©Lionel Messi le 3 mai 2023 à Riyad. Photo AFP
Lionel Messi a présenté vendredi ses excuses dans une vidéo publiée sur Instagram à ses coéquipiers et au Paris Saint-Germain pour son voyage non autorisé en Arabie saoudite, qui lui vaut deux semaines de suspension interne.
"Je m'excuse auprès de mes coéquipiers et j'attends la décision du club. Je demande pardon à mes partenaires et au club", a expliqué en espagnol le joueur dans une courte vidéo diffusée.
"Je pensais sincèrement que nous allions avoir un jour de libre après le match, comme c'était le cas dans les semaines précédentes. J'avais organisé ce voyage et je n'ai pas pu l'annuler, je l'avais déjà annulé auparavant", a-il ajouté.
Le Paris SG a suspendu mardi le champion du monde argentin plusieurs jours après un voyage en Arabie saoudite dans le cadre d'un partenariat avec l'office du tourisme de ce pays, effectué sans l'accord de ses dirigeants. Durant cette suspension, il ne s'entraîne pas, ne joue pas et n'est pas payé.
Selon plusieurs médias, elle durera deux semaines, une information que le club n'a pas confirmé à l'AFP.
Plus tôt dans la journée, l'entraîneur Christophe Galtier n'avait rien lâché sur cette nouvelle affaire qui secoue le club, dans sa conférence de presse précédent le match à Troyes, dimanche pour la 34e journée de Ligue 1, la première depuis la suspension de la star.
Le technicien a soigneusement botté en touche, tout en laissant la porte ouverte à un retour de sa superstar argentine.
"J'ai été informé en début de semaine par ma direction de sa décision de suspendre Leo. Une fois qu'on m'a informé de la décision, j'ai pris la décision de ne pas la commenter. Je suis salarié du club, une décision est prise, je ne la commente pas", a expliqué l'entraîneur parisien à deux jours du déplacement à Troyes (20h45).
"Je n'ai pas eu à prendre la décision", a-t-il ajouté.
Messi, 36 ans en juin, dont un départ du PSG est probable en juin au terme de deux saisons largement décevantes, doit normalement retrouver les terrains de Ligue 1 après cette suspension. Ses excuses publiques laissent augurer d'un retour pour les trois dernières journées.
Pour Messi, "on verra"
"On verra au moment où Leo reviendra, on verra ce qu'il va se passer, évidemment qu'il y aura des discussions avec l'intégralité du club, mais aussi avec Leo qui est le premier concerné", a glissé Christophe Galtier, qui n'a pas souhaité s'exprimer davantage à ce sujet.
Ancien joueur et entraîneur du PSG, Antoine Kombouaré a fustigé vendredi le "lynchage" de l'Argentin, car "on ne touche pas à Messi, quoi qu'il fasse".
Mercredi, au lendemain de cette nouvelle crise, ce sont les supporters qui ont manifesté leur mécontentement concernant les résultats et la situation du club, devant le siège du PSG et le domicile de Neymar.
Plusieurs agents de sécurité étaient présents vendredi aux abords du Camp des Loges.
"Concernant la réunion devant le domicile d'un joueur, il faut faire attention à cela et la vie privée reste la vie privée. Je peux comprendre la colère, la déception de nos supporters, la manifestation devant le siège, notre lieu de travail, mais je n'accepte pas qu'on aille au domicile d'un joueur car il peut y avoir des débordements car notre société est devenue folle", a réagi le coach.
"Est-ce que l'on reverra Neymar la saison prochaine ? Je suis déjà très +focus+ sur nos cinq derniers matches et on verra ce qui se passe la saison prochaine", a botté en touche Galtier.
"Tous concentrés et concernés"
Lors du rassemblement devant le siège du PSG, l'entraîneur a également été visé par les insultes, comme Messi, Neymar ou Marco Verrati.
"Je suis exposé en tant qu'entraîneur, je comprends mais je reste concentré", a-t-il poursuivi.
Après sa sixième défaite cette saison, le PSG, toujours leader et en passe de décrocher son 11e titre, se déplace à Troyes (18e, 22 points) dimanche pour tenter d'avoir une éclaircie dans cette sombre fin de saison.
"Vous dire qu'on vit une période agréable ? Non, je vous l'accorde. Mais il y a un objectif à atteindre et mes joueurs travaillent", a souligné Galtier, et "ne croyez pas que mes joueurs s'en foutent lorsqu'il y a une défaite, j'ai vu la réaction du groupe, on est tous concentrés et concernés".
