Les réactions des syndicats et de l'opposition ne se sont pas fait attendre, après le discours du président français Emmanuel Macron. Jean-Luc Mélenchon a dénoncé une allocution "complètement hors de la réalité".
"Nous sommes prêts à négocier sur certains des sujets évoqués par Emmanuel Macron, mais pas en 100 jours. Le dialogue social, ça prend du temps", a d'ores et déjà réagi sur Twitter le patron du Medef Geoffroy Roux de Bézieux.
Quant à l'intersyndicale, elle a décliné l'invitation.
"La porte sera toujours ouverte", a lancé Emmanuel Macron aux syndicats, promettant des négociations "sans aucune limite" ni "aucun tabou".
"Rien de concret", a regretté, après l'allocution, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, tout en concédant que le syndicat réformiste irait discuter "un jour ou l'autre", après un délai de "décence".
Dans l'immédiat, l'intersyndicale mise sur une démonstration de force lors du 1er-Mai.
Sans surprise, les oppositions ont critiqué le discours présidentiel.
À l'extrême droite, Marine Le Pen a dénoncé une "pratique déconnectée, solitaire et obtuse du pouvoir". "Complètement hors de la réalité", a aussi estimé à gauche Jean-Luc Mélenchon, tandis que le patron du parti Les Républicains Eric Ciotti a déploré un "catalogue de vœux pieux". "Ceux qui n'ont pas écouté n'ont rien perdu", a souligné Fabien Roussel, secrétaire national du PCF. Le porte-parole du PS Pierre Jouvet a cinglé : "Macron 20h. Rien. Rendez-vous le 1er mai !"
À Paris, plusieurs rassemblements étaient programmés et les manifestants ont commencé peu avant 20H00 à faire du bruit en tapant sur des casseroles ou des poêles à l'aide de cuillers ou d'autres ustensiles.
Plusieurs centaines de personnes se sont notamment réunies devant la mairie du 10e arrondissement, a constaté un journaliste de l'AFP. "En réponse au fait qu’il ne nous écoute pas, on fait du bruit", a simplement résumé Adrien Bodin, 26 ans, autoentrepreneur dans le secteur culturel.
Les manifestants arboraient de nombreux drapeaux des partis LFI, NPA, PCF, EELV ou encore de l'organisation Attac ou de la CGT, et scandaient "Macron démission", ou "Paris soulève-toi".
Ce rassemblement a ensuite laissé place à trois manifestations sauvages dans Paris, comptant au total quelque 2.000 manifestants, a indiqué la préfecture. Des feux de poubelles ont émaillé leur parcours, a constaté l'AFP. Des rassemblements de protestation ont également été signalés dans plusieurs autres villes.
Avec AFP
"Nous sommes prêts à négocier sur certains des sujets évoqués par Emmanuel Macron, mais pas en 100 jours. Le dialogue social, ça prend du temps", a d'ores et déjà réagi sur Twitter le patron du Medef Geoffroy Roux de Bézieux.
Quant à l'intersyndicale, elle a décliné l'invitation.
"La porte sera toujours ouverte", a lancé Emmanuel Macron aux syndicats, promettant des négociations "sans aucune limite" ni "aucun tabou".
"Rien de concret", a regretté, après l'allocution, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, tout en concédant que le syndicat réformiste irait discuter "un jour ou l'autre", après un délai de "décence".
Dans l'immédiat, l'intersyndicale mise sur une démonstration de force lors du 1er-Mai.
Sans surprise, les oppositions ont critiqué le discours présidentiel.
À l'extrême droite, Marine Le Pen a dénoncé une "pratique déconnectée, solitaire et obtuse du pouvoir". "Complètement hors de la réalité", a aussi estimé à gauche Jean-Luc Mélenchon, tandis que le patron du parti Les Républicains Eric Ciotti a déploré un "catalogue de vœux pieux". "Ceux qui n'ont pas écouté n'ont rien perdu", a souligné Fabien Roussel, secrétaire national du PCF. Le porte-parole du PS Pierre Jouvet a cinglé : "Macron 20h. Rien. Rendez-vous le 1er mai !"
À Paris, plusieurs rassemblements étaient programmés et les manifestants ont commencé peu avant 20H00 à faire du bruit en tapant sur des casseroles ou des poêles à l'aide de cuillers ou d'autres ustensiles.
Plusieurs centaines de personnes se sont notamment réunies devant la mairie du 10e arrondissement, a constaté un journaliste de l'AFP. "En réponse au fait qu’il ne nous écoute pas, on fait du bruit", a simplement résumé Adrien Bodin, 26 ans, autoentrepreneur dans le secteur culturel.
Les manifestants arboraient de nombreux drapeaux des partis LFI, NPA, PCF, EELV ou encore de l'organisation Attac ou de la CGT, et scandaient "Macron démission", ou "Paris soulève-toi".
Ce rassemblement a ensuite laissé place à trois manifestations sauvages dans Paris, comptant au total quelque 2.000 manifestants, a indiqué la préfecture. Des feux de poubelles ont émaillé leur parcours, a constaté l'AFP. Des rassemblements de protestation ont également été signalés dans plusieurs autres villes.
Avec AFP
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