©La Kazakhe Elena Rybakina célèbre sa victoire sur la numéro un mondiale polonaise Iga Swiatek le 17 mars 2023 à Indian Wells. Frederic J. Brown/AFP
Elena Rybakina, implacable face à la N.1 mondiale Iga Swiatek, et Aryna Sabalenka, intraitable contre Maria Sakkari, se retrouveront en finale du WTA 1000 d'Indian Wells, deux mois après le sacre à l'Open d'Australie de la Bélarusse aux dépens de la Kazakhe.
Cette dernière, première de son pays à atteindre ce stade d'un tournoi de cette catégorie juste en-dessous des Grands Chelems, tentera de prendre enfin une revanche, dans le désert californien dimanche, elle qui compte quatre revers en autant de matches disputés face à sa future adversaire.
Et si on se fie à sa performance très impressionnante face à Swiatek, tenante du titre étrillée 6-2, 6-2 en à peine 1h16, Rybakina a des raisons de croire en son étoile. "Si je joue comme aujourd'hui, je pense que j'ai toutes mes chances", a admis la lauréate de Wimbledon l'an passé.
"Je suis très fière, j'ai très bien joué aujourd'hui et je ne m'y attendais pas forcément après la difficile victoire d'hier (remportée en trois sets face à la Tchèque Karolina Muchova, NDLR). J'ai livré un de mes meilleurs matches cette saison", a ajouté la 10e mondiale.
La Kazakhe de 23 ans avait pourtant affaire à une rivale polonaise, elle aussi revancharde, deux mois après Melbourne, puisqu'elle l'avait écartée déjà sans grand ménagement en 8e de finale.
"Gêne aux côtes"
Se disant déterminée à remettre les pendules à l'heure la veille, Swiatek qui se disait "prête à 100%" pour ce rendez-vous, a toujours eu un temps de retard sur les coups de son adversaire, qui a réussi presque tout ce qu'elle a entrepris. Et si elle plaidé "une petite gêne au niveau des côtes" en conférence de presse, rarement a-t-on vu la gagnante de Roland-Garros et de l'US Open aussi impuissante sur un court.
Brisant le rêve de doublé de la N.1 mondiale, que seule a réussi Martina Navratilova en 1990-1991, Rybakina s'est notamment appuyée sur une première balle redoutablement efficace (82% de points gagnés, 7 aces) et sur un retour à l'avenant (57% de points remportés).
Elle a converti les cinq balles de break qu'elle s'est procurées et a effacé trois des quatre obtenues par son adversaire, qui s'est sur le coup évitée l'humiliation d'un "donut" (un 6-0) pour seulement retarder l'échéance, avant de plier en 1H16.
Plus tôt, Sabalenka, avait surclassé 6-2, 6-3 la Grecque Maria Sakkari (7e), pour atteindre également, pour la première fois, la finale.
Plus agressive et constante, La Bélarusse de 24 ans a contrôlé le match, breakant à trois reprises dans la première manche, sans pitié en retour sur les deuxièmes balles de Sakkari, avec 11 points gagnés sur 14 joués.
"Je veux le gagner"
Le combat de cogneuses s'est poursuivi avec les mêmes effets dans le second set, Sabalenka continuant de malmener la Grecque de 27 ans (21 coups gagnants à 9 au total), apparue empruntée. Peut-être est-ce dû au fait qu'elle avait déjà passé plus du double de temps que sa rivale sur les courts, pour atteindre le dernier carré...
Elle, qui visait une deuxième finale consécutive, a résisté en débreakant pour revenir à 2-2 et a eu une occasion de reprendre le service de Sabalenka, quelque peu sur le reculoir. Mais cette dernière est une autre joueuse désormais, qui ne craque plus aussi facilement à la moindre contrariété.
"Dans le passé, j'ai perdu tellement de matches comme ça, sur juste quelques erreurs stupides. Je me suis dit que ce n'était pas grave de faire ces erreurs, que je n'étais pas un robot, que je pouvais rater ces coups. C'est ainsi que j'ai pu continuer à me battre", a-t-elle expliqué.
Depuis son premier sacre majeur en janvier à Melbourne, une confiance maximale habite Sabalenka, qui n'a perdu qu'un match sur 18 disputés en 2023. "Je me sens très bien sur le court en ce moment, mais je comprends aussi que ce ne sera pas toujours le cas. C'est pourquoi je continue à travailler dur, à m'assurer que les jours où les choses ne vont pas comme je le souhaite, il n'y a pas de problème. Mais, oui, c'est formidable de faire partie des meilleures joueuses", a-t-elle souri.