"Ce n'est pas suffisant mais il y a un titre à aller chercher (...), il y a la réalité du vestiaire et elle me montre qu'ils ont envie de chercher le titre. C'est un groupe malheureux quand l'équipe perd", a-t-il assuré.
"Je m'excuse auprès de mes coéquipiers et j'attends la décision du club. Je demande pardon à mes partenaires et au club", a expliqué en espagnol le joueur dans une courte vidéo diffusée.
"Je pensais sincèrement que nous allions avoir un jour de libre après le match, comme c'était le cas dans les semaines précédentes. J'avais organisé ce voyage et je n'ai pas pu l'annuler, je l'avais déjà annulé auparavant", a-il ajouté.
Le Paris SG a suspendu mardi le champion du monde argentin plusieurs jours après un voyage en Arabie saoudite dans le cadre d'un partenariat avec l'office du tourisme de ce pays, effectué sans l'accord de ses dirigeants. Durant cette suspension, il ne s'entraîne pas, ne joue pas et n'est pas payé.
Selon plusieurs médias, elle durera deux semaines, une information que le club n'a pas confirmé à l'AFP.
Plus tôt dans la journée, l'entraîneur Christophe Galtier n'avait rien lâché sur cette nouvelle affaire qui secoue le club, dans sa conférence de presse précédent le match à Troyes, dimanche pour la 34e journée de Ligue 1, la première depuis la suspension de la star.
Le technicien a soigneusement botté en touche, tout en laissant la porte ouverte à un retour de sa superstar argentine.
"J'ai été informé en début de semaine par ma direction de sa décision de suspendre Leo. Une fois qu'on m'a informé de la décision, j'ai pris la décision de ne pas la commenter. Je suis salarié du club, une décision est prise, je ne la commente pas", a expliqué l'entraîneur parisien à deux jours du déplacement à Troyes (20h45).
"Je n'ai pas eu à prendre la décision", a-t-il ajouté.
Messi, 36 ans en juin, dont un départ du PSG est probable en juin au terme de deux saisons largement décevantes, doit normalement retrouver les terrains de Ligue 1 après cette suspension. Ses excuses publiques laissent augurer d'un retour pour les trois dernières journées.
Pour Messi, "on verra"
"On verra au moment où Leo reviendra, on verra ce qu'il va se passer, évidemment qu'il y aura des discussions avec l'intégralité du club, mais aussi avec Leo qui est le premier concerné", a glissé Christophe Galtier, qui n'a pas souhaité s'exprimer davantage à ce sujet.
Ancien joueur et entraîneur du PSG, Antoine Kombouaré a fustigé vendredi le "lynchage" de l'Argentin, car "on ne touche pas à Messi, quoi qu'il fasse".
Mercredi, au lendemain de cette nouvelle crise, ce sont les supporters qui ont manifesté leur mécontentement concernant les résultats et la situation du club, devant le siège du PSG et le domicile de Neymar.
Plusieurs agents de sécurité étaient présents vendredi aux abords du Camp des Loges.
"Concernant la réunion devant le domicile d'un joueur, il faut faire attention à cela et la vie privée reste la vie privée. Je peux comprendre la colère, la déception de nos supporters, la manifestation devant le siège, notre lieu de travail, mais je n'accepte pas qu'on aille au domicile d'un joueur car il peut y avoir des débordements car notre société est devenue folle", a réagi le coach.
"Est-ce que l'on reverra Neymar la saison prochaine ? Je suis déjà très +focus+ sur nos cinq derniers matches et on verra ce qui se passe la saison prochaine", a botté en touche Galtier.
"Tous concentrés et concernés"
Lors du rassemblement devant le siège du PSG, l'entraîneur a également été visé par les insultes, comme Messi, Neymar ou Marco Verrati.
"Je suis exposé en tant qu'entraîneur, je comprends mais je reste concentré", a-t-il poursuivi.
Après sa sixième défaite cette saison, le PSG, toujours leader et en passe de décrocher son 11e titre, se déplace à Troyes (18e, 22 points) dimanche pour tenter d'avoir une éclaircie dans cette sombre fin de saison.
"Vous dire qu'on vit une période agréable ? Non, je vous l'accorde. Mais il y a un objectif à atteindre et mes joueurs travaillent", a souligné Galtier, et "ne croyez pas que mes joueurs s'en foutent lorsqu'il y a une défaite, j'ai vu la réaction du groupe, on est tous concentrés et concernés".
"Ce n'est pas suffisant mais il y a un titre à aller chercher (...), il y a la réalité du vestiaire et elle me montre qu'ils ont envie de chercher le titre. C'est un groupe malheureux quand l'équipe perd", a-t-il assuré.
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