Dans un entretien avec Ici Beyrouth, Pierre Issa est revenu sur les principales étapes de sa carrière, dont son expérience de 2 ans à l’Olympic Beyrouth de 2002 à 2004
Pierre Issa est sans aucun doute l’un des meilleurs joueurs de foot libanais de l’histoire. Et certainement le meilleur défenseur que le pays du Cèdre ait jamais connu. Son talent lui a permis de faire partie de l’effectif de plusieurs grands d’Europe comme Marseille et Chelsea. Son parcours attire d’autant plus l’attention par sa singularité.
En effet, quand en 2002, à 27 ans, le stoppeur sort d’une expérience d’une saison en Premier League anglaise, championnat qui est déjà le meilleur au monde à l’époque, le natif de Johannesburg, en Afrique du Sud, dispose d’une assez bonne cote pour rebondir dans un des 5 grands championnats européens.
Mais Issa va faire parler son cœur et tenter un improbable défi dans son pays d’origine, le Liban, en signant à l’Olympic Beirut. "Les choses se sont au début faites par hasard. J’allais souvent en vacances au Liban. J’ai rencontré quelqu'un qui travaillait à l’Olympic Beirut et qui était proche du président de l’époque. Nous avons d’abord discuté par personnes interposées. Au départ, cela paraissait impensable, puis, au fur et à mesure, les choses se sont décantées. J’ai effectué 1 ou 2 voyages pour rencontrer les décisionnaires et j’ai finalement décidé de signer pour ce club. J’ai vraiment passé 2 années magnifiques dans mon pays d’origine."
Sur le plan sportif, le joueur formé à Dunkerque va réussir le doublé lors de sa première saison avec les Beyrouthins en remportant le championnat et la coupe du Liban en 2003. "J’ai été surpris par le niveau du championnat du Liban. Cette année-là, plusieurs équipes avaient recruté de bons joueurs. Je pense qu’avec Marseille, c’est ma plus belle expérience".
C’est en effet à Marseille que l’ex-capitaine de la sélection sud-africaine s’était auparavant révélé au grand public. Après avoir disputé la saison 1994-1995 avec Dunkerque, le défenseur central signe pour l’Olympique de Marseille en 1995, à 20 ans, et accélère ainsi sa carrière. Il restera en tout 6 saisons dans le club de la cité phocéenne. Le summum de l’aventure olympienne aura été la saison 1998-1999. Cette année-là Marseille passe très près du doublé coupe d’Europe-Championnat, mais la dernière marche s’avère trop haute, et les coéquipiers de Issa finissent 2èmes dans les deux compétitions.
En championnat, ces derniers perdent le titre face à Bordeaux lors de la 38ème et dernière journée, dans un scénario improbable, avec un but de Pascal Feinduno à la dernière minute du match des Girondins face au PSG au Parc des Princes. Ce but maintiendra l’avantage au classement des hommes d’Élie Baup, d’un point, devant Marseille.
Pierre Issa garde cependant un bon souvenir de cette saison. "C’était magique. Une équipe qui avait de grands joueurs. On a été vice-champions d’Europe en perdant contre la grosse équipe de Parme. Certes, j’ai des regrets mais je suis très content du parcours réalisé. En demi-finale retour contre Bologne, l’arbitre a sorti plusieurs cartons rouges et des joueurs se sont retrouvés suspendus pour la finale. Nous avons disputé la finale alors qu’il nous manquait 5 joueurs. La moitié de l’équipe."
Un passage mitigé en Angleterre
Après Marseille, Issa poursuit sa progression en rejoignant le meilleur championnat d’Europe en Janvier 2001. Il restera en tout une saison et demie en Angleterre. En jouant d’abord une demi-saison à Chelsea, où il ne participera à aucun match en 6 mois. Puis une saison complète à Watford, où il connaîtra relativement plus de succès en disputant 15 rencontres et en inscrivant un but.
Pour Issa, le championnat anglais était alors certes "le meilleur championnat au monde du fait qu’il disposait de ressources financières lui permettant d’attirer n’importe quel joueur. Mais ce n’est pas un championnat qui m’a vraiment emballé. Si je devais revenir en arrière, je me serais davantage orienté vers les championnats italien ou espagnol, où le jeu est moins direct".
