Le procès pour diffamation à l'encontre de l'ancien président américain Donald Trump s'ouvre ce mardi à New York. Il est accusé d'avoir violé une ancienne journaliste du magazine Elle.
Un procès au civil pour diffamation contre Donald Trump s'ouvre mardi à New York, une ancienne journaliste américaine, E. Jean Carroll, accusant l'ex-président des États-Unis de l'avoir violée dans les années 1990.
Les débats, en l'absence quasi certaine de M. Trump, commenceront devant le tribunal civil fédéral de Manhattan une fois le jury sélectionné, lequel devra déterminer le montant des réparations à éventuellement allouer à cette ex-chroniqueuse du magazine Elle, aujourd'hui âgée de 79 ans.
C'est un cas juridique délicat -- pour diffamation présumée sur fond d'allégations de viol -- qui oppose depuis 2019 Mme Carroll à M. Trump, l'ex-président milliardaire, cerné par des affaires judiciaires, dont une inculpation pénale historique début avril à New York pour 34 fraudes comptables et fiscales.
À 76 ans, l'ancien locataire de la Maison-Blanche (2017-2021) rêve d'être réélu en novembre 2024.
Mme Carroll accuse M. Trump de l'avoir violée dans une cabine d'essayage d'un grand magasin new-yorkais en 1995 ou 1996.
Ayant choisi en novembre 2019 une procédure au civil pour diffamation, elle avait alors déposé plainte contre M. Trump parce qu'il avait qualifié en juin de la même année de "mensonge complet" les allégations de viol.
Le président républicain, à l'époque, a toujours répondu que Mme Carroll n'était "pas son genre de femme" et ses avocats ont affirmé qu'il était protégé, en 2019, par son immunité de chef d'État.
Quant aux accusations de viol, Mme Carroll n'avait pas pu déposer plainte en 2019 puisque les faits présumés étaient prescrits.
Or, le 24 novembre 2022, est entrée en vigueur une loi de l'État de New York ("Adult Survivors Act") permettant, pendant un an, aux victimes d'agressions sexuelles de relancer leur action en justice au civil.
Mme Carroll a donc déposé en novembre une nouvelle plainte au civil à New York pour "diffamation" mais aussi "voie de fait" et "agression" et réclamé un procès pour des dommages et intérêts, ses avocats accusant, dans la plainte, M. Trump de "l'avoir tripotée, pelotée et violée".
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
Un procès au civil pour diffamation contre Donald Trump s'ouvre mardi à New York, une ancienne journaliste américaine, E. Jean Carroll, accusant l'ex-président des États-Unis de l'avoir violée dans les années 1990.
Les débats, en l'absence quasi certaine de M. Trump, commenceront devant le tribunal civil fédéral de Manhattan une fois le jury sélectionné, lequel devra déterminer le montant des réparations à éventuellement allouer à cette ex-chroniqueuse du magazine Elle, aujourd'hui âgée de 79 ans.
C'est un cas juridique délicat -- pour diffamation présumée sur fond d'allégations de viol -- qui oppose depuis 2019 Mme Carroll à M. Trump, l'ex-président milliardaire, cerné par des affaires judiciaires, dont une inculpation pénale historique début avril à New York pour 34 fraudes comptables et fiscales.
À 76 ans, l'ancien locataire de la Maison-Blanche (2017-2021) rêve d'être réélu en novembre 2024.
Mme Carroll accuse M. Trump de l'avoir violée dans une cabine d'essayage d'un grand magasin new-yorkais en 1995 ou 1996.
Ayant choisi en novembre 2019 une procédure au civil pour diffamation, elle avait alors déposé plainte contre M. Trump parce qu'il avait qualifié en juin de la même année de "mensonge complet" les allégations de viol.
Le président républicain, à l'époque, a toujours répondu que Mme Carroll n'était "pas son genre de femme" et ses avocats ont affirmé qu'il était protégé, en 2019, par son immunité de chef d'État.
Quant aux accusations de viol, Mme Carroll n'avait pas pu déposer plainte en 2019 puisque les faits présumés étaient prescrits.
Or, le 24 novembre 2022, est entrée en vigueur une loi de l'État de New York ("Adult Survivors Act") permettant, pendant un an, aux victimes d'agressions sexuelles de relancer leur action en justice au civil.
Mme Carroll a donc déposé en novembre une nouvelle plainte au civil à New York pour "diffamation" mais aussi "voie de fait" et "agression" et réclamé un procès pour des dommages et intérêts, ses avocats accusant, dans la plainte, M. Trump de "l'avoir tripotée, pelotée et violée".
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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