©Khartoum, avril 2023. (Photo Handout / INDONESIAN FOREIGN MINISTRY / AFP)
La situation au Soudan reste dans une impasse, tandis que les combats continuaient d'ébranler Khartoum ce samedi 13 mai. Les négociations, notamment pour le passage de l'aide humanitaire, ne se sont pas encore concrétisées.
Raids aériens, combats de rue et explosions ont fait trembler samedi Khartoum, capitale du Soudan où les engagements pris par deux généraux rivaux pour évacuer des civils des zones de combats et acheminer de l'aide humanitaire tardent à se matérialiser.
Les émissaires du général Abdel Fattah al-Burhane, chef de l'armée, et de Mohamed Hamdane Daglo, qui commande les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), ont signé dans la nuit de jeudi à vendredi en Arabie saoudite une "déclaration pour la protection des civils".
Ce document négocié sous médiation saoudo-américaine prévoit la création de "passages sécurisés" pour permettre aux civils de quitter les zones d'affrontements ainsi que la facilitation de l'acheminement de l'aide humanitaire.
Il ne mentionne en revanche pas de trêve, mais seulement de futures tractations pour un cessez-le-feu temporaire, et encore ultérieurement des "discussions élargies pour un arrêt permanent des hostilités" qui ont fait en quatre semaines plus de 750 morts, 5 000 blessés et plus de 900 000 déplacés et réfugiés.
Depuis quatre semaines, des millions de Soudanais, principalement à Khartoum, sont barricadés chez eux, survivant à une chaleur étouffante pratiquement sans eau courante ni électricité. Des pénuries de nourriture, d'argent, de médicaments et de carburant se font sentir partout.
Le gouvernement soudanais en a appelé samedi à la communauté internationale, citant notamment l'ONU, l'Union africaine (UA), la Ligue arabe et les organisations régionales pour fournir une aide face à la "situation humanitaire catastrophique".
Le haut responsable de la diplomatie saoudienne a indiqué à l'AFP que le général Burhane avait été invité au sommet des chefs d'État de la Ligue arabe le 19 mai à Djeddah, sans pouvoir préciser qui représenterait le Soudan à cette réunion.
Malo Pinatel, avec AFP
Raids aériens, combats de rue et explosions ont fait trembler samedi Khartoum, capitale du Soudan où les engagements pris par deux généraux rivaux pour évacuer des civils des zones de combats et acheminer de l'aide humanitaire tardent à se matérialiser.
Les émissaires du général Abdel Fattah al-Burhane, chef de l'armée, et de Mohamed Hamdane Daglo, qui commande les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), ont signé dans la nuit de jeudi à vendredi en Arabie saoudite une "déclaration pour la protection des civils".
Ce document négocié sous médiation saoudo-américaine prévoit la création de "passages sécurisés" pour permettre aux civils de quitter les zones d'affrontements ainsi que la facilitation de l'acheminement de l'aide humanitaire.
Il ne mentionne en revanche pas de trêve, mais seulement de futures tractations pour un cessez-le-feu temporaire, et encore ultérieurement des "discussions élargies pour un arrêt permanent des hostilités" qui ont fait en quatre semaines plus de 750 morts, 5 000 blessés et plus de 900 000 déplacés et réfugiés.
Depuis quatre semaines, des millions de Soudanais, principalement à Khartoum, sont barricadés chez eux, survivant à une chaleur étouffante pratiquement sans eau courante ni électricité. Des pénuries de nourriture, d'argent, de médicaments et de carburant se font sentir partout.
Le gouvernement soudanais en a appelé samedi à la communauté internationale, citant notamment l'ONU, l'Union africaine (UA), la Ligue arabe et les organisations régionales pour fournir une aide face à la "situation humanitaire catastrophique".
Le haut responsable de la diplomatie saoudienne a indiqué à l'AFP que le général Burhane avait été invité au sommet des chefs d'État de la Ligue arabe le 19 mai à Djeddah, sans pouvoir préciser qui représenterait le Soudan à cette réunion.
Malo Pinatel, avec AFP
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