Après une bonne année 2022, la saison touristique 2023 se présente déjà sous les meilleurs auspices. Avec la succession de week-ends de fêtes (les Pâques catholique et orthodoxe, le Fitr et la fête du travail) en avril, le mois en cours s’annonce prometteur pour les professionnels du tourisme.
Le nombre de réservations pour les billets d’avion a enregistré un bond significatif et le taux d’occupation des hôtels devrait augmenter parallèlement; quant à la fréquentation des restaurants, elle est largement revenue à un bon niveau. Tous les chiffres explosent par rapport à ceux de l’année dernière.
400 000 passagers attendus en avril
Le président de l'Association des agences de voyage et de tourisme au Liban (Attal), Jean Abboud, a affirmé à Ici Beyrouth que la dynamique de réservations de billets d’avion est assez forte pour le mois d’avril. “Entre avril dernier et avril 2023, les réservations ont bondi d’environ 30%, indique M. Abboud. Nous attendons non moins de 12 000 à 13 000 passagers par jour. À la fin du mois d’avril, nous aurons comptabilisé 400 000 passagers à l’aéroport de Beyrouth”, poursuit-il.
Les visiteurs viennent de tous les pays où résident des expatriés libanais. “Toutefois, parmi les passagers, environ 28% sont des touristes arabes en provenance de Jordanie, d’Irak et d’Égypte”, précise-t-il.
Concernant la venue de touristes du Golfe pendant l’été, M. Abboud se veut optimiste suite à l’accord irano-saoudien.
Les réservations dans les restaurants
Pour les restaurateurs, l’été dernier était déjà une très belle saison et cette saison des fêtes s’annonce tout aussi fructueuse. Les taux de réservation dans les restaurants sont de l’ordre de 100% pendant les week-ends pascals et de la fête du Fitr. Mais il ne faut pas oublier que cela reste insuffisant au vu des grandes charges et dépenses auxquelles les restaurants, bars et cafés, doivent faire face.
Dans les hôtels
Au niveau des hôtels et des maisons d’hôtes, les taux d’occupation sont également en hausse par rapport à l’année dernière et vont atteindre pratiquement 80%.
Le président de la Fédération des syndicats touristiques et du syndicat des hôteliers, Pierre Achkar, se veut optimiste. Contacté par Ici Beyrouth, il souligne que les hôtels enregistrent un nombre important de réservations durant les fêtes.
Concernant les réservations dans la capitale, M. Achkar explique que “pendant les week-ends des fêtes chrétiennes, les réservations ne sont pas énormes alors que pour la fête du Fitr les taux d’occupation augmentent sensiblement". "Cela est dû au fait qu’il y a de longues vacances dans les pays arabes, indique M. Achkar. De ce fait, les expatriés libanais vont pouvoir venir au Liban. Les Arabes du Golfe se font rares, ceux qui viennent en grand nombre depuis six ans sont surtout des Jordaniens, des Égyptiens et des Irakiens”.
En ce qui concerne les hôtels et les maisons d’hôtes en dehors de Beyrouth, leur taux d’occupation est élevé pendant les week-ends pascals du fait, notamment, du tourisme interne.
Toutefois, M. Achkar insiste sur le fait que “les 8 ou 10 jours que constituent ces week-ends ne sont pas grand-chose par rapport aux 30 jours que compte le mois et donc aux énormes charges auxquelles font face les établissements hôteliers”.
Il rappelle également que “nombre d’hôtels ont mis la clé sous la porte pendant l’hiver, n’ayant pas pu subvenir aux charges de l’électricité et de l’eau qui sont de l’ordre de centaines de millions, voire de milliards de livres, par mois”.
“Nous attendons la grande saison qui commencera à partir du mois de juin et le vrai démarrage qui se fera en juillet”, relève M.Achkar.
Le nombre de réservations pour les billets d’avion a enregistré un bond significatif et le taux d’occupation des hôtels devrait augmenter parallèlement; quant à la fréquentation des restaurants, elle est largement revenue à un bon niveau. Tous les chiffres explosent par rapport à ceux de l’année dernière.
400 000 passagers attendus en avril
Le président de l'Association des agences de voyage et de tourisme au Liban (Attal), Jean Abboud, a affirmé à Ici Beyrouth que la dynamique de réservations de billets d’avion est assez forte pour le mois d’avril. “Entre avril dernier et avril 2023, les réservations ont bondi d’environ 30%, indique M. Abboud. Nous attendons non moins de 12 000 à 13 000 passagers par jour. À la fin du mois d’avril, nous aurons comptabilisé 400 000 passagers à l’aéroport de Beyrouth”, poursuit-il.
Les visiteurs viennent de tous les pays où résident des expatriés libanais. “Toutefois, parmi les passagers, environ 28% sont des touristes arabes en provenance de Jordanie, d’Irak et d’Égypte”, précise-t-il.
Concernant la venue de touristes du Golfe pendant l’été, M. Abboud se veut optimiste suite à l’accord irano-saoudien.
Les réservations dans les restaurants
Pour les restaurateurs, l’été dernier était déjà une très belle saison et cette saison des fêtes s’annonce tout aussi fructueuse. Les taux de réservation dans les restaurants sont de l’ordre de 100% pendant les week-ends pascals et de la fête du Fitr. Mais il ne faut pas oublier que cela reste insuffisant au vu des grandes charges et dépenses auxquelles les restaurants, bars et cafés, doivent faire face.
Dans les hôtels
Au niveau des hôtels et des maisons d’hôtes, les taux d’occupation sont également en hausse par rapport à l’année dernière et vont atteindre pratiquement 80%.
Le président de la Fédération des syndicats touristiques et du syndicat des hôteliers, Pierre Achkar, se veut optimiste. Contacté par Ici Beyrouth, il souligne que les hôtels enregistrent un nombre important de réservations durant les fêtes.
Concernant les réservations dans la capitale, M. Achkar explique que “pendant les week-ends des fêtes chrétiennes, les réservations ne sont pas énormes alors que pour la fête du Fitr les taux d’occupation augmentent sensiblement". "Cela est dû au fait qu’il y a de longues vacances dans les pays arabes, indique M. Achkar. De ce fait, les expatriés libanais vont pouvoir venir au Liban. Les Arabes du Golfe se font rares, ceux qui viennent en grand nombre depuis six ans sont surtout des Jordaniens, des Égyptiens et des Irakiens”.
En ce qui concerne les hôtels et les maisons d’hôtes en dehors de Beyrouth, leur taux d’occupation est élevé pendant les week-ends pascals du fait, notamment, du tourisme interne.
Toutefois, M. Achkar insiste sur le fait que “les 8 ou 10 jours que constituent ces week-ends ne sont pas grand-chose par rapport aux 30 jours que compte le mois et donc aux énormes charges auxquelles font face les établissements hôteliers”.
Il rappelle également que “nombre d’hôtels ont mis la clé sous la porte pendant l’hiver, n’ayant pas pu subvenir aux charges de l’électricité et de l’eau qui sont de l’ordre de centaines de millions, voire de milliards de livres, par mois”.
“Nous attendons la grande saison qui commencera à partir du mois de juin et le vrai démarrage qui se fera en juillet”, relève M.Achkar.
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