Pour la première fois en France, trois hauts responsables du régime syrien vont être jugés, probablement par contumace. Ali Mamlouk, Jamil Hassan et Abdel Salam Mahmoud sont suspectés de complicité de crimes contre l'humanité et de délit de guerre pour avoir participé à la torture et la mort de deux franco-syriens.
Un premier procès sur les crimes contre l'humanité commis en Syrie se profile en France: trois hauts responsables du régime de Bachar al-Assad seront jugés, probablement par défaut, pour la mort de deux citoyens franco-syriens, Mazzen Dabbagh et son fils Patrick, arrêtés en 2013.
Les trois accusés sont des très proches du régime syrien (AFP)
Dans une ordonnance de mise en accusation signée mercredi dernier, dont l'AFP a eu connaissance, deux juges d'instruction du tribunal judiciaire de Paris ont renvoyé devant les assises Ali Mamlouk, Jamil Hassan et Abdel Salam Mahmoud pour complicité de crimes contre l'humanité et de délit de guerre.
"Cette décision ouvre la voie, pour la première fois en France, au procès de très hauts responsables hiérarchiques de l'appareil répressif syrien", ont salué dans un communiqué la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), le Centre syrien pour les médias (SCM) et la Ligue des droits de l'homme (LDH), parties civiles dans le dossier.
Ali Mamlouk est l'ex-chef des renseignements syriens, devenu en 2012 directeur du Bureau de la sécurité nationale, plus haute instance de renseignement en Syrie.
Deux juges d'instruction du tribunal judiciaire de Paris ont renvoyé devant les assises les accusés (AFP)
Jamil Hassan était pour sa part directeur des services de renseignements de l'armée de l'Air syrienne lors de la disparition des deux Franco-Syriens, tandis qu'Abdel Salam Mahmoud était directeur de la branche investigation du service de renseignement de l'armée de l'Air.
Visés par des mandats d'arrêt internationaux, les accusés devraient être jugés par défaut.
Rémi Amalvy, avec AFP
Un premier procès sur les crimes contre l'humanité commis en Syrie se profile en France: trois hauts responsables du régime de Bachar al-Assad seront jugés, probablement par défaut, pour la mort de deux citoyens franco-syriens, Mazzen Dabbagh et son fils Patrick, arrêtés en 2013.
Les trois accusés sont des très proches du régime syrien (AFP)
Dans une ordonnance de mise en accusation signée mercredi dernier, dont l'AFP a eu connaissance, deux juges d'instruction du tribunal judiciaire de Paris ont renvoyé devant les assises Ali Mamlouk, Jamil Hassan et Abdel Salam Mahmoud pour complicité de crimes contre l'humanité et de délit de guerre.
"Cette décision ouvre la voie, pour la première fois en France, au procès de très hauts responsables hiérarchiques de l'appareil répressif syrien", ont salué dans un communiqué la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), le Centre syrien pour les médias (SCM) et la Ligue des droits de l'homme (LDH), parties civiles dans le dossier.
Ali Mamlouk est l'ex-chef des renseignements syriens, devenu en 2012 directeur du Bureau de la sécurité nationale, plus haute instance de renseignement en Syrie.
Deux juges d'instruction du tribunal judiciaire de Paris ont renvoyé devant les assises les accusés (AFP)
Jamil Hassan était pour sa part directeur des services de renseignements de l'armée de l'Air syrienne lors de la disparition des deux Franco-Syriens, tandis qu'Abdel Salam Mahmoud était directeur de la branche investigation du service de renseignement de l'armée de l'Air.
Visés par des mandats d'arrêt internationaux, les accusés devraient être jugés par défaut.
Rémi Amalvy, avec AFP
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