Les évêques maronites ont dénoncé mercredi «les tentatives visant à transformer le Liban-Sud en une boîte aux lettres pour les conflits régionaux». Réagissant aux tirs de dizaines de roquettes, le jeudi 6 avril, du Liban-Sud vers Israël, ils ont appelé «l’armée et la Finul à appliquer de manière ferme la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies, en renforçant notamment les dispositifs de surveillance et de poursuite».
À l’issue de la réunion mensuelle, présidée à Bkerké par le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, les évêques maronites ont exprimé leur «refus d’enraciner la présence des réfugiés syriens au Liban, en vue de leur implantation». «Il s’agit d’un crime qui menace l’unité et l’existence du Liban, et le droit des Syriens à rentrer chez eux», lit-on dans un communiqué publié à l’issue de la réunion. Ils ont exhorté «les responsables politiques et les intellectuels à s’unifier pour réclamer le retour des réfugiés syriens dans leur pays, d’autant que les relations interarabes et arabo-régionales se sont améliorées et que les hostilités en Syrie ont diminué».
Remerciant les députés chrétiens qui ont participé à la journée spirituelle qui a eu lieu mercredi dernier, à Bethania, à l’invitation de Mgr Raï, les évêques maronites se sont félicités des initiatives politiques et diplomatiques à l’échelle nationale, régionale et internationale, espérant qu’elles aboutiront à débloquer la présidentielle. Ils ont, à cet égard, appelé les parlementaires à agir avec patriotisme et positivité pour faire réussir cette échéance.
Sur le plan économique, les évêques maronites ont dénoncé les spéculations en monnaies nationale et étrangère, appelant les responsables à prendre les mesures nécessaires pour mettre un terme à cette situation.
À l’issue de la réunion mensuelle, présidée à Bkerké par le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, les évêques maronites ont exprimé leur «refus d’enraciner la présence des réfugiés syriens au Liban, en vue de leur implantation». «Il s’agit d’un crime qui menace l’unité et l’existence du Liban, et le droit des Syriens à rentrer chez eux», lit-on dans un communiqué publié à l’issue de la réunion. Ils ont exhorté «les responsables politiques et les intellectuels à s’unifier pour réclamer le retour des réfugiés syriens dans leur pays, d’autant que les relations interarabes et arabo-régionales se sont améliorées et que les hostilités en Syrie ont diminué».
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