Après une semaine marquée par des tensions régionales, la ville de Jérusalem a accueilli ce dimanche les célébrations des trois religions monothéistes. Un important dispositif de sécurité a été mis en place afin de sécuriser la Pâques chrétienne et juive, ainsi que le Ramadan.
Des fidèles musulmans prient alors que les forces de sécurité israéliennes escortent des visiteurs juifs dans l'enceinte de la mosquée Al-Aqsa (AFP)
Des milliers de fidèles juifs, chrétiens et musulmans ont célébré dimanche leur Pâques ou le ramadan dans une Jérusalem sous tension après un énième regain de violence au Proche-Orient.
La police israélienne s'était déployée en force dimanche dans la Vieille Ville, lieu de frictions entre les trois monothéismes, dans la partie orientale de Jérusalem, annexée par Israël, et la journée s'est déroulée sans incident majeur.
À Jérusalem, plusieurs centaines de fidèles ont participé à la messe de Pâques selon le rite latin au Saint-Sépulcre, dans le brouhaha caractéristique de ce lieu saint disputé entre les différentes confessions chrétiennes.
Des offices orthodoxes pour le dimanche des Rameaux avaient lieu simultanément dans les églises et chapelles attenantes.
Le Patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa, présidant la messe de Pâques à l'église du Saint-Sépulcre. (AFP)
"Je pense que Jésus et Dieu souffrent de nous voir divisés entre chrétiens, même ici, nous sommes divisés, malheureusement", a dit à l'AFP sœur Elisabeth, missionnaire venue du Tchad et découvrant pour la première fois l'église bâtie sur les lieux où se sont déroulées la crucifixion, la mise au tombeau et la résurrection de Jésus, selon la tradition chrétienne.
Un peu plus loin, des milliers de juifs se pressaient devant le mur des Lamentations pour la traditionnelle bénédiction des Cohanim (prêtres, en hébreu).
Cette bénédiction est récitée par des membres de la caste des Cohanim qui, selon la tradition, descendent des prêtres qui officiaient au Temple de Jérusalem jusqu'à sa destruction en 70 ap. JC.
Aujourd'hui, la "bénédiction des prêtres" a lieu deux fois par an au mur des Lamentations, notamment pour la Pâque juive, célébrée cette année jusqu'à mercredi.
Les Juifs célèbrent leur Pâque en priant devant le Mur des lamentations, situé en contrebas de l'Esplanade des Mosquées.
Vestige de l'ancien temple, le mur des Lamentations se trouve en contrebas de l'esplanade des Mosquées bâtie sur ce que les juifs appellent le mont du Temple, site le plus sacré du judaïsme.
Selon un journaliste de l'AFP, plus de 500 juifs sont venus visiter l'esplanade des Mosquées dimanche matin, sous escorte policière, alors que des musulmans y priaient pour le ramadan, sans qu'il y ait de heurts.
Défiant l'interdit du rabbinat, selon lequel les juifs n'ont pas le droit de se rendre sur le mont du Temple, un nombre croissant d'entre eux se rendent en visite sur l'esplanade depuis quelques années, et certains ultranationalistes en profitent parfois pour y prier subrepticement.
Ces visites créent fréquemment des tensions avec les fidèles musulmans palestiniens qui craignent qu'Israël ne tente de modifier les règles qui régissent l'accès au lieu, ce dont le gouvernement israélien se défend.
La situation "n'est pas très bonne", déclare sur l'esplanade Mahmoud Mansour, Palestinien de Jérusalem âgé de 65 ans, ressentant ces visites comme une tentative "de mettre les musulmans de côté".
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
Des fidèles musulmans prient alors que les forces de sécurité israéliennes escortent des visiteurs juifs dans l'enceinte de la mosquée Al-Aqsa (AFP)
Des milliers de fidèles juifs, chrétiens et musulmans ont célébré dimanche leur Pâques ou le ramadan dans une Jérusalem sous tension après un énième regain de violence au Proche-Orient.
La police israélienne s'était déployée en force dimanche dans la Vieille Ville, lieu de frictions entre les trois monothéismes, dans la partie orientale de Jérusalem, annexée par Israël, et la journée s'est déroulée sans incident majeur.
À Jérusalem, plusieurs centaines de fidèles ont participé à la messe de Pâques selon le rite latin au Saint-Sépulcre, dans le brouhaha caractéristique de ce lieu saint disputé entre les différentes confessions chrétiennes.
Des offices orthodoxes pour le dimanche des Rameaux avaient lieu simultanément dans les églises et chapelles attenantes.
Le Patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa, présidant la messe de Pâques à l'église du Saint-Sépulcre. (AFP)
"Je pense que Jésus et Dieu souffrent de nous voir divisés entre chrétiens, même ici, nous sommes divisés, malheureusement", a dit à l'AFP sœur Elisabeth, missionnaire venue du Tchad et découvrant pour la première fois l'église bâtie sur les lieux où se sont déroulées la crucifixion, la mise au tombeau et la résurrection de Jésus, selon la tradition chrétienne.
Un peu plus loin, des milliers de juifs se pressaient devant le mur des Lamentations pour la traditionnelle bénédiction des Cohanim (prêtres, en hébreu).
Cette bénédiction est récitée par des membres de la caste des Cohanim qui, selon la tradition, descendent des prêtres qui officiaient au Temple de Jérusalem jusqu'à sa destruction en 70 ap. JC.
Aujourd'hui, la "bénédiction des prêtres" a lieu deux fois par an au mur des Lamentations, notamment pour la Pâque juive, célébrée cette année jusqu'à mercredi.
Les Juifs célèbrent leur Pâque en priant devant le Mur des lamentations, situé en contrebas de l'Esplanade des Mosquées.
Vestige de l'ancien temple, le mur des Lamentations se trouve en contrebas de l'esplanade des Mosquées bâtie sur ce que les juifs appellent le mont du Temple, site le plus sacré du judaïsme.
Selon un journaliste de l'AFP, plus de 500 juifs sont venus visiter l'esplanade des Mosquées dimanche matin, sous escorte policière, alors que des musulmans y priaient pour le ramadan, sans qu'il y ait de heurts.
Défiant l'interdit du rabbinat, selon lequel les juifs n'ont pas le droit de se rendre sur le mont du Temple, un nombre croissant d'entre eux se rendent en visite sur l'esplanade depuis quelques années, et certains ultranationalistes en profitent parfois pour y prier subrepticement.
Ces visites créent fréquemment des tensions avec les fidèles musulmans palestiniens qui craignent qu'Israël ne tente de modifier les règles qui régissent l'accès au lieu, ce dont le gouvernement israélien se défend.
La situation "n'est pas très bonne", déclare sur l'esplanade Mahmoud Mansour, Palestinien de Jérusalem âgé de 65 ans, ressentant ces visites comme une tentative "de mettre les musulmans de côté".
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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