Dans son dernier rapport sur les perspectives de la pauvreté dans le monde, la Banque mondiale (BM) souligne que les pauvres ont été les plus touchés par la crise, avec une augmentation du taux de pauvreté. 3 des 5 ménages se considèrent comme pauvres ou très pauvres - surtout ceux qui ne reçoivent pas de transferts de l'étranger- selon une enquête récente citée. L’étude indique également que, bien que le taux de chômage ait diminué, la majorité des personnes travaillent désormais dans des emplois de faible qualité.
La BM prévoit par ailleurs une contraction de l'économie libanaise de 0,5% en 2023, après une contraction de 2,6% en 2022 - meilleure que les prévisions précédentes de 5,4% en raison de meilleures performances que prévu de certains indicateurs économiques tels que le secteur touristique- en l'absence de réformes structurelles radicales au Liban. Le rapport indique que la récession économique qui a frappé le Liban à partir de 2018 a anéanti la croissance économique réalisée sur une période de plus de 15 ans, soulignant que le taux de change a continué sa trajectoire descendante en 2022, entraînant des taux d'inflation dépassant 100% et érodant le pouvoir d'achat de ceux qui ont des revenus en livres libanaises. Le rapport souligne que "l'absence de solution à la question des pertes du secteur financier aggrave l'impact de la crise».
Concernant l'inflation, la moyenne d'augmentation des prix a atteint 171,2% en 2022 due à la dépréciation du taux de change), provoquant une hausse des prix des aliments et des boissons non alcoolisées de 240%. La BM prévoit également une inflation moyenne de 165% en 2023.
La BM prévoit par ailleurs une contraction de l'économie libanaise de 0,5% en 2023, après une contraction de 2,6% en 2022 - meilleure que les prévisions précédentes de 5,4% en raison de meilleures performances que prévu de certains indicateurs économiques tels que le secteur touristique- en l'absence de réformes structurelles radicales au Liban. Le rapport indique que la récession économique qui a frappé le Liban à partir de 2018 a anéanti la croissance économique réalisée sur une période de plus de 15 ans, soulignant que le taux de change a continué sa trajectoire descendante en 2022, entraînant des taux d'inflation dépassant 100% et érodant le pouvoir d'achat de ceux qui ont des revenus en livres libanaises. Le rapport souligne que "l'absence de solution à la question des pertes du secteur financier aggrave l'impact de la crise».
Concernant l'inflation, la moyenne d'augmentation des prix a atteint 171,2% en 2022 due à la dépréciation du taux de change), provoquant une hausse des prix des aliments et des boissons non alcoolisées de 240%. La BM prévoit également une inflation moyenne de 165% en 2023.
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