Après avoir participé à 13 expositions collectives de peinture, Daniel Abillama présente sa deuxième exposition solo de peinture, qui vient d'être inaugurée à la municipalité de Jounieh, dans le cadre de Jounieh Francophone, en partenariat avec le Département des Yvelines en France et l’Institut français du Liban. L’événement inclut vernissage, auteurs et livres, arts et artisans, marché des fleurs, produits locaux, foire du vin et gastronomie française. L’exposition s’étend du 16 au 26 mars et a pour thème la communication.
La peinture coule dans les veines de Daniel Abillama; son oncle, Tony Makhoul était peintre, et ses trois enfants à lui ont également hérité ce talent.
«Cette exposition est une sorte de solo mouvant qui répond à ma première exposition. Mon parcours est diversifié; ma carrière de peintre a commencé en 2018, mais il m’a fallu quinze ans de travail assidu pour en arriver là. Je suis peintre autodidacte. Après une formation d’un an en décoration et arts plastiques, j’ai longtemps travaillé différents genres de peinture tels que le cubisme, l’impressionnisme… pour en arriver à l’abstrait. Je crois fermement que tout art contemporain doit trouver des racines dans la base. Le peintre pourra alors créer lui-même sa propre technique sans prétention», confie-t-il.
«J’ai commencé par la peinture impressionniste en 2018, dit-il. Poursuivant une pratique semi-abstraite, je copiais des personnages, des panoramas que je gardais en mémoire. Ont alors pris forme ces silhouettes-là. De par ma nature joviale, j’aime connaître les gens et suis loin de la solitude. Je pense que mes peintures reflètent mon esprit et mon état d’âme; dans mes toiles, les êtres humains se côtoient, on les voit en masse, unis. Certains tableaux représentent aussi des familles. J’ai gardé l’idée de famille de ma plus tendre enfance, vu que la mienne était soudée et solide. Peut-être devrions-nous accorder plus d’importance de nos jours au rôle de la famille en société.»
Le thème de son exposition étant la communication, il souligne: «Mes tableaux représentent des personnes assises ensemble et en train de discuter. C’est peut-être ce qui nous manque le plus; la communication. Repliés chacun sur son portable, les gens ne se regardent même plus. Il est beau d’avoir comme un retour aux sources, à nos traditions, du temps où les familles se rassemblaient autour du dîner. Mes personnages sont des silhouettes déchirées au fond mais qui ont de la persévérance. Ils sont enracinés dans l’espoir et veulent à tout prix continuer de vivre.»
Quant au choix des couleurs, c’est par pure intuition que Daniel Abillama procède. «Je manie les couleurs selon l’intuition ou l’inspiration du moment. Mes couleurs sont habituellement des couleurs vives, plutôt primaires; on retrouve du rouge, du jaune, du vert et du bleu dans mes toiles. C’est une pure invitation à la vie, à la joie», affirme-t-il.
Daniel Abillama utilise tout genre d’outil qui lui tombe sous la main; pinceau, couteau, éponge et sable pour ses tableaux en mixed media.
Le peintre ne fixe pas ses horaires de dessin. La peinture n’est pas non plus pour lui une sorte d’exutoire pour se débarrasser de ses émotions de colère ou de tristesse. Il répond tout simplement à une impulsion intérieure. Quelle que soit l’activité du moment qu’il entreprend alors, il arrête tout pour peindre.
Son message? L’espoir qui habite ses tableaux. «Qu’importe l’état dans lequel nous vivons, nous ne pouvons pas accepter de nous laisser aller à la douleur ni au désespoir. Nous nous devons de tenir. La culture est un merveilleux moyen de le faire.»
Marie-Christine Tayah
Instagram: @mariechristine.tayah
La peinture coule dans les veines de Daniel Abillama; son oncle, Tony Makhoul était peintre, et ses trois enfants à lui ont également hérité ce talent.
«Cette exposition est une sorte de solo mouvant qui répond à ma première exposition. Mon parcours est diversifié; ma carrière de peintre a commencé en 2018, mais il m’a fallu quinze ans de travail assidu pour en arriver là. Je suis peintre autodidacte. Après une formation d’un an en décoration et arts plastiques, j’ai longtemps travaillé différents genres de peinture tels que le cubisme, l’impressionnisme… pour en arriver à l’abstrait. Je crois fermement que tout art contemporain doit trouver des racines dans la base. Le peintre pourra alors créer lui-même sa propre technique sans prétention», confie-t-il.
«J’ai commencé par la peinture impressionniste en 2018, dit-il. Poursuivant une pratique semi-abstraite, je copiais des personnages, des panoramas que je gardais en mémoire. Ont alors pris forme ces silhouettes-là. De par ma nature joviale, j’aime connaître les gens et suis loin de la solitude. Je pense que mes peintures reflètent mon esprit et mon état d’âme; dans mes toiles, les êtres humains se côtoient, on les voit en masse, unis. Certains tableaux représentent aussi des familles. J’ai gardé l’idée de famille de ma plus tendre enfance, vu que la mienne était soudée et solide. Peut-être devrions-nous accorder plus d’importance de nos jours au rôle de la famille en société.»
Le thème de son exposition étant la communication, il souligne: «Mes tableaux représentent des personnes assises ensemble et en train de discuter. C’est peut-être ce qui nous manque le plus; la communication. Repliés chacun sur son portable, les gens ne se regardent même plus. Il est beau d’avoir comme un retour aux sources, à nos traditions, du temps où les familles se rassemblaient autour du dîner. Mes personnages sont des silhouettes déchirées au fond mais qui ont de la persévérance. Ils sont enracinés dans l’espoir et veulent à tout prix continuer de vivre.»
Quant au choix des couleurs, c’est par pure intuition que Daniel Abillama procède. «Je manie les couleurs selon l’intuition ou l’inspiration du moment. Mes couleurs sont habituellement des couleurs vives, plutôt primaires; on retrouve du rouge, du jaune, du vert et du bleu dans mes toiles. C’est une pure invitation à la vie, à la joie», affirme-t-il.
Daniel Abillama utilise tout genre d’outil qui lui tombe sous la main; pinceau, couteau, éponge et sable pour ses tableaux en mixed media.
Le peintre ne fixe pas ses horaires de dessin. La peinture n’est pas non plus pour lui une sorte d’exutoire pour se débarrasser de ses émotions de colère ou de tristesse. Il répond tout simplement à une impulsion intérieure. Quelle que soit l’activité du moment qu’il entreprend alors, il arrête tout pour peindre.
Son message? L’espoir qui habite ses tableaux. «Qu’importe l’état dans lequel nous vivons, nous ne pouvons pas accepter de nous laisser aller à la douleur ni au désespoir. Nous nous devons de tenir. La culture est un merveilleux moyen de le faire.»
Marie-Christine Tayah
Instagram: @mariechristine.tayah
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