il y a des choses que l'argent ne peut pas acheter et c'est là-dessus que je dois faire mon travail".
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