Le directeur des soins médicaux au ministère de la Santé, Joseph El-Helou, a annoncé lors d'une interview accordée à la chaîne de radio "La voix du Liban" que le ministère dispose de 441 unités de soins intensifs et de 597 lits dans les hôpitaux privés et publics. Aussi, a-t-il mis en garde contre "l'incapacité de gérer la situation au cas où les chiffres atteignent les taux de l'année dernière. Les hôpitaux ne pourront pas faire face à la situation". Il a souligné qu'en raison de la crise financière, les gens se dirigent davantage vers les hôpitaux publics. Cependant, des hôpitaux ont fermé les services réservés aux patients de Covid suite à l'important exode du personnel médical et de la situation financière. A son avis, "Omicron se propage rapidement et le nombre de contaminés va augmenter. La décision de fermer le pays n'a pas encore été prise, mais les chiffres qui seront recensés en fin de semaine seront déterminants.»
De son côté, le chef du Syndicat des propriétaires des hôpitaux privés, Sleiman Haroun, a affirmé que les hôpitaux sont « dans l'incapacité de rouvrir les services de Coronavirus qui ont été fermés en raison du manque de personnel médical, des prix des fournitures médicales qui ont beaucoup augmenté depuis l'année dernière, et du coût mensuel de l'essence à la charge du personnel et qui équivaut d'ailleurs au salaire".
Il a relevé en outre que "le manque en personnel médical durera pendant plusieurs années et la pénurie de médicaments est plus dangereuse que la pénurie de lits d'hôpitaux".
De son côté, le chef du Syndicat des propriétaires des hôpitaux privés, Sleiman Haroun, a affirmé que les hôpitaux sont « dans l'incapacité de rouvrir les services de Coronavirus qui ont été fermés en raison du manque de personnel médical, des prix des fournitures médicales qui ont beaucoup augmenté depuis l'année dernière, et du coût mensuel de l'essence à la charge du personnel et qui équivaut d'ailleurs au salaire".
Il a relevé en outre que "le manque en personnel médical durera pendant plusieurs années et la pénurie de médicaments est plus dangereuse que la pénurie de lits d'hôpitaux".
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