Le chef du parti Kataëb, Sami Gemayel, a appelé mardi la communauté internationale à changer de stratégie par rapport à la présence des réfugiés syriens au Liban. «Maintenant que les hostilités ont pris fin en Syrie, ils peuvent rentrer chez eux», a-t-il déclaré lors d’un point de presse à l’issue d’une réunion tenue à Saïfi avec coordonnatrice spéciale des Nations Unies pour le Liban, Joanna Wronecka.
«Nous n’accepterons certainement pas que ceux dont la vie risque d’être en danger soient déportés, a poursuivi M. Gemayel. Mais ces derniers sont une minorité en comparaison avec ceux qui occupent notre pays. Ils y sont parce qu’ils s’y plaisent ou que les conditions de vie y sont meilleures qu’en Syrie.»
M. Gemayel a, à cet égard, dénoncé le qualificatif de «réfugiés» que l’on attribue à ces derniers. «Ce statut ne peut plus leur être accordé puisque les raisons pour lesquelles ils se trouvent encore au Liban ne sont plus d’ordre sécuritaire, a-t-il martelé. Ils s’y trouvent pour des motifs économiques. Ils ne doivent plus, par conséquent, jouir des aides financières que leur accorde la communauté internationale au Liban, surtout qu’ils se déplacent régulièrement de et vers la Syrie. Que ces aides leur soient octroyés dans leur pays d’origine.»
Rappelant que depuis que la guerre a éclaté en Syrie, en 2011, le Liban a accueilli plus de 1,8 million de réfugiés (dont près de 800.000 sont inscrits auprès du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés), M. Gemayel a souligné que le Liban est désormais «le troisième pays avec la densité démographique la plus élevée dans le monde, avec un taux de chômage qui atteint les 40%, l’effondrement des infrastructures et une crise politico-économique sans précédent». «De plus, il est dépourvu de ses infrastructures, a-t-il poursuivi. Plus encore, le pourcentage de détenus syriens dans les prisons libanaises a considérablement augmenté depuis 2011. Selon les chiffres, 27% des prisonniers au Liban sont de nationalité syrienne contre 11% en 2011. Dans les prisons des mineurs, 61% des prisonniers sont des Syriens contre 20% en 2011.»
Et M. Gemayel de marteler: «Les pays les plus développés en matière de défense des droits de l’homme, comme le Danemark et la Suède, ont déporté des réfugiés. Il est temps que le Liban change sa façon de gérer ce dossier.» M. Gemayel a, dans ce contexte, incité le gouvernement et les services de sécurité à se saisir de l’affaire. Il a, pour cela, insisté sur «la nécessité d’appliquer strictement la loi du travail, afin d’éviter la concurrence illégale, et celle réglementant l’entrée et le séjour des étrangers au Liban, ainsi que leur sortie de ce pays». M. Gemayel a finalement exhorté les municipalités à prendre toutes les mesures nécessaires pour la protection des habitants des différents villages et régions libanaises.
«Nous n’accepterons certainement pas que ceux dont la vie risque d’être en danger soient déportés, a poursuivi M. Gemayel. Mais ces derniers sont une minorité en comparaison avec ceux qui occupent notre pays. Ils y sont parce qu’ils s’y plaisent ou que les conditions de vie y sont meilleures qu’en Syrie.»
M. Gemayel a, à cet égard, dénoncé le qualificatif de «réfugiés» que l’on attribue à ces derniers. «Ce statut ne peut plus leur être accordé puisque les raisons pour lesquelles ils se trouvent encore au Liban ne sont plus d’ordre sécuritaire, a-t-il martelé. Ils s’y trouvent pour des motifs économiques. Ils ne doivent plus, par conséquent, jouir des aides financières que leur accorde la communauté internationale au Liban, surtout qu’ils se déplacent régulièrement de et vers la Syrie. Que ces aides leur soient octroyés dans leur pays d’origine.»
Rappelant que depuis que la guerre a éclaté en Syrie, en 2011, le Liban a accueilli plus de 1,8 million de réfugiés (dont près de 800.000 sont inscrits auprès du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés), M. Gemayel a souligné que le Liban est désormais «le troisième pays avec la densité démographique la plus élevée dans le monde, avec un taux de chômage qui atteint les 40%, l’effondrement des infrastructures et une crise politico-économique sans précédent». «De plus, il est dépourvu de ses infrastructures, a-t-il poursuivi. Plus encore, le pourcentage de détenus syriens dans les prisons libanaises a considérablement augmenté depuis 2011. Selon les chiffres, 27% des prisonniers au Liban sont de nationalité syrienne contre 11% en 2011. Dans les prisons des mineurs, 61% des prisonniers sont des Syriens contre 20% en 2011.»
Et M. Gemayel de marteler: «Les pays les plus développés en matière de défense des droits de l’homme, comme le Danemark et la Suède, ont déporté des réfugiés. Il est temps que le Liban change sa façon de gérer ce dossier.» M. Gemayel a, dans ce contexte, incité le gouvernement et les services de sécurité à se saisir de l’affaire. Il a, pour cela, insisté sur «la nécessité d’appliquer strictement la loi du travail, afin d’éviter la concurrence illégale, et celle réglementant l’entrée et le séjour des étrangers au Liban, ainsi que leur sortie de ce pays». M. Gemayel a finalement exhorté les municipalités à prendre toutes les mesures nécessaires pour la protection des habitants des différents villages et régions libanaises.
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