Un million de cas en 24 heures aux Etats-Unis, près de 300000 en France, plus de 200000 au Royaume-Uni: les contaminations au Covid-19 se sont encore multipliées mardi à travers le monde, menaçant certains secteurs de dysfonctionnements importants. Ces chiffres s’accompagnent d’une déclaration encore plus inquiétante : l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti mardi que si Omicron n’est pas aussi pathogène que d’autres variant, la multiplication des cas dans le monde pourrait accroître le risque d'apparition d'un nouveau variant plus dangereux du Covid-19.
De nombreuses personnalités figurent parmi les nouveaux "positifs": du roi de Suède Carl XVI Gustaf et son épouse la reine Silvia, au président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani et à son homologue du Botswana Mokgweetsi Masisi, en passant par le gardien du Paris SG Gianluigi Donnarumma et les footballeurs Lucas Hernandez et Tanguy Nianzou du Bayern Munich, où pas moins de huit joueurs sont touchés.
Confrontés à une inquiétante cinquième vague, les Etats-Unis ont enregistré un record mondial de plus d'un million de cas sur 24 heures, selon les données de l'université Johns Hopkins arrêtées lundi soir.
Record également en Australie, avec près de 50000 cas quotidiens, ce qui provoque une ruée sur les tests de dépistage malgré leur coût.
"Vertige"
La France s'attend de son côté à "pas loin de 300000 contaminations sur 24 heures", un niveau probablement record, a indiqué le ministre de la Santé, Olivier Véran, en faisant état de chiffres qui donnent le "vertige".
La vague actuelle de l'épidémie, relancée fin 2021 par l'arrivée du variant Omicron, considérablement plus contagieux que les précédents même si sa sévérité semble limitée, entraîne une hausse des absences pour maladie. Un phénomène qui provoque des dysfonctionnements dans plusieurs secteurs, notamment celui de la santé.
Au moins six centres hospitaliers du Royaume-Uni ont ainsi déclaré mardi des "incidents critiques", signifiant que la situation risquait d'affecter des soins prioritaires.
Le manque de personnel affectait également la rentrée des classes en Angleterre, où le gouvernement a renouvelé son appel aux professeurs retraités à venir en renfort.
Face au raz-de-marée Omicron, les gouvernements ont imposé de nouvelles restrictions, incitant notamment au télétravail, tout en mettant la pression sur les non-vaccinés.
En France, le gouvernement veut instituer un pass vaccinal au lieu du pass sanitaire: en vertu d'un texte dont l'examen a connu un couac dans la nuit en raison d'un blocage de l'opposition, mais qui devrait logiquement être adopté dans les prochains jours, les non-vaccinés n'auront plus accès aux activités de loisirs ou aux restaurants et bars.
La capitale indienne New Delhi a aussi imposé de nouvelles mesures, dont un confinement pendant les week-ends.
Les Philippines vont également étendre les restrictions aux régions situées autour de la capitale Manille, avec quelque 25 millions d'habitants touchés: les non-vaccinés devront rester chez eux pendant toute la durée des restrictions - en vigueur jusqu'à la mi-janvier - et ne pourront sortir que pour acheter des produits de première nécessité ou faire de l'exercice.
La Chine a de son côté confiné plus d'un million d'habitants supplémentaires dans une localité du centre du pays après la découverte de trois cas asymptomatiques, à un mois des Jeux Olympiques d'hiver de Pékin.
La mode n'est pas épargnée. Le styliste italien Giorgio Armani a annoncé l'annulation de ses défilés prévus en janvier durant la Fashion week de Milan et la semaine de la haute couture de Paris, en raison de l'augmentation des cas de Covid.
Risque d'apparition de nouveaux variant
L'extrême contagiosité du variant Omicron ne s'accompagne pas, pour l'heure, d'une hausse importante des décès, mais la multiplication des cas d'Omicron dans le monde pourrait accroître le risque d'apparition d'un nouveau variant plus dangereux du Covid-19, a averti mardi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Bien que le variant se propage comme une traînée de poudre dans le monde, il semble moins pathogène que ce que l'on craignait initialement et a fait naître l'espoir que la pandémie pourrait être surmontée.
Mais Catherine Smallwood, une responsable des situations d'urgence à l'OMS, a indiqué à l'AFP que la montée en flèche des taux d'infection pourrait avoir l'effet inverse.
"Plus Omicron se répand, plus il se transmet et plus il se réplique, plus il est susceptible de générer un nouveau variant", a-t-elle précisé. "Actuellement Omicron est mortel, il peut causer la mort (...) Peut-être un peu moins que Delta, mais qui peut dire ce que le prochain variant pourrait générer ?"
L'Europe a enregistré plus de 100 millions de cas de Covid depuis le début de la pandémie, et plus de cinq millions de nouveaux cas au cours de la dernière semaine de 2021, ce qui "éclipse presque tout ce que nous avons vu jusqu'à présent", a ajouté Mme Smallwood.
