Le président américain Joe Biden s'est envolé mardi vers l'Irlande du Nord, pour un voyage lourd de symboles à l'occasion du 25e anniversaire de l'accord de paix du Vendredi Saint (Good Friday) qui a mis fin à trois décennies de violence entre unionistes protestants et catholiques républicains.
Fier de ses origines irlandaises, Joe Biden se rendra dans la semaine sur les terres de ses ancêtres en République d'Irlande. Mais il entame sa visite dans la province britannique meurtrie par les "Troubles", signe de l'attention qu'il porte au processus de paix, mais aussi plus récemment aux tensions politiques agitant l'Irlande du Nord.
Le 10 avril 1998, jour cette année-là du Vendredi Saint précédant Pâques, les républicains favorables à une réunification avec l'Irlande et les unionistes attachés au maintien au sein du Royaume-Uni décrochaient un accord de paix inespéré après d'intenses négociations impliquant Londres, Dublin et Washington.
L'accord a mis fin à trois décennies de violences qui ont fait 3.500 morts, entre unionistes, surtout protestants, et républicains en majorité catholiques, avec l'implication de l'armée britannique.
Un quart de siècle plus tard, l'anniversaire a été observé sans aucune célébration lundi et a même été marqué par des incidents visant la police dans la ville frontalière de Londonderry alors que l'Irlande du Nord est en pleine crise politique.
Une fois la partie nord-irlandaise de sa visite terminée, le président américain doit se rendre dès mercredi en République d'Irlande.
La famille de Joe Biden a émigré au milieu du XIXe siècle, fuyant comme tant d'autres une Irlande ravagée par la famine, pour finalement s'établir en Pennsylvanie. A l'approche de la présidentielle de 2024, un tel récit résonne pour de nombreux électeurs aspirant au rêve américain.
Jeudi, M. Biden doit rencontrer le Premier ministre irlandais Leo Varadkar et le président Michael D. Higgins. Il s'adressera aussi aux parlementaires irlandais.
Pour terminer sa visite, il se rendra dans la ville de Ballina, dans l'ouest, d'où viennent d'autres de ses ancêtres irlandais, et prononcera un discours devant la cathédrale.
Roger Barake, avec AFP
Fier de ses origines irlandaises, Joe Biden se rendra dans la semaine sur les terres de ses ancêtres en République d'Irlande. Mais il entame sa visite dans la province britannique meurtrie par les "Troubles", signe de l'attention qu'il porte au processus de paix, mais aussi plus récemment aux tensions politiques agitant l'Irlande du Nord.
Le 10 avril 1998, jour cette année-là du Vendredi Saint précédant Pâques, les républicains favorables à une réunification avec l'Irlande et les unionistes attachés au maintien au sein du Royaume-Uni décrochaient un accord de paix inespéré après d'intenses négociations impliquant Londres, Dublin et Washington.
L'accord a mis fin à trois décennies de violences qui ont fait 3.500 morts, entre unionistes, surtout protestants, et républicains en majorité catholiques, avec l'implication de l'armée britannique.
Un quart de siècle plus tard, l'anniversaire a été observé sans aucune célébration lundi et a même été marqué par des incidents visant la police dans la ville frontalière de Londonderry alors que l'Irlande du Nord est en pleine crise politique.
Une fois la partie nord-irlandaise de sa visite terminée, le président américain doit se rendre dès mercredi en République d'Irlande.
La famille de Joe Biden a émigré au milieu du XIXe siècle, fuyant comme tant d'autres une Irlande ravagée par la famine, pour finalement s'établir en Pennsylvanie. A l'approche de la présidentielle de 2024, un tel récit résonne pour de nombreux électeurs aspirant au rêve américain.
Jeudi, M. Biden doit rencontrer le Premier ministre irlandais Leo Varadkar et le président Michael D. Higgins. Il s'adressera aussi aux parlementaires irlandais.
Pour terminer sa visite, il se rendra dans la ville de Ballina, dans l'ouest, d'où viennent d'autres de ses ancêtres irlandais, et prononcera un discours devant la cathédrale.
Roger Barake, avec AFP
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