Durant sa réunion périodique, en présence de nombreuse personnalités, notamment les anciens députés Farès Souhaid, Antoine Andraos et Sami Fatfat, le Rassemblement de Saydet al-Jabal a fait part de son inquiétude concernant l’emprise du Hezbollah sur le Liban. Dans son communiqué, il a considéré que le camp aouniste fait preuve de bienveillance à l’égard du parti chiite pour « obtenir son soutien à des fins électorales ». « Il maintient en même temps son hostilité envers le président de la Chambre Nabih Berry, à des fins de mobilisations électorales, sous prétexte que ce dernier est corrompu », a poursuivi Saydet el-Jabal qui a également reproché au camp politique du président Michel Aoun « de rechercher l’amitié de Bachar el-Assad (président syrien, s’orientant ainsi davantage vers l’Est iranien, ce qui aura pour effet d’exacerber les divisions internes ».
Pour Saydet el-Jabal, le Liban est « face à deux options politiques : soit les législatives doivent être considérées comme un instrument de changement crucial, soit attendre des compromis régionaux, alors que la vraie solution est la libération du pays de la mainmise iranienne ». Dans ce contexte, il a estimé que ce qui « accroît l’inquiétude des Libanais, c’est le fait que le président de la République a reconnu son incapacité totale à s’opposer à la volonté du Hezbollah à qui il a confié la gestion du pays, suivi en cela par son gendre, Gebran Bassil ». Face à cette réalité, il a estimé que Michel Aoun se trouve aujourd’hui face à deux options : soit se soumettre à la volonté du Hezbollah qui veut se débarrasser du juge d’instruction, Tarek Bitar, (qui mène l’enquête sur l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth) soit présenter sa démission ».
Pour Saydet el-Jabal, le Liban est « face à deux options politiques : soit les législatives doivent être considérées comme un instrument de changement crucial, soit attendre des compromis régionaux, alors que la vraie solution est la libération du pays de la mainmise iranienne ». Dans ce contexte, il a estimé que ce qui « accroît l’inquiétude des Libanais, c’est le fait que le président de la République a reconnu son incapacité totale à s’opposer à la volonté du Hezbollah à qui il a confié la gestion du pays, suivi en cela par son gendre, Gebran Bassil ». Face à cette réalité, il a estimé que Michel Aoun se trouve aujourd’hui face à deux options : soit se soumettre à la volonté du Hezbollah qui veut se débarrasser du juge d’instruction, Tarek Bitar, (qui mène l’enquête sur l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth) soit présenter sa démission ».
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