Appels à la vengeance, attaque de drones, cyberattaque informatique... l’Iran a marqué hier la commémoration du deuxième anniversaire de l'assassinat du général Qassem Soleimani par une série d'actions qui ont visé les Etats-Unis et même des médias israéliens.
A Téhéran, le président iranien Ebrahim Raïssi a menacé de vengeance les anciens dirigeants américains dont Donald Trump, responsables selon lui de l'élimination du puissant général Soleimani, tué début 2020 dans un raid à Bagdad.
"Tant mieux si un procès équitable contre M. Trump, (l'ancien secrétaire d'Etat Mike) Pompeo et d'autres criminels est lancé afin de juger leur crime horrible", a déclaré M. Raïssi. "Sinon, je dis à tous les hommes d'Etat américains, ne doutez pas que la main de la vengeance sortira de la manche de la communauté musulmane."
Raïssi parlait lors d'un rassemblement à Téhéran marquant le deuxième anniversaire de l'assassinat de Soleimani, considéré comme l’artisan de l'influence régionale de l'Iran.
La télévision d'Etat a montré en direct des images de la cérémonie, organisée dans la plus grande salle de prière à Téhéran où des milliers de personnes brandissaient le drapeau iranien et des portraits de Soleimani.
En Irak, les militaires américains ont abattu deux drones piégés visant la coalition antijihadiste à l'aéroport de Bagdad. "Deux drones armés ont ciblé l'aéroport de Bagdad", a indiqué à l'AFP un responsable de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis. Les drones visaient le "Centre de soutien diplomatique" mais "les batteries de défense C-RAM les ont interceptés et ils ont été abattus", d'après lui.
Des photos obtenues par l'AFP auprès de cette même source montrent ce qui reste d'un des projectiles. "Opérations de vengeance des commandants", peut-on lire sur un morceau de métal noir, en référence vraisemblablement à Soleimani et son lieutenant irakien.
Durant la même journée de lundi, deux grands sites d'information israéliens ont été piratés, affichant des menaces à l'encontre de l'Etat hébreu qui pourraient être liées à l'anniversaire de l'assassinat de Soleimani.
Le site internet en anglais du Jerusalem Post ainsi que le compte Twitter en hébreu du quotidien Maariv ont affiché tôt lundi l'image d'un poing tirant un obus depuis une bague au doigt arborant une pierre rouge vers un dôme explosé.
"Nous sommes près de vous sans que vous le sachiez", était-il écrit en anglais et en hébreu sous le poing.
Selon le Jerusalem Post, le piratage informatique, dont l'origine est inconnue à ce stade, a duré quelques heures.
Depuis 2010, lorsque le virus Stuxnet avait frappé le programme nucléaire iranien, l'Iran d'un côté, Israël et les Etats-Unis de l'autre, s'accusent régulièrement de cyberattaques.
AFP
A Téhéran, le président iranien Ebrahim Raïssi a menacé de vengeance les anciens dirigeants américains dont Donald Trump, responsables selon lui de l'élimination du puissant général Soleimani, tué début 2020 dans un raid à Bagdad.
"Tant mieux si un procès équitable contre M. Trump, (l'ancien secrétaire d'Etat Mike) Pompeo et d'autres criminels est lancé afin de juger leur crime horrible", a déclaré M. Raïssi. "Sinon, je dis à tous les hommes d'Etat américains, ne doutez pas que la main de la vengeance sortira de la manche de la communauté musulmane."
Raïssi parlait lors d'un rassemblement à Téhéran marquant le deuxième anniversaire de l'assassinat de Soleimani, considéré comme l’artisan de l'influence régionale de l'Iran.
La télévision d'Etat a montré en direct des images de la cérémonie, organisée dans la plus grande salle de prière à Téhéran où des milliers de personnes brandissaient le drapeau iranien et des portraits de Soleimani.
En Irak, les militaires américains ont abattu deux drones piégés visant la coalition antijihadiste à l'aéroport de Bagdad. "Deux drones armés ont ciblé l'aéroport de Bagdad", a indiqué à l'AFP un responsable de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis. Les drones visaient le "Centre de soutien diplomatique" mais "les batteries de défense C-RAM les ont interceptés et ils ont été abattus", d'après lui.
Des photos obtenues par l'AFP auprès de cette même source montrent ce qui reste d'un des projectiles. "Opérations de vengeance des commandants", peut-on lire sur un morceau de métal noir, en référence vraisemblablement à Soleimani et son lieutenant irakien.
Durant la même journée de lundi, deux grands sites d'information israéliens ont été piratés, affichant des menaces à l'encontre de l'Etat hébreu qui pourraient être liées à l'anniversaire de l'assassinat de Soleimani.
Le site internet en anglais du Jerusalem Post ainsi que le compte Twitter en hébreu du quotidien Maariv ont affiché tôt lundi l'image d'un poing tirant un obus depuis une bague au doigt arborant une pierre rouge vers un dôme explosé.
"Nous sommes près de vous sans que vous le sachiez", était-il écrit en anglais et en hébreu sous le poing.
Selon le Jerusalem Post, le piratage informatique, dont l'origine est inconnue à ce stade, a duré quelques heures.
Depuis 2010, lorsque le virus Stuxnet avait frappé le programme nucléaire iranien, l'Iran d'un côté, Israël et les Etats-Unis de l'autre, s'accusent régulièrement de cyberattaques.
AFP
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