Le cap symbolique du million de contaminations quotidiennes par le Covid-19 dans le monde a été franchi pour la première fois sur la semaine du 23 au 29 décembre, à quelques heures des festivités de Nouvel an sur lesquelles la pandémie pèsera une fois de plus.
En moyenne, 1.045.000 de nouveaux cas quotidiens ont été détectés sur la période, en hausse de 46% par rapport à la semaine précédente, selon un comptage jeudi de l'AFP établi à partir des bilans communiqués par chaque pays.
Le précédent record de 817.000 cas quotidiens, avait été établi avant la vague actuelle, entre le 23 et le 29 avril 2021.
Face à ce "tsunami" de contaminations qui met sous pression les systèmes de santé, de nombreuses capitales et villes, de Paris à Mexico en passant par Athènes ou Barcelone, ont décidé d'encadrer les célébrations du Nouvel an, en sus de mesures prises ces derniers jours pour tenter de réduire la circulation du coronavirus. Ou même d'annuler les festivités prévues, à l'instar de nombreuses villes brésiliennes, comme São Paulo, la plus grande métropole d'Amérique latine.
En France, où un record de plus de 200.000 nouveaux cas en 24 heures a été annoncé mercredi, les discothèques, fermées depuis le 10 décembre, resteront portes closes au moins les trois premières semaines de janvier.
À Paris, le masque redevient obligatoire dans les rues vendredi comme dans presque toute la région parisienne et les débits de boissons ne pourront ouvrir au-delà de 02h00 samedi 1er et dimanche 2 janvier.
En Grèce, ce sont les bars et restaurants qui devront fermer à 02h00 la nuit de la Saint-Sylvestre, mesure exceptionnelle car les autres jours, ils fermeront à minuit. Les tablées dans les restaurants seront limitées à six personnes à partir de ce jeudi et jusqu'au 16 janvier. Et pas question d'ambiance sonore, la musique y étant interdite.
En Espagne, les festivités sont annulées dans la plupart des régions et neuf des dix villes les plus peuplées du pays ne célèbreront pas les "campanadas", les cloches du passage à la nouvelle année. La tradition veut que les Espagnols avalent douze grains de raisin au son des douze coups de minuit.
Seule Madrid a maintenu une cérémonie a minima sur la célèbre place de la Puerta del Sol, avec une jauge limitée à 7.000 personnes -masquées-, contre 18.000 en 2019, en période pré-pandémique.
À Mexico, la mairie a annulé les célébrations du Nouvel an et Chypre a interdit la danse dans les lieux publics.
En Allemagne, où les discothèques resteront aussi portes closes pour la Saint-Sylvestre, les réunions privées de plus de dix personnes sont interdites, même pour les vaccinés et les personnes guéries. Pour les non vaccinés, la limite tombe à deux membres de foyers différents.
Malgré ces nouvelles restrictions, le ministre allemand de la Santé Karl Lauterbach a averti que les mesures entrées en vigueur mardi ne "suffir(aient) pas" face au variant Omicron, qui devrait occasionner une "nette hausse" des cas dans les prochaines semaines.
Morts en baisse
Le variant Omicron, circulant en même temps que son prédécesseur, Delta, occasionne actuellement une forte hausse des cas de Covid-19 dans de nombreux pays européens.
Plus de 85% des contaminations actuelles se concentrent d'ailleurs dans deux régions où Omicron est fortement présent : l'Europe (4.022.000 cas au cours des sept derniers jours) ainsi que les États-Unis et le Canada (2.264.000 cas). Seule l'Asie (268.000 cas, -12%) a vu la pandémie reculer au cours de la semaine écoulée.
En Europe, plusieurs pays battent actuellement des records, à commencer par le Danemark, actuellement le pays au monde avec le plus de nouveaux cas de Covid-19 par rapport à sa population (23.228 cas).
Même chose en Espagne, pourtant un des champions de la vaccination, avec 100.760 nouveaux cas en recensés en 24 heures.
Avec plus de 265.000 cas quotidiens en moyenne depuis une semaine, les États-Unis font également face à un record d'infections, avec Omicron comme variant dominant.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a évoqué mercredi un "tsunami" faisant peser "une immense pression sur un personnel de santé épuisé et des systèmes de santé au bord de l'effondrement", deux ans après le début d'une pandémie aux plus de 5,4 millions de morts.
Les hôpitaux britanniques, "sur le pied de guerre" face au variant Omicron, vont ainsi mettre en place des structures provisoires permettant d'ouvrir jusqu'à 4.000 lits supplémentaires pour se préparer à une vague d'admissions, ont annoncé jeudi les services de santé. En Angleterre notamment, plus de 10.000 personnes étaient hospitalisées avec le Covid-19, une première depuis début mars.
Jusqu'à présent, l'explosion de la pandémie ne s'est cependant pas traduite par une augmentation globale du nombre des morts, en baisse depuis trois semaines dans le monde.
En Chine, qui enregistre une poussée épidémique à moins de 40 jours des JO d'hiver de Pékin, les mesures sont plus radicales.
Après la ville de Xi'an, soumise depuis huit jours à une quarantaine et qui connaît désormais des difficultés d'approvisionnement, plusieurs dizaines de milliers d'habitants d'un arrondissement de la ville de Yan'an, à 300 kilomètres de Xi'an, ont été confinés, eux aussi.
