Le Bureau de contrôle des avoirs étrangers du Trésor américain (OFAC) a pris des mesures mardi, en coordination avec ses homologues du Royaume-Uni, pour sanctionner des personnes-clés, deux Libanais Nouh Zeaïter et Hassan Dekko, ainsi que quatre personnes de nationalité syrienne, Khaled Kaddour, Samer el-Assad, Wassim el-Assad et Imad Abou Zreik, qui soutiennent le régime du président syrien Bachar el-Assad et la production ou l'exportation de Captagon.
"Nouh Zeaïter entretient des liens étroits avec la quatrième division de la SAA et certains membres du Hezbollah. Zeaïter est un trafiquant d'armes et de drogue connu et est actuellement recherché par les autorités libanaises pour trafic de drogue. Il est désigné pour avoir matériellement aidé, parrainé ou fourni un soutien financier, matériel ou technologique au Hezbollah, ou des biens ou des services à ce dernier ou en sa faveur", peut-on lire sur le site du Trésor américain.
Quant à Hassan Dekko, il serait lié à des opérations de trafic de drogue menées par la quatrième division de la SAA, dirigée par Maher el-Assad (frère du président syrien Bachar el-Assad) et dont la couverture aurait été assurée par le Hezbollah. "Surnommé par les médias "le roi du Captagon", il a été arrêté au Liban en 2021 pour trafic de drogue dans le cadre d'une importante cargaison de Captagon interceptée en Malaisie alors qu'elle était destinée à l'Arabie saoudite, mais des membres du Hezbollah lui aurait permis de continuer à gérer ses affaires pendant qu'il était en prison. M. Dekko a acquis une réputation de source de Captagon et de facilitateur de la contrebande à travers la frontière entre la Syrie et le Liban, sous la protection des associés du Hezbollah. Il est désigné pour avoir matériellement aidé, parrainé ou fourni un soutien financier, matériel ou technologique au Hezbollah, ou des biens ou des services à ce dernier ou en sa faveur", toujours selon le communiqué du Trésor.
D’après le document, Hassan Dekko a aussi fondé deux sociétés, Hassan Dekko Trading et Al-Israa Establishment for Import and Export, spécialisées dans le commerce général et les opérations d'import-export et enregistrées sous son nom. Elles font également l’objet de sanctions puisqu’elles sont détenues, contrôlées ou dirigées, directement ou indirectement, par Dekko.
Ces désignations, dont certaines sont mises en œuvre conformément au Caesar Act de 2019 sur la protection des civils syriens, soulignent également le rôle important des trafiquants de drogue libanais - dont certains entretiennent des liens avec le Hezbollah - dans la facilitation de l'exportation du Captagon. Cette action soulignerait également, selon le Trésor américain, la domination de la famille el-Assad sur le trafic illicite de Captagon et son financement du régime syrien.
"La Syrie est devenue un leader mondial dans la production de Captagon, une substance hautement addictive, dont une grande partie est acheminée via le Liban", a déclaré Andrea M. Gacki, directrice de l'OFAC. "Avec nos alliés, nous demanderons des comptes à ceux qui soutiennent le régime de Bachar el-Assad avec les revenus illicites de la drogue et d'autres moyens financiers qui permettent au régime de continuer à réprimer le peuple syrien".
"Nouh Zeaïter entretient des liens étroits avec la quatrième division de la SAA et certains membres du Hezbollah. Zeaïter est un trafiquant d'armes et de drogue connu et est actuellement recherché par les autorités libanaises pour trafic de drogue. Il est désigné pour avoir matériellement aidé, parrainé ou fourni un soutien financier, matériel ou technologique au Hezbollah, ou des biens ou des services à ce dernier ou en sa faveur", peut-on lire sur le site du Trésor américain.
Quant à Hassan Dekko, il serait lié à des opérations de trafic de drogue menées par la quatrième division de la SAA, dirigée par Maher el-Assad (frère du président syrien Bachar el-Assad) et dont la couverture aurait été assurée par le Hezbollah. "Surnommé par les médias "le roi du Captagon", il a été arrêté au Liban en 2021 pour trafic de drogue dans le cadre d'une importante cargaison de Captagon interceptée en Malaisie alors qu'elle était destinée à l'Arabie saoudite, mais des membres du Hezbollah lui aurait permis de continuer à gérer ses affaires pendant qu'il était en prison. M. Dekko a acquis une réputation de source de Captagon et de facilitateur de la contrebande à travers la frontière entre la Syrie et le Liban, sous la protection des associés du Hezbollah. Il est désigné pour avoir matériellement aidé, parrainé ou fourni un soutien financier, matériel ou technologique au Hezbollah, ou des biens ou des services à ce dernier ou en sa faveur", toujours selon le communiqué du Trésor.
D’après le document, Hassan Dekko a aussi fondé deux sociétés, Hassan Dekko Trading et Al-Israa Establishment for Import and Export, spécialisées dans le commerce général et les opérations d'import-export et enregistrées sous son nom. Elles font également l’objet de sanctions puisqu’elles sont détenues, contrôlées ou dirigées, directement ou indirectement, par Dekko.
Ces désignations, dont certaines sont mises en œuvre conformément au Caesar Act de 2019 sur la protection des civils syriens, soulignent également le rôle important des trafiquants de drogue libanais - dont certains entretiennent des liens avec le Hezbollah - dans la facilitation de l'exportation du Captagon. Cette action soulignerait également, selon le Trésor américain, la domination de la famille el-Assad sur le trafic illicite de Captagon et son financement du régime syrien.
"La Syrie est devenue un leader mondial dans la production de Captagon, une substance hautement addictive, dont une grande partie est acheminée via le Liban", a déclaré Andrea M. Gacki, directrice de l'OFAC. "Avec nos alliés, nous demanderons des comptes à ceux qui soutiennent le régime de Bachar el-Assad avec les revenus illicites de la drogue et d'autres moyens financiers qui permettent au régime de continuer à réprimer le peuple syrien".
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