L’actrice Maguy Badawi a foulé maintes fois la scène des années 80. Elle a récemment tenu le rôle de Thérèse dans la pièce
Maguy Badawi a notamment joué et collaboré avec Roméo Lahoud, les Rahbani, Yaaqub El Chedrawi, Jalal Khoury, Antoine Kerbaj, Karim Abu Chakra et bien d’autres. Son parcours de professeur de théâtre et de danse l’a poussée dans ce cheminement théâtral, gagnant en expérience – de scène et de vie. Elle a aussi été connue pour ses émissions à la radio, avec sa voix reconnaissable entre mille.
La femme aux multiples talents a dernièrement attiré tous les regards dans le cadre de la pièce de Samer Hanna; elle y est accompagnée de Hagop Derghougassian, attachant dans son rôle de mari et père de famille, ainsi que d’une troupe de jeunes acteurs et actrices déployant leurs talents avec une énergie contagieuse: Julien Chaaya, Layal el-Ghossain, Joe Ramia… La jeune actrice Maria Bechara déploie notamment un large éventail de son talent, gagnant haut la main les rires du public.
Cette pièce à l'ambiance colorée et musicale est chorégraphiée par Amer Fayad sur des paroles de Joanna Toubia. Elle dénonce les failles de la société et leurs répercussions psychologiques, tenant les rênes d’un courant contemporain et innovateur du théâtre libanais. Elle est écrite et mise en scène par Samer Hanna – également acteur. C’est dans ce cadre-là que Maguy Badawi revient sur scène, pour la première fois depuis en 2017, dans un rôle sur mesure où elle est entourée de sa «famille» de scène. Légère et ancrée à la fois, elle est présente de toute sa voix, de tout son corps, de tout son être.
Maguy Badawi est une actrice affranchie, d’elle-même en premier. Elle connaît sa «juste» valeur et ne tombe à aucun moment dans le miroir piège de l’acteur ou la conscience de soi. Elle est là, dans l'instant présent, à la fois imaginaire et réel, et nous transporte tant par sa retenue que par ses déchaînements. Elle dompte les planches, incarnant Thérèse, une mère de famille dévote et obsessionnelle, qui rêve d’une famille parfaite avec des enfants plus que parfaits.
Elle déboule sur scène côté public dans une énergie à la fois bouleversante et comique, sur les airs d’un hymne religieux et d’une glorification au Seigneur. Tout comme une mère qui maintient sa famille unie, elle maîtrise sa performance et passe d’une interaction à l’autre, d’une scène à l’autre, avec toute l’assurance de son personnage. Puis, elle se montre sous un nouveau jour et dévoile, sous son masque de mère de famille forte, toute la vulnérabilité d’une femme amoureuse – ou d’une femme enfant. Ainsi, elle chante à son mari, le suppliant de ne pas la quitter, dévoilant une nouvelle facette touchante et captivante de son personnage.
Maguy Badawi fait partie de ces grandes dames au talent inné qui captent les regards par leur seule présence. Ainsi, l’actrice arrive-t-elle «religieusement» en avance au théâtre pour se préparer, bien avant le début de la représentation. Elle discute, tout sourire, avec les personnes qu’elle croise, sans prendre une attitude de star – ce qu'elle est, au vrai sens du terme. Deux heures plus tard, elle dompte les planches et les lumières, dans son élément, comme un poisson dans l’eau.
Marie-Christine Tayah
Instagram :
Maguy Badawi a notamment joué et collaboré avec Roméo Lahoud, les Rahbani, Yaaqub El Chedrawi, Jalal Khoury, Antoine Kerbaj, Karim Abu Chakra et bien d’autres. Son parcours de professeur de théâtre et de danse l’a poussée dans ce cheminement théâtral, gagnant en expérience – de scène et de vie. Elle a aussi été connue pour ses émissions à la radio, avec sa voix reconnaissable entre mille.
La femme aux multiples talents a dernièrement attiré tous les regards dans le cadre de la pièce de Samer Hanna; elle y est accompagnée de Hagop Derghougassian, attachant dans son rôle de mari et père de famille, ainsi que d’une troupe de jeunes acteurs et actrices déployant leurs talents avec une énergie contagieuse: Julien Chaaya, Layal el-Ghossain, Joe Ramia… La jeune actrice Maria Bechara déploie notamment un large éventail de son talent, gagnant haut la main les rires du public.
Cette pièce à l'ambiance colorée et musicale est chorégraphiée par Amer Fayad sur des paroles de Joanna Toubia. Elle dénonce les failles de la société et leurs répercussions psychologiques, tenant les rênes d’un courant contemporain et innovateur du théâtre libanais. Elle est écrite et mise en scène par Samer Hanna – également acteur. C’est dans ce cadre-là que Maguy Badawi revient sur scène, pour la première fois depuis en 2017, dans un rôle sur mesure où elle est entourée de sa «famille» de scène. Légère et ancrée à la fois, elle est présente de toute sa voix, de tout son corps, de tout son être.
Maguy Badawi est une actrice affranchie, d’elle-même en premier. Elle connaît sa «juste» valeur et ne tombe à aucun moment dans le miroir piège de l’acteur ou la conscience de soi. Elle est là, dans l'instant présent, à la fois imaginaire et réel, et nous transporte tant par sa retenue que par ses déchaînements. Elle dompte les planches, incarnant Thérèse, une mère de famille dévote et obsessionnelle, qui rêve d’une famille parfaite avec des enfants plus que parfaits.
Elle déboule sur scène côté public dans une énergie à la fois bouleversante et comique, sur les airs d’un hymne religieux et d’une glorification au Seigneur. Tout comme une mère qui maintient sa famille unie, elle maîtrise sa performance et passe d’une interaction à l’autre, d’une scène à l’autre, avec toute l’assurance de son personnage. Puis, elle se montre sous un nouveau jour et dévoile, sous son masque de mère de famille forte, toute la vulnérabilité d’une femme amoureuse – ou d’une femme enfant. Ainsi, elle chante à son mari, le suppliant de ne pas la quitter, dévoilant une nouvelle facette touchante et captivante de son personnage.
Maguy Badawi fait partie de ces grandes dames au talent inné qui captent les regards par leur seule présence. Ainsi, l’actrice arrive-t-elle «religieusement» en avance au théâtre pour se préparer, bien avant le début de la représentation. Elle discute, tout sourire, avec les personnes qu’elle croise, sans prendre une attitude de star – ce qu'elle est, au vrai sens du terme. Deux heures plus tard, elle dompte les planches et les lumières, dans son élément, comme un poisson dans l’eau.
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