La situation se tend dans le détroit de Taïwan. En réaction à la rencontre, le 5 avril, de la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen avec le président de la Chambre américaine des représentants, Kevin McCarthy, la Chine a débuté, ce 10 avril, des exercices à tirs réels dans la région. Les États-Unis, qui ont appelé à la "retenue", ont déployé un destroyer dans les eaux revendiquées par Pékin.
La Chine mène lundi des exercices à tirs réels dans le détroit de Taïwan pour simuler un "bouclage" de l'île, tandis que les États-Unis, qui ont appelé à la "retenue", ont déployé un destroyer dans des eaux revendiquées par Pékin.
Les manœuvres chinoises, démarrées samedi pour trois jours, visent à protester contre la rencontre, mercredi dernier, de la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen avec le président de la Chambre américaine des représentants, Kevin McCarthy.
Un navire chinois s'approche des côtes taïwanaises (AFP)
L'objectif? Simuler un "bouclage" du territoire de 23 millions d'habitants réclamé par Pékin, a expliqué l'armée chinoise. Et notamment un "blocus aérien", selon la télévision d'État CCTV.
Le commandement du théâtre d'opérations Est de l'Armée a précisé que le Shandong, l'un des deux porte-avions de la Chine, a "participé à l'exercice du jour".
Taïwan a dit avoir détecté 11 navires de guerre et 59 aéronefs chinois autour de l'île lundi.
Durant le weekend, des avions de chasse et des navires de guerre avaient simulé des bombardements ciblés contre l'île, dans le cadre de cette opération baptisée "Joint Sword" et dénoncée par Taïwan.
Déploiement d'un navire taïwanais ce 10 avril (AFP)
Les États-Unis, qui ont appelé Pékin à la "retenue", ont semblé, eux aussi, vouloir faire une démonstration de force: le destroyer américain USS Milius a mené lundi une "opération de liberté de navigation" dans un secteur de mer de Chine méridionale revendiqué par Pékin.
Une "intrusion", a immédiatement déclaré la Chine.
Avec AFP
La Chine mène lundi des exercices à tirs réels dans le détroit de Taïwan pour simuler un "bouclage" de l'île, tandis que les États-Unis, qui ont appelé à la "retenue", ont déployé un destroyer dans des eaux revendiquées par Pékin.
Les manœuvres chinoises, démarrées samedi pour trois jours, visent à protester contre la rencontre, mercredi dernier, de la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen avec le président de la Chambre américaine des représentants, Kevin McCarthy.
Un navire chinois s'approche des côtes taïwanaises (AFP)
L'objectif? Simuler un "bouclage" du territoire de 23 millions d'habitants réclamé par Pékin, a expliqué l'armée chinoise. Et notamment un "blocus aérien", selon la télévision d'État CCTV.
Le commandement du théâtre d'opérations Est de l'Armée a précisé que le Shandong, l'un des deux porte-avions de la Chine, a "participé à l'exercice du jour".
Taïwan a dit avoir détecté 11 navires de guerre et 59 aéronefs chinois autour de l'île lundi.
Durant le weekend, des avions de chasse et des navires de guerre avaient simulé des bombardements ciblés contre l'île, dans le cadre de cette opération baptisée "Joint Sword" et dénoncée par Taïwan.
Déploiement d'un navire taïwanais ce 10 avril (AFP)
Les États-Unis, qui ont appelé Pékin à la "retenue", ont semblé, eux aussi, vouloir faire une démonstration de force: le destroyer américain USS Milius a mené lundi une "opération de liberté de navigation" dans un secteur de mer de Chine méridionale revendiqué par Pékin.
Une "intrusion", a immédiatement déclaré la Chine.
Avec AFP
Lire aussi
Commentaires