Igor Levit est un pianiste classique allemand d'origine russe, né le 26 avril 1987 à Nijni Novgorod, en Russie. Il a commencé à jouer du piano à l'âge de trois ans et a étudié avec de nombreux professeurs prestigieux, notamment Karl-Heinz Kämmerling et Matti Raekallio.
Levit est reconnu pour ses interprétations virtuoses et expressives de pièces de compositeurs tels que Beethoven, Schumann et Bach. Il est également un défenseur de la musique contemporaine et a interprété des œuvres de compositeurs tels que György Ligeti, Thomas Adès et Frederic Rzewski.
En plus de sa carrière de concertiste, Igor Levit est un militant social et politique actif, et utilise souvent sa plateforme pour parler de sujets tels que la justice sociale, l'égalité des droits et la défense de la démocratie.
Il fut l'un des rares musiciens classiques connus à donner son opinion politique sur Twitter avant de quitter la plateforme en raison du «niveau de toxicité» qu'elle a atteint, mais le pianiste n'en reste pas moins engagé. L'Allemand d'origine russe de 36 ans, l'un des pianistes les plus virtuoses de sa génération, est connu dans son pays pour son engagement contre l'antisémitisme, l'extrême droite ou le racisme, et en faveur des réfugiés.
Igor Levit s'est exprimé à plusieurs reprises contre la guerre en Ukraine et a appelé à la fin des hostilités dans la région. Il a notamment utilisé son compte Twitter pour partager des informations sur la situation en Ukraine et exprimer son soutien au peuple ukrainien. En février 2022, lors de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, Levit a été très actif sur les réseaux sociaux pour alerter sur la gravité de la situation et exprimer son soutien à l'Ukraine. Il a également participé à des manifestations et à des concerts de soutien à l'Ukraine en Allemagne. En tant que musicien, Levit a également utilisé sa plateforme pour promouvoir la culture ukrainienne et a interprété des œuvres de compositeurs ukrainiens lors de ses concerts.
En 2019, il se produit, encadré de lourdes mesures de sécurité, lors d'un concert dans une ville du sud de l'Allemagne, après avoir été la cible de menaces de mort à caractère antisémite. «J'ai affiché publiquement mes prises de position et il y a un prix à payer pour ça, mais c'est un choix personnel», affirme le pianiste, qui joue mercredi au Festival de Pâques à Aix-en-Provence, dans le sud de la France, aux côtés de son fondateur, le violoniste Renaud Capuçon.
«Mon empathie n'a rien à voir avec le fait que je sois un musicien classique. Il s'agit d'un devoir social», assure celui qui dit apprécier la portée du mot «citoyen» en langue française. Maîtrisant parfaitement l'anglais, il n'avait pas hésité à jouer en 2017 «L'Ode à la joie» de Beethoven – hymne de l'Union européenne – lors des BBC Proms, quelques mois après le vote du Brexit.
Sur Instagram (plus de 85.000 abonnés), il a récemment appelé à lever des fonds pour les victimes du séisme en Turquie et en Syrie. Et, quand il a fait sensation pendant le confinement, en jouant dans son studio à Berlin durant 20 heures d'affilée «Vexations» d'Erik Satie – un motif unique répété 840 fois –, c'était pour lever des fonds pour les musiciens free-lance touchés par la pandémie.
Il a quitté Twitter en novembre dernier, refusant le principe de la certification bleue payante exigée par son nouveau patron, Elon Musk, et par peur pour son entourage après les menaces. Il reproche aussi au réseau social un important «niveau de toxicité», alors que ce qu'il aime par-dessus tout, c'est «la connexion» avec le public. «Ce qui me tient le plus à cœur, c'est qu'il y a des gens qui me font le cadeau de leur présence dans la salle», dit le musicien aux allures d'intello et aux tenues décontractées.
Malgré son propre succès, notamment comme pianiste beethovénien – il a entre autres enregistré l'intégrale de ses sonates de piano chez Sony Classical, un tour de force –, il a conscience qu'il est de plus en plus difficile pour les musiciens d'attirer le public à des concerts classiques.
«La vie devient plus chère et cela a de vraies conséquences sur le mélomane de la classe moyenne. Les gens se posent de plus en plus la question “pourquoi j'irais à ce concert?” ou “à quel concert vais-je assister?”, relève celui qui a raflé de nombreux prix, dont celui du Concours international de piano Arthur Rubinstein, en 2005. Loué à la fois pour sa fulgurance et sa précision, il est constamment avide de répertoires nouveaux: «J'ai 70 à 80 heures de musique sous les mains, je veux toujours plus», sourit le pianiste qui a commencé à jouer à l'âge de trois ans.
Il est né d'une mère pianiste et d'un père ingénieur en construction, à Nijni Novgorod, en Russie, pays avec lequel il n'a gardé aucun lien. «Je ne ressens que douleur et horreur face à ce qui passe en Ukraine», affirme Igor Levit, qui a émigré à l'âge de huit ans avec sa famille pour s'installer à Hanovre. Avec la guerre, «c'est comme si j'avais été complètement rejeté par le pays de ma naissance», dit-il.
