Twitter a retiré le badge de vérification des comptes de personnalités qui refusent de payer pour cette distinction, ce qui a conduit à la perte de ce badge pour plusieurs personnalités. Les marques hésitent à dépenser sur la plateforme en raison de l'incertitude et des changements arbitraires, ce qui pourrait entraîner une chute des revenus de Twitter de 28% cette année.
Qu'ont en commun le Pape, Donald Trump et Beyoncé? Ils ont tous les trois perdu jeudi leur coche bleue sur Twitter, autrefois gage de crédibilité, alors que la plateforme a enfin mis la menace d'Elon Musk à exécution et retiré le badge à ceux qui refusent de payer.
Le réseau social changeait rapidement d'allure au fur et à mesure que les comptes perdaient cette marque distinctive, obtenue dans le passé après vérification de l'identité de l'utilisateur et selon certaines conditions, dont la notoriété.
Le badge a ainsi disparu des comptes de personnalités comme Justin Bieber, Cristiano Ronaldo, Bill Gates ou encore Lady Gaga, ainsi que de ceux de nombreux journalistes, professeurs et militants. Même @jack, le compte du cofondateur de Twitter Jack Dorsey, a été dépouillé.
Du côté des politiques, beaucoup d'élus l'ont aussi perdu, mais certains ont obtenu dans la foulée la coche grise, réservée aux comptes du gouvernement ou de certaines organisations. C'est le cas de Kevin McCarthy, le patron des républicains à la Chambre américaine des représentants.
Le badge bleu signale désormais les utilisateurs qui paient huit dollars par mois pour avoir cette distinction et d'autres avantages de "Twitter Blue" (plus de visibilité, des privilèges techniques, moins de publicités), comme Donald Trump Junior ou le Dalaï Lama.
Un autre changement controversé lié au nouveau système d'authentification, les mentions "affilié à l'Etat" et "financé par des fonds gouvernementaux" ont été supprimées vendredi des pages de grands médias, à l'instar de celle de la radio publique américaine NPR, qui avait récemment quitté Twitter en protestation.Entre novembre et janvier, la moitié des 30 principaux annonceurs sur Twitter avaient cessé d'y acheter des espaces publicitaires, d'après Pathmatics.
Les marques hésitent à dépenser sur une plateforme "où règnent le chaos, les changements arbitraires et l'incertitude", a expliqué la semaine dernière Jasmine Enberg, d'Insider Intelligence.
Selon ce cabinet d'études, les revenus de Twitter chuteront de 28% cette année.
Sami Erchoff avec AFP
Qu'ont en commun le Pape, Donald Trump et Beyoncé? Ils ont tous les trois perdu jeudi leur coche bleue sur Twitter, autrefois gage de crédibilité, alors que la plateforme a enfin mis la menace d'Elon Musk à exécution et retiré le badge à ceux qui refusent de payer.
Le réseau social changeait rapidement d'allure au fur et à mesure que les comptes perdaient cette marque distinctive, obtenue dans le passé après vérification de l'identité de l'utilisateur et selon certaines conditions, dont la notoriété.
Le badge a ainsi disparu des comptes de personnalités comme Justin Bieber, Cristiano Ronaldo, Bill Gates ou encore Lady Gaga, ainsi que de ceux de nombreux journalistes, professeurs et militants. Même @jack, le compte du cofondateur de Twitter Jack Dorsey, a été dépouillé.
Du côté des politiques, beaucoup d'élus l'ont aussi perdu, mais certains ont obtenu dans la foulée la coche grise, réservée aux comptes du gouvernement ou de certaines organisations. C'est le cas de Kevin McCarthy, le patron des républicains à la Chambre américaine des représentants.
Le badge bleu signale désormais les utilisateurs qui paient huit dollars par mois pour avoir cette distinction et d'autres avantages de "Twitter Blue" (plus de visibilité, des privilèges techniques, moins de publicités), comme Donald Trump Junior ou le Dalaï Lama.
Un autre changement controversé lié au nouveau système d'authentification, les mentions "affilié à l'Etat" et "financé par des fonds gouvernementaux" ont été supprimées vendredi des pages de grands médias, à l'instar de celle de la radio publique américaine NPR, qui avait récemment quitté Twitter en protestation.Entre novembre et janvier, la moitié des 30 principaux annonceurs sur Twitter avaient cessé d'y acheter des espaces publicitaires, d'après Pathmatics.
Les marques hésitent à dépenser sur une plateforme "où règnent le chaos, les changements arbitraires et l'incertitude", a expliqué la semaine dernière Jasmine Enberg, d'Insider Intelligence.
Selon ce cabinet d'études, les revenus de Twitter chuteront de 28% cette année.
Sami Erchoff avec AFP
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