En moyenne, 1.045.000 de nouveaux cas quotidiens ont été détectés sur la période, en hausse de 46% par rapport à la semaine précédente, selon un comptage jeudi de l'AFP établi à partir des bilans communiqués par chaque pays.
Le précédent record de 817.000 cas quotidiens, avait été établi avant la vague actuelle, entre le 23 et le 29 avril 2021.
Face à ce "tsunami" de contaminations qui met sous pression les systèmes de santé, de nombreuses capitales et villes, de Paris à Mexico en passant par Athènes ou Barcelone, ont décidé d'encadrer les célébrations du Nouvel an, en sus de mesures prises ces derniers jours pour tenter de réduire la circulation du coronavirus. Ou même d'annuler les festivités prévues, à l'instar de nombreuses villes brésiliennes, comme São Paulo, la plus grande métropole d'Amérique latine.
En France, où un record de plus de 200.000 nouveaux cas en 24 heures a été annoncé mercredi, les discothèques, fermées depuis le 10 décembre, resteront portes closes au moins les trois premières semaines de janvier.
À Paris, le masque redevient obligatoire dans les rues vendredi comme dans presque toute la région parisienne et les débits de boissons ne pourront ouvrir au-delà de 02h00 samedi 1er et dimanche 2 janvier.
En Grèce, ce sont les bars et restaurants qui devront fermer à 02h00 la nuit de la Saint-Sylvestre, mesure exceptionnelle car les autres jours, ils fermeront à minuit. Les tablées dans les restaurants seront limitées à six personnes à partir de ce jeudi et jusqu'au 16 janvier. Et pas question d'ambiance sonore, la musique y étant interdite.
En Espagne, les festivités sont annulées dans la plupart des régions et neuf des dix villes les plus peuplées du pays ne célèbreront pas les "campanadas", les cloches du passage à la nouvelle année. La tradition veut que les Espagnols avalent douze grains de raisin au son des douze coups de minuit.
Seule Madrid a maintenu une cérémonie a minima sur la célèbre place de la Puerta del Sol, avec une jauge limitée à 7.000 personnes -masquées-, contre 18.000 en 2019, en période pré-pandémique.
À Mexico, la mairie a annulé les célébrations du Nouvel an et Chypre a interdit la danse dans les lieux publics.
En Allemagne, où les discothèques resteront aussi portes closes pour la Saint-Sylvestre, les réunions privées de plus de dix personnes sont interdites, même pour les vaccinés et les personnes guéries. Pour les non vaccinés, la limite tombe à deux membres de foyers différents.
Malgré ces nouvelles restrictions, le ministre allemand de la Santé Karl Lauterbach a averti que les mesures entrées en vigueur mardi ne "suffir(aient) pas" face au variant Omicron, qui devrait occasionner une "nette hausse" des cas dans les prochaines semaines.
Morts en baisse
Le variant Omicron, circulant en même temps que son prédécesseur, Delta, occasionne actuellement une forte hausse des cas de Covid-19 dans de nombreux pays européens.
Plus de 85% des contaminations actuelles se concentrent d'ailleurs dans deux régions où Omicron est fortement présent : l'Europe (4.022.000 cas au cours des sept derniers jours) ainsi que les États-Unis et le Canada (2.264.000 cas). Seule l'Asie (268.000 cas, -12%) a vu la pandémie reculer au cours de la semaine écoulée.
En Europe, plusieurs pays battent actuellement des records, à commencer par le Danemark, actuellement le pays au monde avec le plus de nouveaux cas de Covid-19 par rapport à sa population (23.228 cas).
Même chose en Espagne, pourtant un des champions de la vaccination, avec 100.760 nouveaux cas en recensés en 24 heures.
Avec plus de 265.000 cas quotidiens en moyenne depuis une semaine, les États-Unis font également face à un record d'infections, avec Omicron comme variant dominant.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a évoqué mercredi un "tsunami" faisant peser "une immense pression sur un personnel de santé épuisé et des systèmes de santé au bord de l'effondrement", deux ans après le début d'une pandémie aux plus de 5,4 millions de morts.
Les hôpitaux britanniques, "sur le pied de guerre" face au variant Omicron, vont ainsi mettre en place des structures provisoires permettant d'ouvrir jusqu'à 4.000 lits supplémentaires pour se préparer à une vague d'admissions, ont annoncé jeudi les services de santé. En Angleterre notamment, plus de 10.000 personnes étaient hospitalisées avec le Covid-19, une première depuis début mars.
Jusqu'à présent, l'explosion de la pandémie ne s'est cependant pas traduite par une augmentation globale du nombre des morts, en baisse depuis trois semaines dans le monde.
En Chine, qui enregistre une poussée épidémique à moins de 40 jours des JO d'hiver de Pékin, les mesures sont plus radicales.
Après la ville de Xi'an, soumise depuis huit jours à une quarantaine et qui connaît désormais des difficultés d'approvisionnement, plusieurs dizaines de milliers d'habitants d'un arrondissement de la ville de Yan'an, à 300 kilomètres de Xi'an, ont été confinés, eux aussi.
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