Dans un communiqué publié jeudi, l’Association des banques (ABL) a mis en garde contre la gravité du comportement des Parquets "qui modifient la qualification juridique d’un prétendu crime afin de pouvoir engager des poursuites contre des banques".
L’ABL a réagi ainsi aux poursuites pour enrichissement illicite, engagées quelques heures plus tôt dans la journée, par la procureure générale près la Cour d’appel du Mont-Liban Ghada Aoun, contre le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé, son épouse Nada et l'actrice Stéphanie Saliba. La juge a également engagé des poursuites pour blanchiment d’argent contre la Lebanon and Gulf Bank.
L'Association a expliqué que les établissements bancaires se conforment aux lois en vigueur régissant leurs activités (306/2022) et qui sont également contraignantes pour les autorités pénales. Elle a souligné que "le fait que le Parquet les contourne et modifie une qualification juridique pénale afin de pouvoir engager des poursuites (contre des banques) pour de prétendues infractions de blanchiment d’argent aggravera le préjudice porté au secteur bancaire depuis le début de la crise en 2020 et le défaut de paiement, décidé par l’État, sans concertations préalables avec les créanciers".
L’ABL a relevé que "ces qualifications erronées pousseront les banques correspondantes étrangères à suspendre leurs activités avec les établissements libanais jusqu’à ce que l’acquittement soit prononcé". Rappelant que "la procédure judiciaire risque de prendre de nombreuses années", elle a affirmé que "la présomption de culpabilité aura entre-temps fini d’achever le secteur bancaire, alors que l’État a utilisé la majorité de l’argent des déposants à travers des emprunts, opérés contrairement aux lois, auprès de la Banque du Liban".
Rappelons que Ghada Aoun, qui a repris de plus belle sa cabale contre le gouverneur de la BDL et le secteur bancaire, a été radiée le 4 mai du corps de la magistrature à cause de son comportement en contradiction totale avec les principes sur lequel repose le travail d’un juge. Elle avait fait appel de cette décision devant le Haut conseil de discipline, ce qui lui permet de poursuivre les procédures qu’elle mène, en attendant sa décision.
L’ABL a réagi ainsi aux poursuites pour enrichissement illicite, engagées quelques heures plus tôt dans la journée, par la procureure générale près la Cour d’appel du Mont-Liban Ghada Aoun, contre le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé, son épouse Nada et l'actrice Stéphanie Saliba. La juge a également engagé des poursuites pour blanchiment d’argent contre la Lebanon and Gulf Bank.
L'Association a expliqué que les établissements bancaires se conforment aux lois en vigueur régissant leurs activités (306/2022) et qui sont également contraignantes pour les autorités pénales. Elle a souligné que "le fait que le Parquet les contourne et modifie une qualification juridique pénale afin de pouvoir engager des poursuites (contre des banques) pour de prétendues infractions de blanchiment d’argent aggravera le préjudice porté au secteur bancaire depuis le début de la crise en 2020 et le défaut de paiement, décidé par l’État, sans concertations préalables avec les créanciers".
L’ABL a relevé que "ces qualifications erronées pousseront les banques correspondantes étrangères à suspendre leurs activités avec les établissements libanais jusqu’à ce que l’acquittement soit prononcé". Rappelant que "la procédure judiciaire risque de prendre de nombreuses années", elle a affirmé que "la présomption de culpabilité aura entre-temps fini d’achever le secteur bancaire, alors que l’État a utilisé la majorité de l’argent des déposants à travers des emprunts, opérés contrairement aux lois, auprès de la Banque du Liban".
Rappelons que Ghada Aoun, qui a repris de plus belle sa cabale contre le gouverneur de la BDL et le secteur bancaire, a été radiée le 4 mai du corps de la magistrature à cause de son comportement en contradiction totale avec les principes sur lequel repose le travail d’un juge. Elle avait fait appel de cette décision devant le Haut conseil de discipline, ce qui lui permet de poursuivre les procédures qu’elle mène, en attendant sa décision.
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