Diatribe de la diaspora libanaise contre la classe dirigeante
Six associations internationales de la diaspora libanaise ont fustigé lundi la situation alarmante dans laquelle la classe politique a plongé le pays.

L’UCLM (Union culturelle libanaise mondiale), le Conseil d’affaires libanais au Koweït, le Mouvement des citoyens libanais dans le monde, le Conseil exécutif libanais, le Conseil d'affaires libanais à Dubaï et la HALFA (Hommes d'affaires libanais de France) ont urgemment appelé à "l’élection d’un président de la République, capable de redresser le pays".

Dans une prise de position unifiée et inédite, ils ont également condamné "l’extrême lenteur de la mise en place des réformes requises", soulignant l’importance de leur mise en œuvre. "Au cas où le blocage présidentiel persiste, nous appelons à la tenue d’élections législatives dans les plus brefs délais, afin que les candidats se présentent selon un programme national clair, et non pas sur des bases partisanes ou confessionnelles", comme cela a toujours été le cas, peut-on lire dans le communiqué publié lundi.


Les signataires du document ont par ailleurs appelé la classe dirigeante à "profiter des développements positifs consécutifs à l’assainissement du climat politique régional et à s’employer urgemment à remettre sur pied le pouvoir exécutif libanais, à travers l’élection d’un chef de l’État patriote et capable de protéger la diversité libanaise".

Plus encore, les membres signataires ont exhorté la communauté internationale à ignorer les requêtes de la classe dirigeante libanaise, l'enjoignant de mettre la pression sur cette dernière afin qu’elle élise un président de la République et forme un gouvernement efficace, non-clientéliste".
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