Sur les planches de l’ESA Business School, Jean Louis Debré et Valérie Bochenek dressent le portrait de ces femmes qui ont fait bouger les lignes de la France depuis des siècles. À travers le portrait d’une vingtaine de femmes, c’est la représentation et la construction moderne d’une unité indépendante et libre. Cette levée de rideau sera aussi l’occasion d’une levée de fonds prévue au profit de la fondation ESA, afin de soutenir les boursières de l’école. Rencontre avec Câline Daher, directrice de la fondation ESA.
Qu’est-ce que la fondation ESA ?
Au vu des différentes crises qui ont frappé notre pays, nous avons créé, l’année dernière, un fonds de dotation en France et une Fondation ou plutôt association pour utiliser le terme juridique exact au Liban. La fondation au Liban chapeautera le fonds de dotation de Paris. L’objet de cette fondation est multiple : faciliter l’accès aux étudiants de toute origine sociale en promouvant notamment l’égalité des chances. Aujourd’hui nous voulons que toute la jeunesse puisse accéder à l’éducation et à l’excellence qu’offre l’ESA pour former les leaders de demain. Or de plus en plus de familles rencontrent des difficultés à payer la scolarité. À titre d’exemple, il y a quelques années, nous donnions 10 bourses, aujourd’hui nous avons plus de 200 demandes. La fondation permet de lever des fonds pour pouvoir offrir des bourses aux étudiants.
Présentez-nous la pièce « Ces femmes qui ont réveillé la France »
Cette pièce nous présente une vingtaine de portraits de femme, des pionnières et des premières. Celles qui ont connu la notoriété comme Louise Michel, Simone Veil, George Sand, Colette, Marguerite Yourcenar et qui se sont battues pour avoir des droits : les droits des femmes ! Mais elle nous parle aussi de celles que nous connaissons moins. Qui se souvient aujourd’hui de Julie-Victoire Daubié, Jeanne Chauvin, Madeleine Brès ou encore la duchesse d’Uzès ? Elles ont pourtant été les premières à être bachelière, avocate, femme médecin et à passer le permis de conduire. Elles ont surtout osé pour pouvoir s’offrir indépendance, liberté et égalité. Il y aura une représentation unique le 18 mai dans l’auditorium Audi sur le campus de l’ESA. Les places sont limitées et sont en vente à la librairie Antoine. Il y a 3 tarifs : 20 $, 30 $ et 40 $. Je tiens à préciser que tous les fonds seront reversés aux bourses des étudiantes à la demande de M. Jean Louis Debré.
Jean-Louis Debré, ancien ministre de l’Intérieur français, joue au sein de cette pièce. Est-ce sa première expérience au théâtre ?
Magistrat, ministre de l’Intérieur, président de l’Assemblée nationale, du Conseil constitutionnel, mais aussi depuis plus de trente ans, auteur de romans policiers à succès et de livres historiques, Jean Louis Debré joue en effet sa toute première pièce bien qu’il ait déjà fait 140 représentations en France. Avec humour et amour pour la République, ils nous enchantent et nous rappellent ce que nous devons à ces femmes qui ont bousculé les conservatismes, bougé les lignes, sans crainte d’aller à l’encontre du pouvoir et de le défier.
Pourquoi avoir voulu jouer cette pièce à l’ESA ?
L’ESA a été créée il y a 27 ans par Jacques Chirac. Or Jean-Louis Debré était ministre à l’époque et très proche du Président. Nous avons voulu faire un clin d’œil à l’histoire de l’École en proposant à M. Debré de venir jouer sa pièce au Liban dans cette institution qu’il a créée en quelque sorte.
Quelles seront les activités culturelles futures pour l’ESA ?
Je suis convaincue que la force d’une école c’est son réseau. Pour créer un réseau, il faut d’abord donner envie aux alumnis de revenir dans leur école et créer un sentiment d’appartenance. C’est ce que nous essayons de faire en proposant de nombreux événements à différents moments de la journée sur différentes thématiques. Le 12 mai nous aurons un petit-déjeuner sur les enjeux de successions dans les groupes familiaux, le 18 mai, la pièce de théâtre de Jean Louis Debré, le 19 mai nous feront un dîner des alumnis dans les jardins de l’ESA ». Comme vous le constatez, nous sommes très attachés à ouvrir les portes de l’ESA à tous, en organisant de nombreux événements tout au long de l’année. Enfin, notre mission est de former les leaders de demain. Il est donc primordial de permettre à nos étudiants d’acquérir cette sensibilité artistique ou culturelle et ainsi de leur proposer de tels événements et de telles rencontres.