Pierre Issa est sans aucun doute l’un des meilleurs joueurs de foot libanais de l’histoire. Et certainement le meilleur défenseur que le pays du Cèdre ait jamais connu. Son talent lui a permis de faire partie de l’effectif de plusieurs grands d’Europe comme Marseille et Chelsea. Son parcours attire d’autant plus l’attention par sa singularité.
En effet, quand en 2002, à 27 ans, le stoppeur sort d’une expérience d’une saison en Premier League anglaise, championnat qui est déjà le meilleur au monde à l’époque, le natif de Johannesburg, en Afrique du Sud, dispose d’une assez bonne cote pour rebondir dans un des 5 grands championnats européens.
Mais Issa va faire parler son cœur et tenter un improbable défi dans son pays d’origine, le Liban, en signant à l’Olympic Beirut. "Les choses se sont au début faites par hasard. J’allais souvent en vacances au Liban. J’ai rencontré quelqu'un qui travaillait à l’Olympic Beirut et qui était proche du président de l’époque. Nous avons d’abord discuté par personnes interposées. Au départ, cela paraissait impensable, puis, au fur et à mesure, les choses se sont décantées. J’ai effectué 1 ou 2 voyages pour rencontrer les décisionnaires et j’ai finalement décidé de signer pour ce club. J’ai vraiment passé 2 années magnifiques dans mon pays d’origine."
Sur le plan sportif, le joueur formé à Dunkerque va réussir le doublé lors de sa première saison avec les Beyrouthins en remportant le championnat et la coupe du Liban en 2003. "J’ai été surpris par le niveau du championnat du Liban. Cette année-là, plusieurs équipes avaient recruté de bons joueurs. Je pense qu’avec Marseille, c’est ma plus belle expérience".
Révélé au grand public à l’Olympique de Marseille
C’est en effet à Marseille que l’ex-capitaine de la sélection sud-africaine s’était auparavant révélé au grand public. Après avoir disputé la saison 1994-1995 avec Dunkerque, le défenseur central signe pour l’Olympique de Marseille en 1995, à 20 ans, et accélère ainsi sa carrière. Il restera en tout 6 saisons dans le club de la cité phocéenne. Le summum de l’aventure olympienne aura été la saison 1998-1999. Cette année-là Marseille passe très près du doublé coupe d’Europe-Championnat, mais la dernière marche s’avère trop haute, et les coéquipiers de Issa finissent 2èmes dans les deux compétitions.
En championnat, ces derniers perdent le titre face à Bordeaux lors de la 38ème et dernière journée, dans un scénario improbable, avec un but de Pascal Feinduno à la dernière minute du match des Girondins face au PSG au Parc des Princes. Ce but maintiendra l’avantage au classement des hommes d’Élie Baup, d’un point, devant Marseille.
Pierre Issa garde cependant un bon souvenir de cette saison. "C’était magique. Une équipe qui avait de grands joueurs. On a été vice-champions d’Europe en perdant contre la grosse équipe de Parme. Certes, j’ai des regrets mais je suis très content du parcours réalisé. En demi-finale retour contre Bologne, l’arbitre a sorti plusieurs cartons rouges et des joueurs se sont retrouvés suspendus pour la finale. Nous avons disputé la finale alors qu’il nous manquait 5 joueurs. La moitié de l’équipe."
Avec Cyril Domoraud et Laurent Blanc, Pierre Issa complétait la défense à 3 centraux, qui a joué la finale de C3 contre Parme en 1999. Concernant Laurent Blanc, Issa affirme que parmi tous les défenseurs avec lesquels il a évolué dans sa carrière, "c’est de loin le meilleur, il avait un tel charisme, un tel leadership. J’ai beaucoup appris en jouant à ses côtés. C’était une grande chance pour un jeune de jouer avec un joueur d’une telle expérience."
Un passage mitigé en Angleterre
Après Marseille, Issa poursuit sa progression en rejoignant le meilleur championnat d’Europe en Janvier 2001. Il restera en tout une saison et demie en Angleterre. En jouant d’abord une demi-saison à Chelsea, où il ne participera à aucun match en 6 mois. Puis une saison complète à Watford, où il connaîtra relativement plus de succès en disputant 15 rencontres et en inscrivant un but.
Pour Issa, le championnat anglais était alors certes "le meilleur championnat au monde du fait qu’il disposait de ressources financières lui permettant d’attirer n’importe quel joueur. Mais ce n’est pas un championnat qui m’a vraiment emballé. Si je devais revenir en arrière, je me serais davantage orienté vers les championnats italien ou espagnol, où le jeu est moins direct".
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