Les frappes aériennes menées par Israël se sont intensifiées ces derniers jours en Syrie, ciblant des positions tenues par des experts des Gardiens de la révolution islamique iranienne, ce qui a entraîné la mort de deux d’entre eux.
Selon des sources informées, ces attaques israéliennes se sont accélérées afin d'anticiper les résultats de l'accord saoudo-iranien, qui semble vouloir limiter l'influence iranienne dans la région, à commencer par le Yémen. Sachant que l’Union européenne avait averti Riyad que cet accord devrait inclure la Syrie, afin de mettre un terme à l'influence iranienne dans ce pays. La question se pose alors de savoir si cela sera possible et si les frappes israéliennes intensives sont un moyen d’exercer une pression pour obtenir le résultat escompté.
D'aucuns affirment que rien n'a encore changé quant à la présence iranienne en Syrie, malgré les rumeurs selon lesquelles le régime syrien aurait commencé à adopter un comportement différent vis-à-vis des groupes armés affiliés à l'Iran, comme le Hezbollah. Mais dans le même temps, Damas pourrait ne pas renoncer facilement à la carte iranienne qui représente sa principale monnaie d'échange. Sans omettre le fait que cette relation est historiquement endémique et remonte au début de la révolution islamique en Iran et son exportation, notamment au Liban. À cette époque, les forces révolutionnaires islamiques passaient par Damas pour rejoindre le Liban. La relation a ensuite pris de l'ampleur et a atteint son apogée lors de la guerre en Syrie du fait du soutien total apporté par l’Iran au régime Assad, lui garantissant ainsi sa viabilité.
Sur base de ce qui précède, le régime syrien s’attend à une rétribution importante des Arabes, plus précisément de l’Arabie Saoudite et des Émirats arabes unis, en contrepartie de la limitation de l'influence iranienne en Syrie. Par ailleurs, fort d’autres atouts tels que le dossier des migrants syriens et leur retour en Syrie en toute sécurité, Damas chercherait également à passer un marché avec les États-Unis et l’Europe.
Néanmoins, ces objectifs ne peuvent être atteints que si la Syrie connaît une grande accalmie, ce qui est à son tour tributaire d'une entente russo-américaine qui inciterait Israël à mettre fin à ses attaques en Syrie. Une telle demande est réalisable sous réserve que les parties américaine et russe s’assurent de l’arrêt des activités militaires iraniennes et que la Syrie et l'Iran s'engagent, à leur tour, à fonder leurs relations sur de nouvelles bases.
Selon des sources informées, ces attaques israéliennes se sont accélérées afin d'anticiper les résultats de l'accord saoudo-iranien, qui semble vouloir limiter l'influence iranienne dans la région, à commencer par le Yémen. Sachant que l’Union européenne avait averti Riyad que cet accord devrait inclure la Syrie, afin de mettre un terme à l'influence iranienne dans ce pays. La question se pose alors de savoir si cela sera possible et si les frappes israéliennes intensives sont un moyen d’exercer une pression pour obtenir le résultat escompté.
D'aucuns affirment que rien n'a encore changé quant à la présence iranienne en Syrie, malgré les rumeurs selon lesquelles le régime syrien aurait commencé à adopter un comportement différent vis-à-vis des groupes armés affiliés à l'Iran, comme le Hezbollah. Mais dans le même temps, Damas pourrait ne pas renoncer facilement à la carte iranienne qui représente sa principale monnaie d'échange. Sans omettre le fait que cette relation est historiquement endémique et remonte au début de la révolution islamique en Iran et son exportation, notamment au Liban. À cette époque, les forces révolutionnaires islamiques passaient par Damas pour rejoindre le Liban. La relation a ensuite pris de l'ampleur et a atteint son apogée lors de la guerre en Syrie du fait du soutien total apporté par l’Iran au régime Assad, lui garantissant ainsi sa viabilité.
Sur base de ce qui précède, le régime syrien s’attend à une rétribution importante des Arabes, plus précisément de l’Arabie Saoudite et des Émirats arabes unis, en contrepartie de la limitation de l'influence iranienne en Syrie. Par ailleurs, fort d’autres atouts tels que le dossier des migrants syriens et leur retour en Syrie en toute sécurité, Damas chercherait également à passer un marché avec les États-Unis et l’Europe.
Néanmoins, ces objectifs ne peuvent être atteints que si la Syrie connaît une grande accalmie, ce qui est à son tour tributaire d'une entente russo-américaine qui inciterait Israël à mettre fin à ses attaques en Syrie. Une telle demande est réalisable sous réserve que les parties américaine et russe s’assurent de l’arrêt des activités militaires iraniennes et que la Syrie et l'Iran s'engagent, à leur tour, à fonder leurs relations sur de nouvelles bases.
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