Nouvelles sanctions contre l'Iran, le Royaume-Uni a annoncé l'ajout de plus de 70 personnalités et entités proches des Gardiens de la Révolution sur sa liste noire. Londres a en outre dénoncé "la répression brutale" contre le peuple iranien.
Le Royaume-Uni a annoncé lundi renforcer ses sanctions contre les Gardiens de la Révolution, armée idéologique de la République islamique d'Iran, dans le cadre d'une salve de mesures décidées par les Occidentaux pour des violations des droits humains.
Au total, Londres a ajouté à sa liste de sanctions liées à l'Iran plus de 70 personnalités et entités, interdites de se rendre au Royaume-Uni et ciblées par des gels d'actifs, a indiqué le ministère britannique des Affaires étrangères.
Cela inclut nommément quatre généraux des Gardiens de la Révolution, organisation sanctionnée "dans son intégralité", a souligné le ministère.
Coordonnée avec les États-Unis et l'Union européenne, cette annonce porte la liste britannique à 300 personnalités et entités.
"Le Royaume-Uni et ses partenaires internationaux réaffirment aujourd'hui que nous ne fermerons pas les yeux sur l'oppression brutale menée par le régime", a déclaré le chef de la diplomatie James Cleverly, cité dans le communiqué.
"Nous continuerons à prendre toute une série de mesures pour obliger le régime à rendre compte de ses actes", a-t-il ajouté, dénonçant "la répression brutale exercée contre le peuple iranien" et accusant Téhéran d'"exporter le bain de sang dans le monde entier".
Si le gouvernement britannique n'a cessé de renforcer ses sanctions contre les Gardiens de la Révolution, il a résisté pour l'instant aux appels à classer cette armée comme "organisation terroriste" au risque de couper tout contact avec Téhéran.
Créés en 1979 après la victoire de la révolution contre le pouvoir du Chah, les Gardiens ("Sepah-é Pasdaran" en persan) disposent de forces terrestres, navales et aériennes avec des effectifs évalués à plus de 120.000 hommes.
Les Gardiens supervisent le Bassidj (corps de volontaires islamistes), qui a été déployé face aux manifestations déclenchées par la mort le 16 septembre dernier de Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans, décédée après son arrestation par la police des mœurs pour infraction au code vestimentaire strict de la République islamique.
Avec AFP
Le Royaume-Uni a annoncé lundi renforcer ses sanctions contre les Gardiens de la Révolution, armée idéologique de la République islamique d'Iran, dans le cadre d'une salve de mesures décidées par les Occidentaux pour des violations des droits humains.
Au total, Londres a ajouté à sa liste de sanctions liées à l'Iran plus de 70 personnalités et entités, interdites de se rendre au Royaume-Uni et ciblées par des gels d'actifs, a indiqué le ministère britannique des Affaires étrangères.
Cela inclut nommément quatre généraux des Gardiens de la Révolution, organisation sanctionnée "dans son intégralité", a souligné le ministère.
Coordonnée avec les États-Unis et l'Union européenne, cette annonce porte la liste britannique à 300 personnalités et entités.
"Le Royaume-Uni et ses partenaires internationaux réaffirment aujourd'hui que nous ne fermerons pas les yeux sur l'oppression brutale menée par le régime", a déclaré le chef de la diplomatie James Cleverly, cité dans le communiqué.
"Nous continuerons à prendre toute une série de mesures pour obliger le régime à rendre compte de ses actes", a-t-il ajouté, dénonçant "la répression brutale exercée contre le peuple iranien" et accusant Téhéran d'"exporter le bain de sang dans le monde entier".
Si le gouvernement britannique n'a cessé de renforcer ses sanctions contre les Gardiens de la Révolution, il a résisté pour l'instant aux appels à classer cette armée comme "organisation terroriste" au risque de couper tout contact avec Téhéran.
Créés en 1979 après la victoire de la révolution contre le pouvoir du Chah, les Gardiens ("Sepah-é Pasdaran" en persan) disposent de forces terrestres, navales et aériennes avec des effectifs évalués à plus de 120.000 hommes.
Les Gardiens supervisent le Bassidj (corps de volontaires islamistes), qui a été déployé face aux manifestations déclenchées par la mort le 16 septembre dernier de Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans, décédée après son arrestation par la police des mœurs pour infraction au code vestimentaire strict de la République islamique.
Avec AFP
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