La terre d’exil de Gibran Khalil Gibran l’honore, 91 ans après sa disparition. L’exposition The Prophet aura lieu à New York, au sein de l’ONU, à partir du mardi 25 avril 2023. Trois jours durant, les visiteurs pourront s’immiscer dans le monde du poète, cent ans après la publication de son œuvre Le Prophète.
Une exposition importante rassemblera les œuvres et créations de Gibran Khalil Gibran à New York. L’exposition est parrainée par l’Université de Balamand, en collaboration avec l’Université libanaise, le Conseil mondial de l'Amérique et le musée Gibran à Bcharré.
Vingt-trois peintures, sept carnets manuscrits, ainsi que divers documents et des outils de dessin lui ayant appartenu seront transférés de son musée privé et exposés au siège de l’ONU. Deux des manuscrits exposés relèvent du livre Le Prophète, publié en 1923 et traduit en 110 langues, et qui figure parmi les livres les plus vendus à l’international après Shakespeare et Lao Tseu.
Gibran Khalil Gibran est né le 6 janvier 1883 à Bcharré et décédé le 10 avril 1931 à New York. Pendant 19 ans, soit de 1912 à 1931, Gibran entretient une relation épistolaire et platonique avec May Ziadé, première féministe et femme arabe publiée de son vivant. Les lettres ne s’arrêteront qu’à la mort de Gibran, victime d'une tuberculose et d'une cirrhose. May Ziadé est alors laissée seule, face à ses idées grises et ses pages blanches.
En 1932, le corps de Gibran sera rapatrié par mer pour être enterré à Bcharré. Il restera de lui ses œuvres: des tableaux, plus de 37 écrits en langues anglaise et arabe qu’on lit et se partage aux quatre coins du monde, l’air pur des cèdres de Bcharré et une phrase qu’il a gravée sur une cloche d’église américaine: «Hier n'est que le souvenir d'aujourd'hui, et demain n'est que le rêve d'aujourd'hui.»
Ses écrits sont imprégnés de méditation philosophique, d’esprit soufiste et d’une grande clairvoyance vis-à-vis des êtres et des choses de la vie. «J'ai appris le silence du bavard, la tolérance de l'intolérant, et la bonté du méchant. Je ne serai pas ingrat envers ces enseignants.»
Marie-Christine Tayah
Instagram: @mariechristine.tayah
Une exposition importante rassemblera les œuvres et créations de Gibran Khalil Gibran à New York. L’exposition est parrainée par l’Université de Balamand, en collaboration avec l’Université libanaise, le Conseil mondial de l'Amérique et le musée Gibran à Bcharré.
Vingt-trois peintures, sept carnets manuscrits, ainsi que divers documents et des outils de dessin lui ayant appartenu seront transférés de son musée privé et exposés au siège de l’ONU. Deux des manuscrits exposés relèvent du livre Le Prophète, publié en 1923 et traduit en 110 langues, et qui figure parmi les livres les plus vendus à l’international après Shakespeare et Lao Tseu.
Gibran Khalil Gibran est né le 6 janvier 1883 à Bcharré et décédé le 10 avril 1931 à New York. Pendant 19 ans, soit de 1912 à 1931, Gibran entretient une relation épistolaire et platonique avec May Ziadé, première féministe et femme arabe publiée de son vivant. Les lettres ne s’arrêteront qu’à la mort de Gibran, victime d'une tuberculose et d'une cirrhose. May Ziadé est alors laissée seule, face à ses idées grises et ses pages blanches.
En 1932, le corps de Gibran sera rapatrié par mer pour être enterré à Bcharré. Il restera de lui ses œuvres: des tableaux, plus de 37 écrits en langues anglaise et arabe qu’on lit et se partage aux quatre coins du monde, l’air pur des cèdres de Bcharré et une phrase qu’il a gravée sur une cloche d’église américaine: «Hier n'est que le souvenir d'aujourd'hui, et demain n'est que le rêve d'aujourd'hui.»
Ses écrits sont imprégnés de méditation philosophique, d’esprit soufiste et d’une grande clairvoyance vis-à-vis des êtres et des choses de la vie. «J'ai appris le silence du bavard, la tolérance de l'intolérant, et la bonté du méchant. Je ne serai pas ingrat envers ces enseignants.»
Marie-Christine Tayah
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