Avec AFP
Levit est reconnu pour ses interprétations virtuoses et expressives de pièces de compositeurs tels que Beethoven, Schumann et Bach. Il est également un défenseur de la musique contemporaine et a interprété des œuvres de compositeurs tels que György Ligeti, Thomas Adès et Frederic Rzewski.
En plus de sa carrière de concertiste, Igor Levit est un militant social et politique actif, et utilise souvent sa plateforme pour parler de sujets tels que la justice sociale, l'égalité des droits et la défense de la démocratie.
Il fut l'un des rares musiciens classiques connus à donner son opinion politique sur Twitter avant de quitter la plateforme en raison du «niveau de toxicité» qu'elle a atteint, mais le pianiste n'en reste pas moins engagé. L'Allemand d'origine russe de 36 ans, l'un des pianistes les plus virtuoses de sa génération, est connu dans son pays pour son engagement contre l'antisémitisme, l'extrême droite ou le racisme, et en faveur des réfugiés.
Igor Levit s'est exprimé à plusieurs reprises contre la guerre en Ukraine et a appelé à la fin des hostilités dans la région. Il a notamment utilisé son compte Twitter pour partager des informations sur la situation en Ukraine et exprimer son soutien au peuple ukrainien. En février 2022, lors de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, Levit a été très actif sur les réseaux sociaux pour alerter sur la gravité de la situation et exprimer son soutien à l'Ukraine. Il a également participé à des manifestations et à des concerts de soutien à l'Ukraine en Allemagne. En tant que musicien, Levit a également utilisé sa plateforme pour promouvoir la culture ukrainienne et a interprété des œuvres de compositeurs ukrainiens lors de ses concerts.
En 2019, il se produit, encadré de lourdes mesures de sécurité, lors d'un concert dans une ville du sud de l'Allemagne, après avoir été la cible de menaces de mort à caractère antisémite. «J'ai affiché publiquement mes prises de position et il y a un prix à payer pour ça, mais c'est un choix personnel», affirme le pianiste, qui joue mercredi au Festival de Pâques à Aix-en-Provence, dans le sud de la France, aux côtés de son fondateur, le violoniste Renaud Capuçon.
«Mon empathie n'a rien à voir avec le fait que je sois un musicien classique. Il s'agit d'un devoir social», assure celui qui dit apprécier la portée du mot «citoyen» en langue française. Maîtrisant parfaitement l'anglais, il n'avait pas hésité à jouer en 2017 «L'Ode à la joie» de Beethoven – hymne de l'Union européenne – lors des BBC Proms, quelques mois après le vote du Brexit.
Sur Instagram (plus de 85.000 abonnés), il a récemment appelé à lever des fonds pour les victimes du séisme en Turquie et en Syrie. Et, quand il a fait sensation pendant le confinement, en jouant dans son studio à Berlin durant 20 heures d'affilée «Vexations» d'Erik Satie – un motif unique répété 840 fois –, c'était pour lever des fonds pour les musiciens free-lance touchés par la pandémie.
Il a quitté Twitter en novembre dernier, refusant le principe de la certification bleue payante exigée par son nouveau patron, Elon Musk, et par peur pour son entourage après les menaces. Il reproche aussi au réseau social un important «niveau de toxicité», alors que ce qu'il aime par-dessus tout, c'est «la connexion» avec le public. «Ce qui me tient le plus à cœur, c'est qu'il y a des gens qui me font le cadeau de leur présence dans la salle», dit le musicien aux allures d'intello et aux tenues décontractées.
Malgré son propre succès, notamment comme pianiste beethovénien – il a entre autres enregistré l'intégrale de ses sonates de piano chez Sony Classical, un tour de force –, il a conscience qu'il est de plus en plus difficile pour les musiciens d'attirer le public à des concerts classiques.
«La vie devient plus chère et cela a de vraies conséquences sur le mélomane de la classe moyenne. Les gens se posent de plus en plus la question “pourquoi j'irais à ce concert?” ou “à quel concert vais-je assister?”, relève celui qui a raflé de nombreux prix, dont celui du Concours international de piano Arthur Rubinstein, en 2005. Loué à la fois pour sa fulgurance et sa précision, il est constamment avide de répertoires nouveaux: «J'ai 70 à 80 heures de musique sous les mains, je veux toujours plus», sourit le pianiste qui a commencé à jouer à l'âge de trois ans.
Il est né d'une mère pianiste et d'un père ingénieur en construction, à Nijni Novgorod, en Russie, pays avec lequel il n'a gardé aucun lien. «Je ne ressens que douleur et horreur face à ce qui passe en Ukraine», affirme Igor Levit, qui a émigré à l'âge de huit ans avec sa famille pour s'installer à Hanovre. Avec la guerre, «c'est comme si j'avais été complètement rejeté par le pays de ma naissance», dit-il.
Avec AFP
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