L'Azerbaïdjan a annoncé jeudi avoir arrêté six hommes accusés d'avoir des liens avec les services secrets iraniens et de préparer un coup d'État, en pleine détérioration des relations entre Bakou et Téhéran.
Bakou a accusé jeudi l'Iran d'avoir planifié un coup d'État en Azerbaïdjan, indiquant avoir arrêté six suspects, des Azerbaïdjanais, "recrutés par les services secrets iraniens pour déstabiliser la situation dans le pays", selon le ministère azerbaïdjanais de l'Intérieur et le bureau du procureur-général dans un communiqué.
Leur mission était de "former un groupe de résistance chargé d'établir un État gouverné par la charia (la loi islamique) en Azerbaïdjan par une déstabilisation armée et un renversement violent de l'ordre constitutionnel", ont-ils ajouté.
Les six hommes "faisaient de la propagande pour un extrémisme religieux favorable à l'Iran, exécutant des ordres venant de l'étranger visant à saper la tradition de tolérance en Azerbaïdjan", selon la même source.
S'il n'était pas possible de vérifier le bien-fondé de ces accusations de manière indépendante, celles-ci s'ajoutent en tout cas aux tensions qui n'ont cessé de croître entre l'Iran et l'Azerbaïdjan ces derniers mois.
Maxime Pluvinet avec AFP
Bakou a accusé jeudi l'Iran d'avoir planifié un coup d'État en Azerbaïdjan, indiquant avoir arrêté six suspects, des Azerbaïdjanais, "recrutés par les services secrets iraniens pour déstabiliser la situation dans le pays", selon le ministère azerbaïdjanais de l'Intérieur et le bureau du procureur-général dans un communiqué.
"Groupe de résistance"
Leur mission était de "former un groupe de résistance chargé d'établir un État gouverné par la charia (la loi islamique) en Azerbaïdjan par une déstabilisation armée et un renversement violent de l'ordre constitutionnel", ont-ils ajouté.
Les six hommes "faisaient de la propagande pour un extrémisme religieux favorable à l'Iran, exécutant des ordres venant de l'étranger visant à saper la tradition de tolérance en Azerbaïdjan", selon la même source.
S'il n'était pas possible de vérifier le bien-fondé de ces accusations de manière indépendante, celles-ci s'ajoutent en tout cas aux tensions qui n'ont cessé de croître entre l'Iran et l'Azerbaïdjan ces derniers mois.
Maxime Pluvinet avec AFP
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