©Photo d’archives AFP
L'équipe de France d'Hervé Renard a décroché un premier succès référence à trois mois du Mondial féminin en dominant les championnes olympiques canadiennes (2-1), mardi au Mans, un choc riche d'enseignements pour le nouveau sélectionneur. Les débuts rêvés? Après une dizaine de jours en poste, l'ancien boss de l'Arabie saoudite a non seulement redonné de l'enthousiasme à une sélection en crise, il a observé de nombreuses joueuses à l'œuvre, mais il a surtout remporté deux succès importants en amical, après la victoire spectaculaire contre la Colombie vendredi à Clermont-Ferrand (5-2).
Les 14.200 spectateurs du stade Marie-Marvingt ont d'ailleurs assisté à une rencontre bien plus aboutie mardi que le public auvergnat vendredi, malgré la météo pluvieuse: afficher cette maîtrise contre l'une des nations candidates au titre mondial cet été en Australie et en Nouvelle-Zélande (20 juillet-20 août) est gage de promesses. "C'était neuf jours fantastiques. Quand vous avez des joueuses disciplinées, attentives, très rigoureuses dans le travail, ça n'est que du bonheur pour un entraîneur", a savouré Renard.
En tout cas, ses joueuses n'ont pas pris ce choc à la légère, dans le sillage de Grace Geyoro, buteuse de la tête (51e), et Léa Le Garrec, intraitable pour profiter d'une grossière erreur de la gardienne Kailen Sheridan (64e).
La célébration de la milieu de terrain du club de Fleury, privée des Bleues pendant cinq ans et demi sous le mandat de Corinne Diacre - ex-sélectionneuse débarquée le 9 mars -, résume à elle seule beaucoup de choses. L'intégralité des membres du staff, des remplaçantes et des titulaires ont ainsi formé un joyeux cercle d'euphorie et de sourires sur le bord du terrain. Une scène inimaginable il y a encore quelques semaines.
L'erreur de Picaud
Face à des Canadiennes réputées pour leur solidité défensive - mais privées de plusieurs cadres blessées - le déclic est venu, comme vendredi, de deux incontournables. La vive Delphine Cascarino, intenable sur son côté droit, a servi parfaitement Grace Geyoro, placée au bon endroit. Les deux joueuses, déjà buteuses contre les Colombiennes à leur entrée en jeu à la mi-temps, ont clairement confirmé que leur place serait imprenable dans le onze de départ.
Le seul point noir de la rencontre aura été ce but encaissé à la 71e minute sur une énorme erreur de la gardienne Constance Picaud (2e sélection), titulaire surprise à la place de Pauline Peyraud-Magnin, la N.1 depuis plusieurs années.
L'attaquante Jordyn Huitema n'a pas laissé passer cette chance de renvoyer la Parisienne à son rang de doublure... Dans son carnet de notes, Hervé Renard a sans doute de nombreuses observations à éplucher pour les prochaines semaines. L'analyse sera cruciale, car sa prochaine liste à dévoiler sera tout simplement celle du Mondial, début juin, même s'il devrait livrer une première sélection élargie.
Dans la colonne positive, le coach de 54 ans pourra souligner le retour gagnant d'Eugénie Le Sommer, qui a touché la barre mardi (49e) après son doublé vendredi. Il pourra aussi se satisfaire d'un match réussi de sa capitaine Wendie Renard, qu'il attendait lui-même "au tournant" après la fronde qu'elle a menée contre Diacre.
La Lyonnaise, dépassée vendredi, a totalement retrouvé son autorité dans la défense. Elle aurait même pu marquer, sans un exploit de Sheridan (62e). Hervé Renard n'oublie pas non plus qu'il a des absentes de marque à réintégrer, si elles se rétablissent.
C'est le cas d'Amandine Henry, Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Katoto, trois cadres espérées pour le Mondial. Katoto était d'ailleurs dans les tribunes au Mans, elle a dû apprécier.
AFP
Les 14.200 spectateurs du stade Marie-Marvingt ont d'ailleurs assisté à une rencontre bien plus aboutie mardi que le public auvergnat vendredi, malgré la météo pluvieuse: afficher cette maîtrise contre l'une des nations candidates au titre mondial cet été en Australie et en Nouvelle-Zélande (20 juillet-20 août) est gage de promesses. "C'était neuf jours fantastiques. Quand vous avez des joueuses disciplinées, attentives, très rigoureuses dans le travail, ça n'est que du bonheur pour un entraîneur", a savouré Renard.
En tout cas, ses joueuses n'ont pas pris ce choc à la légère, dans le sillage de Grace Geyoro, buteuse de la tête (51e), et Léa Le Garrec, intraitable pour profiter d'une grossière erreur de la gardienne Kailen Sheridan (64e).
La célébration de la milieu de terrain du club de Fleury, privée des Bleues pendant cinq ans et demi sous le mandat de Corinne Diacre - ex-sélectionneuse débarquée le 9 mars -, résume à elle seule beaucoup de choses. L'intégralité des membres du staff, des remplaçantes et des titulaires ont ainsi formé un joyeux cercle d'euphorie et de sourires sur le bord du terrain. Une scène inimaginable il y a encore quelques semaines.
L'erreur de Picaud
Face à des Canadiennes réputées pour leur solidité défensive - mais privées de plusieurs cadres blessées - le déclic est venu, comme vendredi, de deux incontournables. La vive Delphine Cascarino, intenable sur son côté droit, a servi parfaitement Grace Geyoro, placée au bon endroit. Les deux joueuses, déjà buteuses contre les Colombiennes à leur entrée en jeu à la mi-temps, ont clairement confirmé que leur place serait imprenable dans le onze de départ.
Le seul point noir de la rencontre aura été ce but encaissé à la 71e minute sur une énorme erreur de la gardienne Constance Picaud (2e sélection), titulaire surprise à la place de Pauline Peyraud-Magnin, la N.1 depuis plusieurs années.
L'attaquante Jordyn Huitema n'a pas laissé passer cette chance de renvoyer la Parisienne à son rang de doublure... Dans son carnet de notes, Hervé Renard a sans doute de nombreuses observations à éplucher pour les prochaines semaines. L'analyse sera cruciale, car sa prochaine liste à dévoiler sera tout simplement celle du Mondial, début juin, même s'il devrait livrer une première sélection élargie.
Dans la colonne positive, le coach de 54 ans pourra souligner le retour gagnant d'Eugénie Le Sommer, qui a touché la barre mardi (49e) après son doublé vendredi. Il pourra aussi se satisfaire d'un match réussi de sa capitaine Wendie Renard, qu'il attendait lui-même "au tournant" après la fronde qu'elle a menée contre Diacre.
La Lyonnaise, dépassée vendredi, a totalement retrouvé son autorité dans la défense. Elle aurait même pu marquer, sans un exploit de Sheridan (62e). Hervé Renard n'oublie pas non plus qu'il a des absentes de marque à réintégrer, si elles se rétablissent.
C'est le cas d'Amandine Henry, Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Katoto, trois cadres espérées pour le Mondial. Katoto était d'ailleurs dans les tribunes au Mans, elle a dû apprécier.
AFP
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