Trois jours d'échanges de tirs entre Israël et des groupes armés palestiniens à Gaza ont fait 28 morts dans le territoire palestinien et un en Israël, sans que cette nouvelle escalade ne donne de signe de répit jeudi, malgré des efforts de médiation.
Cette flambée de violences, la plus importante entre Gaza et Israël depuis août 2022, a débuté mardi par des frappes israéliennes sur le territoire palestinien, visant le Jihad islamique, organisation considérée comme "terroriste" par Israël, l'Union européenne et les Etats-Unis.
Une personne a été tuée jeudi à Rehovot, au sud de Tel-Aviv, et plusieurs blessées après qu'une roquette est tombée sur un immeuble résidentiel, ont annoncé la police et les services de secours.
A Gaza, contrôlé par le mouvement islamiste Hamas, le ministère de la Santé a fait état de 28 morts, dont des enfants, et plus de 80 blessés, depuis mardi. Des combattants du Jihad islamique et du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) ont aussi été tués, d'après ces groupes.
Jeudi, l'armée israélienne a dit avoir visé 166 cibles à travers la bande de Gaza, dont des sites de lancement de roquettes appartenant à ce groupe armé, et éliminé deux de ses commandants.
A Berlin, les ministres des Affaires étrangères allemand, français, égyptien et jordanien ont appelé jeudi à la désescalade lors d'une réunion dans le cadre du Groupe de Munich pour la paix au Moyen Orient.
Les quatre ministres ont réitéré cet appel à l'apaisement dans une déclaration écrite commune, se disant "profondément alarmés par ce nouveau cycle de violences et la dégradation de la situation sécuritaire dans les territoires palestiniens occupés et en Israël".
Condamnant les "opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza", le chef de la diplomatie égyptienne Sameh Shoukry estime qu'elles mettent "non seulement en danger la sécurité régionale et ruinent tous les espoirs de stabilité et de coexistence pacifique dans la région, mais réduisent également à néant tous nos efforts dans ce cercle vicieux de violence".
L'Egypte, médiateur traditionnel entre les belligérants, s'active pour obtenir un cessez-le-feu. Mohammed al-Hindi, responsable du département politique du Jihad islamique, est arrivé jeudi au Caire, a indiqué à l'AFP une source au sein de l'organisation palestinienne, sous couvert d'anonymat. Une délégation égyptienne doit se rendre à Tel-Aviv en vue de négocier une trêve, a rapporté une source égyptienne à l'AFP.
Se disant "préoccupé" par les tirs palestiniens, l'ambassadeur américain en Israël, Tom Nides, a dit "travailler en vue d'une désescalade rapide", d'après un message sur Twitter. L'Union européenne a appelé de sa part à un cessez-le-feu immédiat par une déclaration jeudi du chef de la diplomatie Josep Borrell.
En août 2022, trois jours d'affrontements entre Israël et le Jihad islamique avaient causé la mort de 49 Palestiniens, dont au moins 19 enfants d'après l'ONU. Plus d'un millier de roquettes avaient été tirées de Gaza vers Israël, faisant trois blessés.
Roger Barake, avec AFP
Cette flambée de violences, la plus importante entre Gaza et Israël depuis août 2022, a débuté mardi par des frappes israéliennes sur le territoire palestinien, visant le Jihad islamique, organisation considérée comme "terroriste" par Israël, l'Union européenne et les Etats-Unis.
Une personne a été tuée jeudi à Rehovot, au sud de Tel-Aviv, et plusieurs blessées après qu'une roquette est tombée sur un immeuble résidentiel, ont annoncé la police et les services de secours.
A Gaza, contrôlé par le mouvement islamiste Hamas, le ministère de la Santé a fait état de 28 morts, dont des enfants, et plus de 80 blessés, depuis mardi. Des combattants du Jihad islamique et du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) ont aussi été tués, d'après ces groupes.
Jeudi, l'armée israélienne a dit avoir visé 166 cibles à travers la bande de Gaza, dont des sites de lancement de roquettes appartenant à ce groupe armé, et éliminé deux de ses commandants.
A Berlin, les ministres des Affaires étrangères allemand, français, égyptien et jordanien ont appelé jeudi à la désescalade lors d'une réunion dans le cadre du Groupe de Munich pour la paix au Moyen Orient.
Les quatre ministres ont réitéré cet appel à l'apaisement dans une déclaration écrite commune, se disant "profondément alarmés par ce nouveau cycle de violences et la dégradation de la situation sécuritaire dans les territoires palestiniens occupés et en Israël".
Condamnant les "opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza", le chef de la diplomatie égyptienne Sameh Shoukry estime qu'elles mettent "non seulement en danger la sécurité régionale et ruinent tous les espoirs de stabilité et de coexistence pacifique dans la région, mais réduisent également à néant tous nos efforts dans ce cercle vicieux de violence".
L'Egypte, médiateur traditionnel entre les belligérants, s'active pour obtenir un cessez-le-feu. Mohammed al-Hindi, responsable du département politique du Jihad islamique, est arrivé jeudi au Caire, a indiqué à l'AFP une source au sein de l'organisation palestinienne, sous couvert d'anonymat. Une délégation égyptienne doit se rendre à Tel-Aviv en vue de négocier une trêve, a rapporté une source égyptienne à l'AFP.
Se disant "préoccupé" par les tirs palestiniens, l'ambassadeur américain en Israël, Tom Nides, a dit "travailler en vue d'une désescalade rapide", d'après un message sur Twitter. L'Union européenne a appelé de sa part à un cessez-le-feu immédiat par une déclaration jeudi du chef de la diplomatie Josep Borrell.
En août 2022, trois jours d'affrontements entre Israël et le Jihad islamique avaient causé la mort de 49 Palestiniens, dont au moins 19 enfants d'après l'ONU. Plus d'un millier de roquettes avaient été tirées de Gaza vers Israël, faisant trois blessés.
Roger Barake, avec AFP
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