Les opposants à la réforme des retraites étaient moins nombreux dans la rue mardi pour une dixième journée d'action à l'appel des syndicats qui ont réclamé une "médiation", rejetée par le gouvernement, mais soutenue par ses alliés du Modem.
Cinq jours après un sursaut terni par de nombreux débordements, les premiers chiffres des autorités comme des syndicats attestaient d'une participation en repli, comme à Bayonne (6.500 à 13.000), Nice (3.700 à 25.000) ou Clermont-Ferrand (11.000 à 40.000).
"Le mouvement ne s'essouffle pas", a cependant affirmé depuis Clermont-Ferrand le leader de la CGT Philippe Martinez, jugeant "la détermination toujours aussi importante" pour exiger le retrait de la réforme et de sa mesure-phare: le report de l'âge légal de 62 à 64 ans.
Dans le cortège parisien - fort de 450.000 manifestants, selon la CGT, soit près de deux fois moins que le 23 mars (800.000 de même source) -, l'insoumis Jean-Luc Mélenchon a appelé au "sang froid", affirmant que la France "ne se mène pas à coup de trique".
Redoutant des "risques très importants de troubles à l'ordre public", le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait prévu un "dispositif de sécurité inédit": 13.000 policiers et gendarmes, dont 5.500 dans la capitale où la préfecture avait recensé à 15H00 18 arrestations.
Pour sortir de l'impasse, le numéro un de la CFDT Laurent Berger a proposé mardi "une voie de sortie" par le biais d'une "médiation" pour trouver "un compromis social".
Solution aussitôt écartée par le gouvernement: "On n'a pas forcément besoin de médiation pour se parler", a déclaré son porte-parole Olivier Véran, alors que la veille Emmanuel Macron avait dit vouloir "continuer à tendre la main aux forces syndicales" mais sur d'autres sujets que les retraites.
"Ca va commencer à suffire, les fins de non recevoir", a réagi M. Berger depuis la tête du cortège parisien, pointant une réponse "insupportable".
Le dirigeant du premier syndicat de France a toutefois reçu l'appui inattendu des députés MoDem, membres de la majorité présidentielle. "C'est bien d'avoir une ou deux personnes pour essayer de retrouver le dialogue et avoir un certain recul", a déclaré leur président Jean-Paul Mattei.
Rémi Amalvy, avec AFP
Cinq jours après un sursaut terni par de nombreux débordements, les premiers chiffres des autorités comme des syndicats attestaient d'une participation en repli, comme à Bayonne (6.500 à 13.000), Nice (3.700 à 25.000) ou Clermont-Ferrand (11.000 à 40.000).
"Le mouvement ne s'essouffle pas", a cependant affirmé depuis Clermont-Ferrand le leader de la CGT Philippe Martinez, jugeant "la détermination toujours aussi importante" pour exiger le retrait de la réforme et de sa mesure-phare: le report de l'âge légal de 62 à 64 ans.
Dans le cortège parisien - fort de 450.000 manifestants, selon la CGT, soit près de deux fois moins que le 23 mars (800.000 de même source) -, l'insoumis Jean-Luc Mélenchon a appelé au "sang froid", affirmant que la France "ne se mène pas à coup de trique".
Redoutant des "risques très importants de troubles à l'ordre public", le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait prévu un "dispositif de sécurité inédit": 13.000 policiers et gendarmes, dont 5.500 dans la capitale où la préfecture avait recensé à 15H00 18 arrestations.
Pour sortir de l'impasse, le numéro un de la CFDT Laurent Berger a proposé mardi "une voie de sortie" par le biais d'une "médiation" pour trouver "un compromis social".
Solution aussitôt écartée par le gouvernement: "On n'a pas forcément besoin de médiation pour se parler", a déclaré son porte-parole Olivier Véran, alors que la veille Emmanuel Macron avait dit vouloir "continuer à tendre la main aux forces syndicales" mais sur d'autres sujets que les retraites.
"Ca va commencer à suffire, les fins de non recevoir", a réagi M. Berger depuis la tête du cortège parisien, pointant une réponse "insupportable".
Le dirigeant du premier syndicat de France a toutefois reçu l'appui inattendu des députés MoDem, membres de la majorité présidentielle. "C'est bien d'avoir une ou deux personnes pour essayer de retrouver le dialogue et avoir un certain recul", a déclaré leur président Jean-Paul Mattei.
Rémi Amalvy, avec AFP
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