A Indian Wells, la Bélarusse peut confirmer ce statut dès dimanche. "Ce tournoi ressemble à un Grand Chelem, je veux vraiment le gagner", a-t-elle lancé.
Cette dernière, première de son pays à atteindre ce stade d'un tournoi de cette catégorie juste en-dessous des Grands Chelems, tentera de prendre enfin une revanche, dans le désert californien dimanche, elle qui compte quatre revers en autant de matches disputés face à sa future adversaire.
Et si on se fie à sa performance très impressionnante face à Swiatek, tenante du titre étrillée 6-2, 6-2 en à peine 1h16, Rybakina a des raisons de croire en son étoile. "Si je joue comme aujourd'hui, je pense que j'ai toutes mes chances", a admis la lauréate de Wimbledon l'an passé.
"Je suis très fière, j'ai très bien joué aujourd'hui et je ne m'y attendais pas forcément après la difficile victoire d'hier (remportée en trois sets face à la Tchèque Karolina Muchova, NDLR). J'ai livré un de mes meilleurs matches cette saison", a ajouté la 10e mondiale.
La Kazakhe de 23 ans avait pourtant affaire à une rivale polonaise, elle aussi revancharde, deux mois après Melbourne, puisqu'elle l'avait écartée déjà sans grand ménagement en 8e de finale.
"Gêne aux côtes"
Se disant déterminée à remettre les pendules à l'heure la veille, Swiatek qui se disait "prête à 100%" pour ce rendez-vous, a toujours eu un temps de retard sur les coups de son adversaire, qui a réussi presque tout ce qu'elle a entrepris. Et si elle plaidé "une petite gêne au niveau des côtes" en conférence de presse, rarement a-t-on vu la gagnante de Roland-Garros et de l'US Open aussi impuissante sur un court.
Brisant le rêve de doublé de la N.1 mondiale, que seule a réussi Martina Navratilova en 1990-1991, Rybakina s'est notamment appuyée sur une première balle redoutablement efficace (82% de points gagnés, 7 aces) et sur un retour à l'avenant (57% de points remportés).
Elle a converti les cinq balles de break qu'elle s'est procurées et a effacé trois des quatre obtenues par son adversaire, qui s'est sur le coup évitée l'humiliation d'un "donut" (un 6-0) pour seulement retarder l'échéance, avant de plier en 1H16.
Plus tôt, Sabalenka, avait surclassé 6-2, 6-3 la Grecque Maria Sakkari (7e), pour atteindre également, pour la première fois, la finale.
Plus agressive et constante, La Bélarusse de 24 ans a contrôlé le match, breakant à trois reprises dans la première manche, sans pitié en retour sur les deuxièmes balles de Sakkari, avec 11 points gagnés sur 14 joués.
"Je veux le gagner"
Le combat de cogneuses s'est poursuivi avec les mêmes effets dans le second set, Sabalenka continuant de malmener la Grecque de 27 ans (21 coups gagnants à 9 au total), apparue empruntée. Peut-être est-ce dû au fait qu'elle avait déjà passé plus du double de temps que sa rivale sur les courts, pour atteindre le dernier carré...
Elle, qui visait une deuxième finale consécutive, a résisté en débreakant pour revenir à 2-2 et a eu une occasion de reprendre le service de Sabalenka, quelque peu sur le reculoir. Mais cette dernière est une autre joueuse désormais, qui ne craque plus aussi facilement à la moindre contrariété.
"Dans le passé, j'ai perdu tellement de matches comme ça, sur juste quelques erreurs stupides. Je me suis dit que ce n'était pas grave de faire ces erreurs, que je n'étais pas un robot, que je pouvais rater ces coups. C'est ainsi que j'ai pu continuer à me battre", a-t-elle expliqué.
Depuis son premier sacre majeur en janvier à Melbourne, une confiance maximale habite Sabalenka, qui n'a perdu qu'un match sur 18 disputés en 2023. "Je me sens très bien sur le court en ce moment, mais je comprends aussi que ce ne sera pas toujours le cas. C'est pourquoi je continue à travailler dur, à m'assurer que les jours où les choses ne vont pas comme je le souhaite, il n'y a pas de problème. Mais, oui, c'est formidable de faire partie des meilleures joueuses", a-t-elle souri.
A Indian Wells, la Bélarusse peut confirmer ce statut dès dimanche. "Ce tournoi ressemble à un Grand Chelem, je veux vraiment le gagner", a-t-elle lancé.
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