"Nous sommes dans une phase très dangereuse, les taux de contamination augmentent de manière très significative en Europe occidentale, et l'impact réel de cela n'est pas encore clair", a-t-elle déclaré.
AFP
De nombreuses personnalités figurent parmi les nouveaux "positifs": du roi de Suède Carl XVI Gustaf et son épouse la reine Silvia, au président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani et à son homologue du Botswana Mokgweetsi Masisi, en passant par le gardien du Paris SG Gianluigi Donnarumma et les footballeurs Lucas Hernandez et Tanguy Nianzou du Bayern Munich, où pas moins de huit joueurs sont touchés.
Confrontés à une inquiétante cinquième vague, les Etats-Unis ont enregistré un record mondial de plus d'un million de cas sur 24 heures, selon les données de l'université Johns Hopkins arrêtées lundi soir.
Record également en Australie, avec près de 50000 cas quotidiens, ce qui provoque une ruée sur les tests de dépistage malgré leur coût.
"Vertige"
La France s'attend de son côté à "pas loin de 300000 contaminations sur 24 heures", un niveau probablement record, a indiqué le ministre de la Santé, Olivier Véran, en faisant état de chiffres qui donnent le "vertige".
La vague actuelle de l'épidémie, relancée fin 2021 par l'arrivée du variant Omicron, considérablement plus contagieux que les précédents même si sa sévérité semble limitée, entraîne une hausse des absences pour maladie. Un phénomène qui provoque des dysfonctionnements dans plusieurs secteurs, notamment celui de la santé.
Au moins six centres hospitaliers du Royaume-Uni ont ainsi déclaré mardi des "incidents critiques", signifiant que la situation risquait d'affecter des soins prioritaires.
Le manque de personnel affectait également la rentrée des classes en Angleterre, où le gouvernement a renouvelé son appel aux professeurs retraités à venir en renfort.
Face au raz-de-marée Omicron, les gouvernements ont imposé de nouvelles restrictions, incitant notamment au télétravail, tout en mettant la pression sur les non-vaccinés.
En France, le gouvernement veut instituer un pass vaccinal au lieu du pass sanitaire: en vertu d'un texte dont l'examen a connu un couac dans la nuit en raison d'un blocage de l'opposition, mais qui devrait logiquement être adopté dans les prochains jours, les non-vaccinés n'auront plus accès aux activités de loisirs ou aux restaurants et bars.
La capitale indienne New Delhi a aussi imposé de nouvelles mesures, dont un confinement pendant les week-ends.
Les Philippines vont également étendre les restrictions aux régions situées autour de la capitale Manille, avec quelque 25 millions d'habitants touchés: les non-vaccinés devront rester chez eux pendant toute la durée des restrictions - en vigueur jusqu'à la mi-janvier - et ne pourront sortir que pour acheter des produits de première nécessité ou faire de l'exercice.
La Chine a de son côté confiné plus d'un million d'habitants supplémentaires dans une localité du centre du pays après la découverte de trois cas asymptomatiques, à un mois des Jeux Olympiques d'hiver de Pékin.
La mode n'est pas épargnée. Le styliste italien Giorgio Armani a annoncé l'annulation de ses défilés prévus en janvier durant la Fashion week de Milan et la semaine de la haute couture de Paris, en raison de l'augmentation des cas de Covid.
Risque d'apparition de nouveaux variant
L'extrême contagiosité du variant Omicron ne s'accompagne pas, pour l'heure, d'une hausse importante des décès, mais la multiplication des cas d'Omicron dans le monde pourrait accroître le risque d'apparition d'un nouveau variant plus dangereux du Covid-19, a averti mardi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Bien que le variant se propage comme une traînée de poudre dans le monde, il semble moins pathogène que ce que l'on craignait initialement et a fait naître l'espoir que la pandémie pourrait être surmontée.
Mais Catherine Smallwood, une responsable des situations d'urgence à l'OMS, a indiqué à l'AFP que la montée en flèche des taux d'infection pourrait avoir l'effet inverse.
"Plus Omicron se répand, plus il se transmet et plus il se réplique, plus il est susceptible de générer un nouveau variant", a-t-elle précisé. "Actuellement Omicron est mortel, il peut causer la mort (...) Peut-être un peu moins que Delta, mais qui peut dire ce que le prochain variant pourrait générer ?"
L'Europe a enregistré plus de 100 millions de cas de Covid depuis le début de la pandémie, et plus de cinq millions de nouveaux cas au cours de la dernière semaine de 2021, ce qui "éclipse presque tout ce que nous avons vu jusqu'à présent", a ajouté Mme Smallwood.
"Nous sommes dans une phase très dangereuse, les taux de contamination augmentent de manière très significative en Europe occidentale, et l'impact réel de cela n'est pas encore clair", a-t-elle déclaré.
AFP
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