Au Soudan, les combats se poursuivent malgré la trêve. Une situation dénoncée par le coordinateur de l'ONU pour l'aide humanitaire Martin Griffiths, pour qui sans garanties, "une action humanitaire à grande échelle" est inenvisageable.
Le chef de l'humanitaire à l'ONU a exigé mercredi des garanties pour pouvoir acheminer de l'aide aux Soudanais toujours pris dans les combats au mépris d'une trêve qui pourrait être prolongée d'une semaine à minuit.
L'armée et les paramilitaires s'accusent mutuellement d'ignorer la trêve sans cesse violée. Elle permet surtout des évacuations sécurisées de civils et la poursuite de négociations indirectes à l'étranger, selon des experts.
Des "affrontements et des explosions" se sont produits mercredi à Khartoum, a rapporté un habitant, tandis qu'un autre a fait état d'avions militaires survolant la capitale. Les combats ont fait depuis le début des hostilités au Soudan le 15 avril au moins 550 morts et 5.000 blessés.
À 850 kilomètres à l'est de Khartoum, dans la ville côtière de Port-Soudan épargnée par la violence, le coordinateur des secours d'urgence de l'ONU, Martin Griffiths, a lancé un cri d'alarme.
Il faut des garanties du chef de l'armée, Abdel Fattah al-Burhane, et son numéro deux, Mohamed Hamdane Daglo, à la tête des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), engagés dans une lutte mortelle pour le pouvoir depuis le 15 avril, a-t-il dit.
"Ces engagements sont une condition préalable à une action humanitaire à grande échelle", a-t-il affirmé.
À l'arrivée des premières cargaisons d'aide humanitaire, six camions ont été pillés mercredi alors qu'ils étaient "en route" vers le Darfour (ouest), où ont eu lieu les pires combats. Ils ont fait selon l'ONU une centaine de morts depuis la semaine dernière, dans une région déjà traumatisée par une guerre sanglante dans les années 2000.
Dans le chaos, trois humanitaires de l'ONU y ont été tués et les stocks des humanitaires, agences de l'ONU et hôpitaux compris, ont été pillés et saccagés depuis des jours.
Au Soudan, l'un des plus pauvres au monde, un habitant sur trois dépendait déjà de l'aide humanitaire avant la guerre.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
Le chef de l'humanitaire à l'ONU a exigé mercredi des garanties pour pouvoir acheminer de l'aide aux Soudanais toujours pris dans les combats au mépris d'une trêve qui pourrait être prolongée d'une semaine à minuit.
L'armée et les paramilitaires s'accusent mutuellement d'ignorer la trêve sans cesse violée. Elle permet surtout des évacuations sécurisées de civils et la poursuite de négociations indirectes à l'étranger, selon des experts.
Des "affrontements et des explosions" se sont produits mercredi à Khartoum, a rapporté un habitant, tandis qu'un autre a fait état d'avions militaires survolant la capitale. Les combats ont fait depuis le début des hostilités au Soudan le 15 avril au moins 550 morts et 5.000 blessés.
À 850 kilomètres à l'est de Khartoum, dans la ville côtière de Port-Soudan épargnée par la violence, le coordinateur des secours d'urgence de l'ONU, Martin Griffiths, a lancé un cri d'alarme.
Il faut des garanties du chef de l'armée, Abdel Fattah al-Burhane, et son numéro deux, Mohamed Hamdane Daglo, à la tête des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), engagés dans une lutte mortelle pour le pouvoir depuis le 15 avril, a-t-il dit.
"Ces engagements sont une condition préalable à une action humanitaire à grande échelle", a-t-il affirmé.
À l'arrivée des premières cargaisons d'aide humanitaire, six camions ont été pillés mercredi alors qu'ils étaient "en route" vers le Darfour (ouest), où ont eu lieu les pires combats. Ils ont fait selon l'ONU une centaine de morts depuis la semaine dernière, dans une région déjà traumatisée par une guerre sanglante dans les années 2000.
Dans le chaos, trois humanitaires de l'ONU y ont été tués et les stocks des humanitaires, agences de l'ONU et hôpitaux compris, ont été pillés et saccagés depuis des jours.
Au Soudan, l'un des plus pauvres au monde, un habitant sur trois dépendait déjà de l'aide humanitaire avant la guerre.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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