Article rédigé par Ilyana Hamiti
https://www.agendaculturel.com/article/ces-femmes-qui-ont-reveille-la-france-sur-les-planches-de-lesa
Pour en savoir plus, cliquez ici
Qu’est-ce que la fondation ESA ?
Au vu des différentes crises qui ont frappé notre pays, nous avons créé, l’année dernière, un fonds de dotation en France et une Fondation ou plutôt association pour utiliser le terme juridique exact au Liban. La fondation au Liban chapeautera le fonds de dotation de Paris. L’objet de cette fondation est multiple : faciliter l’accès aux étudiants de toute origine sociale en promouvant notamment l’égalité des chances. Aujourd’hui nous voulons que toute la jeunesse puisse accéder à l’éducation et à l’excellence qu’offre l’ESA pour former les leaders de demain. Or de plus en plus de familles rencontrent des difficultés à payer la scolarité. À titre d’exemple, il y a quelques années, nous donnions 10 bourses, aujourd’hui nous avons plus de 200 demandes. La fondation permet de lever des fonds pour pouvoir offrir des bourses aux étudiants.
Présentez-nous la pièce « Ces femmes qui ont réveillé la France »
Cette pièce nous présente une vingtaine de portraits de femme, des pionnières et des premières. Celles qui ont connu la notoriété comme Louise Michel, Simone Veil, George Sand, Colette, Marguerite Yourcenar et qui se sont battues pour avoir des droits : les droits des femmes ! Mais elle nous parle aussi de celles que nous connaissons moins. Qui se souvient aujourd’hui de Julie-Victoire Daubié, Jeanne Chauvin, Madeleine Brès ou encore la duchesse d’Uzès ? Elles ont pourtant été les premières à être bachelière, avocate, femme médecin et à passer le permis de conduire. Elles ont surtout osé pour pouvoir s’offrir indépendance, liberté et égalité. Il y aura une représentation unique le 18 mai dans l’auditorium Audi sur le campus de l’ESA. Les places sont limitées et sont en vente à la librairie Antoine. Il y a 3 tarifs : 20 $, 30 $ et 40 $. Je tiens à préciser que tous les fonds seront reversés aux bourses des étudiantes à la demande de M. Jean Louis Debré.
Jean-Louis Debré, ancien ministre de l’Intérieur français, joue au sein de cette pièce. Est-ce sa première expérience au théâtre ?
Magistrat, ministre de l’Intérieur, président de l’Assemblée nationale, du Conseil constitutionnel, mais aussi depuis plus de trente ans, auteur de romans policiers à succès et de livres historiques, Jean Louis Debré joue en effet sa toute première pièce bien qu’il ait déjà fait 140 représentations en France. Avec humour et amour pour la République, ils nous enchantent et nous rappellent ce que nous devons à ces femmes qui ont bousculé les conservatismes, bougé les lignes, sans crainte d’aller à l’encontre du pouvoir et de le défier.
Pourquoi avoir voulu jouer cette pièce à l’ESA ?
L’ESA a été créée il y a 27 ans par Jacques Chirac. Or Jean-Louis Debré était ministre à l’époque et très proche du Président. Nous avons voulu faire un clin d’œil à l’histoire de l’École en proposant à M. Debré de venir jouer sa pièce au Liban dans cette institution qu’il a créée en quelque sorte.
Quelles seront les activités culturelles futures pour l’ESA ?
Je suis convaincue que la force d’une école c’est son réseau. Pour créer un réseau, il faut d’abord donner envie aux alumnis de revenir dans leur école et créer un sentiment d’appartenance. C’est ce que nous essayons de faire en proposant de nombreux événements à différents moments de la journée sur différentes thématiques. Le 12 mai nous aurons un petit-déjeuner sur les enjeux de successions dans les groupes familiaux, le 18 mai, la pièce de théâtre de Jean Louis Debré, le 19 mai nous feront un dîner des alumnis dans les jardins de l’ESA ». Comme vous le constatez, nous sommes très attachés à ouvrir les portes de l’ESA à tous, en organisant de nombreux événements tout au long de l’année. Enfin, notre mission est de former les leaders de demain. Il est donc primordial de permettre à nos étudiants d’acquérir cette sensibilité artistique ou culturelle et ainsi de leur proposer de tels événements et de telles rencontres.
Article rédigé par Ilyana Hamiti
https://www.agendaculturel.com/article/ces-femmes-qui-ont-reveille-la-france-sur-les-planches-de-lesa
Pour en savoir plus, cliquez ici
Lire aussi
Commentaires