Le conseil de discipline de la magistrature a rendu publique jeudi une décision en vertu de laquelle la procureure générale près la Cour d'appel du Mont-Liban, la magistrate Ghada Aoun, a été démise de ses fonctions et rayée du corps de la magistrature.
Cette décision intervient après une longue série de débordements et d'abus dont s'est rendue coupable Ghada Aoun dans l'exercice de ses fonctions, se faisant l'instrument (politicien) du courant aouniste contre divers milieux de l'opposition, à l'époque du mandat de Michel Aoun. La magistrate faisait fi de son devoir de réserve dans l'examen des dossiers qui lui étaient soumis et se livrait à des polémiques sur les réseaux sociaux, allant même jusqu'à entreprendre des actions d'éclat médiatisées, comme ce fut le cas lorsqu'elle a pris d'assaut, manu militari, le siège de la société Michel Mecattaf, spécialisée dans le transport de fonds. Parallèlement, Mme Aoun refusait de se soumettre à l'autorité de ses supérieurs hiérarchiques, dont notamment le procureur général de la République, Ghassan Oueidate
Face à ces multiples débordements et abus, de nombreuses plaintes ont été déposées contre Mme Aoun devant l'Inspection judiciaire, mais la magistrate n'en avait cure. La décision du conseil de discipline de la magistrature met fin ainsi à une situation inconcevable que Ghada Aoun avait créée au sein de la magistrature du fait qu'elle bénéficiait de la couverture et du soutien inconditionnel que lui assurait, aveuglément, l'ex-président Michel Aoun tout au long de son mandat présidentiel.
Mme Aoun a décidé de faire appel de la décision du conseil de discipline.
Cette décision intervient après une longue série de débordements et d'abus dont s'est rendue coupable Ghada Aoun dans l'exercice de ses fonctions, se faisant l'instrument (politicien) du courant aouniste contre divers milieux de l'opposition, à l'époque du mandat de Michel Aoun. La magistrate faisait fi de son devoir de réserve dans l'examen des dossiers qui lui étaient soumis et se livrait à des polémiques sur les réseaux sociaux, allant même jusqu'à entreprendre des actions d'éclat médiatisées, comme ce fut le cas lorsqu'elle a pris d'assaut, manu militari, le siège de la société Michel Mecattaf, spécialisée dans le transport de fonds. Parallèlement, Mme Aoun refusait de se soumettre à l'autorité de ses supérieurs hiérarchiques, dont notamment le procureur général de la République, Ghassan Oueidate
Face à ces multiples débordements et abus, de nombreuses plaintes ont été déposées contre Mme Aoun devant l'Inspection judiciaire, mais la magistrate n'en avait cure. La décision du conseil de discipline de la magistrature met fin ainsi à une situation inconcevable que Ghada Aoun avait créée au sein de la magistrature du fait qu'elle bénéficiait de la couverture et du soutien inconditionnel que lui assurait, aveuglément, l'ex-président Michel Aoun tout au long de son mandat présidentiel.
Mme Aoun a décidé de faire appel de la décision du conseil de discipline.
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