Le chef des Forces libanaises Samir Geagea a lancé des attaques au vitriol en direction des ses adversaires politiques, les accusant de bloquer l'échéance présidentielle, de plonger le pays dans l'abîme, et de vouloir faire régner le chaos pour servir les intérêts expansionnistes de l'axe de la moumanaa.
Le chef des Forces libanaises Samir Geagea a sévèrement critiqué samedi la situation au Liban, "régi par les courtages, la corruption, le népotisme, l'anarchie, l’illégalité et le non-État". "La seule préoccupation de la classe dirigeante est de protéger les armes illégales, et de faire bonne figure auprès de l'axe de la moumanaa pour satisfaire ses ambitions expansionnistes, au détriment de la vie et de la santé des Libanais", s’est-il indigné.
À l’issue de la messe annuelle à l’intention des martyrs de la bataille de Zahlé (1er avril 1981), le leader FL a critiqué les circonstances que traverse le pays, les qualifiant d’"environnement d'incubation idéal pour l’éclosion de toutes sortes de crises et de défis". "Ils nous parlent de dialogue et d’entente alors qu’ils ont déjà fait leur choix, en ayant recours aux méthodes qui leur conviennent. Ils nous font chanter en nous poussant à choisir entre un candidat qui leur est affilié et la vacance présidentielle. Vous pouvez toujours courir ! Tout candidat issu de leur camp, quel que soit son nom ou son identité, équivaut à une vacance à la tête de l'État, car son mandat ne sera qu’une prolongation du sexennat qui l'a précédé", a soutenu M. Geagea, dans une allusion à l’appui du duopole Amal-Hezbollah à la candidature de l’ancien ministre et député Sleiman Frangié ; justifiant aussi son refus de participer à l’initiative de dialogue lancée par le président de la Chambre, Nabih Berry.
"Le problème avec le dernier mandat présidentiel n’est pas uniquement lié à l’identité ou à la personne de l’ex-président, mais au concept de l’État dans l’État qui contredit entièrement la notion d’État de droit et qui a mené le Liban à l’effondrement, la faillite, ainsi qu’à l’isolement arabe et international. Tant que ce système ne changera pas, n’importe quel candidat appartenant à cette ligne politique, quelle que soit son identité, nous ramènera exactement là où nous étions pendant le mandat de Michel Aoun", a-t-il martelé. Et le chef des FL de poursuivre: "Tout candidat qui ne possède pas une identité qui lui est propre et qui ne jouit pas de valeurs souverainistes et réformistes ne sera pas accepté. Le 8 Mars a occupé une fois le siège de la présidence, mais a détruit le pays plus de mille fois. Il est temps que ce camp soit mis à l’écart pour permettre aux Libanais réformistes et souverainistes de sortir leur pays du gouffre dans lequel il l’a plongé. Vous ne rentrerez pas dans le palais présidentiel!"
Abordant les séances électorales, M. Geagea a rappelé que son groupe parlementaire a participé aux 11 séances et a voté pour un candidat à l’identité politique claire; alors que ses adversaires politiques ont "voté blanc ou voté pour des fantômes au premier tour, afin de provoquer un défaut de quorum au second tour". "Ils ne se remettent pas en question et refusent d’admettre qu’ils sont les auteurs du blocage politique depuis 2006", a-t-il déploré pointant principalement le Courant patriotique libre et le tandem chiite. "Ils ignorent les répercussions de leurs politiques sur le pays ainsi que l’étendue de leur avidité, de leurs échecs, de leur soif du pouvoir et de leur attachement aux armes illégales".
"Ces mêmes responsables tiennent à nous donner des leçons sur la résistance, la dignité et la façon de déjouer les plans impérialistes, alors que les Libanais peinent à assurer leur pain quotidien. La vraie résistance est celle qui garantit la dignité et l’honneur de son peuple et assure sa stabilité économique, sanitaire et sociale", a souligné le chef des FL, critiquant ouvertement les discours du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. "Tout le reste n’est que slogans et balivernes, parce qu’en réalité le peuple est soumis à la pauvreté, à l’humiliation et souvent contraint d’émigrer".
Et Samir Geagea de conclure, dans une dernière allusion à la formation chiite et à son allégeance iranienne: "Tout ceux qui souhaitent l’établissement d’un État dans l’État et la protection des armes illégales, qu’ils les fassent chez lui! Nous voulons un État qui assure les droits basiques et fondamentaux de ses citoyens".
