Le président du Comité des affaires étrangères au Sénat américain, Robert Mendez, et James Rich, membre de ce même comité, ont adressé, mercredi, une lettre au président des États-Unis, Joe Biden, exprimant leur inquiétude «concernant l’impasse politique au Liban». Cela, alors que le Liban peine à élire un nouveau chef de l’État depuis la fin du sexennat de Michel Aoun, le 31 octobre 2022.
Ils ont estimé que la paralysie de la vie politique va davantage «retarder la mise en place des réformes nécessaires, aggraver l’effondrement économique et compromettre les intérêts nationaux sécuritaires des États-Unis au Liban et dans la région».
«Nous exhortons votre administration à souligner l’urgence de former un gouvernement qui sera engagé à gouverner en toute transparence et à résoudre les problèmes de la population, plutôt que d’enrichir des acolytes ou de permettre à de mauvais acteurs, comme le Hezbollah, à compromettre encore plus la démocratie au Liban», ont insisté MM. Mendez et Rich. Ils ont, dans ce cadre, dénoncé l’impasse «orchestrée par le Hezbollah et ses alliés, comme le président de la Chambre, Nabih Berry, pour avoir l’opposition à l’usure et faire élire leur candidat», en l’occurrence, le chef des Marada, Sleiman Frangié, plutôt que «le candidat qui bénéficie d’un soutien étranger et qui sera enclin à résoudre les nombreux problèmes» auxquels fait face le pays.
Soulignant que le Hezbollah porte son attention sur les moyens «d’enrichir son entreprise criminelle et terroriste plutôt que de s’attaquer aux problèmes du pays», MM. Mendez et Rich ont appelé Joe Biden à «collaborer étroitement avec les alliés et les partenaires» des États-Unis dans la région. Et ce, «pour soutenir un processus démocratique légitime et un candidat à la présidence de la République qui, contrairement à ses prédécesseurs, sera capable de servir le peuple et de lui rendre des comptes».
Les deux sénateurs se sont enfin félicité des sanctions imposées récemment sur les frères Raymond et Teddy Rahmé, comme sur Nouh Zeaïter et Hassan Dekko.
Ils ont estimé que la paralysie de la vie politique va davantage «retarder la mise en place des réformes nécessaires, aggraver l’effondrement économique et compromettre les intérêts nationaux sécuritaires des États-Unis au Liban et dans la région».
«Nous exhortons votre administration à souligner l’urgence de former un gouvernement qui sera engagé à gouverner en toute transparence et à résoudre les problèmes de la population, plutôt que d’enrichir des acolytes ou de permettre à de mauvais acteurs, comme le Hezbollah, à compromettre encore plus la démocratie au Liban», ont insisté MM. Mendez et Rich. Ils ont, dans ce cadre, dénoncé l’impasse «orchestrée par le Hezbollah et ses alliés, comme le président de la Chambre, Nabih Berry, pour avoir l’opposition à l’usure et faire élire leur candidat», en l’occurrence, le chef des Marada, Sleiman Frangié, plutôt que «le candidat qui bénéficie d’un soutien étranger et qui sera enclin à résoudre les nombreux problèmes» auxquels fait face le pays.
Soulignant que le Hezbollah porte son attention sur les moyens «d’enrichir son entreprise criminelle et terroriste plutôt que de s’attaquer aux problèmes du pays», MM. Mendez et Rich ont appelé Joe Biden à «collaborer étroitement avec les alliés et les partenaires» des États-Unis dans la région. Et ce, «pour soutenir un processus démocratique légitime et un candidat à la présidence de la République qui, contrairement à ses prédécesseurs, sera capable de servir le peuple et de lui rendre des comptes».
Les deux sénateurs se sont enfin félicité des sanctions imposées récemment sur les frères Raymond et Teddy Rahmé, comme sur Nouh Zeaïter et Hassan Dekko.
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