Le chef des Forces libanaises Samir Geagea a sévèrement critiqué samedi la situation au Liban, "régi par les courtages, la corruption, le népotisme, l'anarchie, l’illégalité et le non-État". "La seule préoccupation de la classe dirigeante est de protéger les armes illégales, et de faire bonne figure auprès de l'axe de la moumanaa pour satisfaire ses ambitions expansionnistes, au détriment de la vie et de la santé des Libanais", s’est-il indigné.
À l’issue de la messe annuelle à l’intention des martyrs de la bataille de Zahlé (1er avril 1981), le leader FL a critiqué les circonstances que traverse le pays, les qualifiant d’"environnement d'incubation idéal pour l’éclosion de toutes sortes de crises et de défis". "Ils nous parlent de dialogue et d’entente alors qu’ils ont déjà fait leur choix, en ayant recours aux méthodes qui leur conviennent. Ils nous font chanter en nous poussant à choisir entre un candidat qui leur est affilié et la vacance présidentielle. Vous pouvez toujours courir ! Tout candidat issu de leur camp, quel que soit son nom ou son identité, équivaut à une vacance à la tête de l'État, car son mandat ne sera qu’une prolongation du sexennat qui l'a précédé", a soutenu M. Geagea, dans une allusion à l’appui du duopole Amal-Hezbollah à la candidature de l’ancien ministre et député Sleiman Frangié ; justifiant aussi son refus de participer à l’initiative de dialogue lancée par le président de la Chambre, Nabih Berry.
"Le problème avec le dernier mandat présidentiel n’est pas uniquement lié à l’identité ou à la personne de l’ex-président, mais au concept de l’État dans l’État qui contredit entièrement la notion d’État de droit et qui a mené le Liban à l’effondrement, la faillite, ainsi qu’à l’isolement arabe et international. Tant que ce système ne changera pas, n’importe quel candidat appartenant à cette ligne politique, quelle que soit son identité, nous ramènera exactement là où nous étions pendant le mandat de Michel Aoun", a-t-il martelé. Et le chef des FL de poursuivre: "Tout candidat qui ne possède pas une identité qui lui est propre et qui ne jouit pas de valeurs souverainistes et réformistes ne sera pas accepté. Le 8 Mars a occupé une fois le siège de la présidence, mais a détruit le pays plus de mille fois. Il est temps que ce camp soit mis à l’écart pour permettre aux Libanais réformistes et souverainistes de sortir leur pays du gouffre dans lequel il l’a plongé. Vous ne rentrerez pas dans le palais présidentiel!"
Abordant les séances électorales, M. Geagea a rappelé que son groupe parlementaire a participé aux 11 séances et a voté pour un candidat à l’identité politique claire; alors que ses adversaires politiques ont "voté blanc ou voté pour des fantômes au premier tour, afin de provoquer un défaut de quorum au second tour". "Ils ne se remettent pas en question et refusent d’admettre qu’ils sont les auteurs du blocage politique depuis 2006", a-t-il déploré pointant principalement le Courant patriotique libre et le tandem chiite. "Ils ignorent les répercussions de leurs politiques sur le pays ainsi que l’étendue de leur avidité, de leurs échecs, de leur soif du pouvoir et de leur attachement aux armes illégales".
"Ces mêmes responsables tiennent à nous donner des leçons sur la résistance, la dignité et la façon de déjouer les plans impérialistes, alors que les Libanais peinent à assurer leur pain quotidien. La vraie résistance est celle qui garantit la dignité et l’honneur de son peuple et assure sa stabilité économique, sanitaire et sociale", a souligné le chef des FL, critiquant ouvertement les discours du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. "Tout le reste n’est que slogans et balivernes, parce qu’en réalité le peuple est soumis à la pauvreté, à l’humiliation et souvent contraint d’émigrer".
Et Samir Geagea de conclure, dans une dernière allusion à la formation chiite et à son allégeance iranienne: "Tout ceux qui souhaitent l’établissement d’un État dans l’État et la protection des armes illégales, qu’ils les fassent chez lui! Nous voulons un État qui assure les droits basiques et fondamentaux de ses citoyens".
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